[Image][Image]L'univers entre perfection et malfaçons[Image]

 Compte rendu du b'art du 23 Juin 2012  (75ème du nom)

L'univers entre perfection et malfaçons" "              
avec Bernard LHERITIER

à la Médiathèque René CASSIN

(par Didier)  

Pour cette dernière conférence de la saison 2011 / 2012, nous avons eu droit à un récital de talents !

Tout d'abord astronomique ; tant Bernard, diplômé de l'Observatoire de Paris, et membre du Cercle des Amateurs d'astronomie connaît son sujet. Il nous a exposé avec précision ce qu'a été  - tout au long des siècles-, l'opinion des hommes sur la perfection. Comment en effet, pour nos ancêtres, concilier cette idée d'immensité,  de rotondité, correspondant si peu à la platitude de notre terre et à la réalité de toutes nos limites (autant physiques, qu'intellectuelles, que géographiques et métaphysiques) ? Seul une intervention magique... disons Divine, avait pu concevoir l'Univers. Un Univers équilibré, tournant de façon régulière autour de la Terre. De nombreuses découvertes et observations, faites par des hommes tout simples dont l'Histoire a retenu le nom, ont peu à peu fait basculer la pensée collective vers un Univers "pas si parfait que cela". Des recherches, des découvertes, des calculs... qui ont souvent mené ces novateurs à leur perte, tant l'opinion collective et, il faut bien le dire, la foi religieuse (je n'ai pas dit la mauvaise foi..) s'arqueboutaient de toutes leurs forces pour garder intacte cette idée... cette croyance : Dieu a créé la Terre au centre de l'Univers, lequel est parfait et ronronne. Point.

Quelle passionnante conférence, Bernard. J'espère pouvoir ici prochainement insérer ton compte-rendu.

Ensuite un talent d'artiste. Non, Bernard n'est pas un conférencier, mesdames et messieurs. C'est un Tribun, un Orateur, un Cicéron, un César. Bref, un professeur de français (pour une fois que je peux féliciter un collègue...). Il a su tenir en haleine son auditoire de façon FANTASTIQUE. Par des anecdotes, toutes bien senties, des réparties toujours drôles, il a fait vivre, durant deux heures, ces trois univers souvent si différents, que sont l'astronomie, la poésie et la philosophie. 
Quelle culture ! Combien d'heures de travail et de recherches il lui aura falllu, pour traiter d'un tel sujet : "L'univers entre perfection et malfaçons", sans que personne dans la salle (enfants compris) ne se perde ou ne se lasse.

Vraiment, ce fut un grand moment. Merci à Toi Bernard !

Attention, je ne dis pas que les 74 conférences que nous avons comptabilisées à ce jour à Arts et liens, n'étaient pas intéressantes. Ce ne serait pas juste et surtout pas très sympathique pour toutes celles et tous ceux qui ont eu l'amabilité d'intervenir, et que je remercie au passage. Non ! je dis simplement que Bernard, homme de théâtre et de sciences a concilié lui-même les deux composantes de son sujet, en inversant simplement les rapports : ce fut un univers de perfection, sans aucune malfaçon. Voilà.

Enfin un talent d'humanité, car Bernard a un coeur immense, et après  nous avoir fait profiter de son savoir, il nous a régalés de son humour, lors du repas convivial, auquel ont assisté, comme d'habitude au restaurant franco-indien, quelques amis ravis.

Bref, une soirée inoubliable !

J'en profite pour saluer Gisèle MOLINA, de l'association avec laquelle nous prévoyons déjà quelques animations communes la saison prochaine.

Nous vous en reparlerons. 

Je voulais également vous présenter ici le site de Lyse LHERITIER, épouse de Bernard, immense artiste, pastelliste de talent, dont vous trouverez les oeuvres et  le parcours sur le site 
http://www.lyselheritier.fr/

Un petit coucou au passage à notre ami Laurent CHANTRAINE, présent hier soir, pastelliste de talent lui-même. Ses oeuvres ici   => http://cantarana.fr/

Voilà !

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente période estivale, pleine de Soleil (on peut rêver) de repos et de joies.

J'espère personnellement avoir celle de vous retrouver à la rentrée, pour une nouvelle saison de b'arts des sciences, de conférences et d'amitié.

Cordialement

Didier LABILLE