[Image]Compte rendu du b'art des sciences[Image]

Attention : Les comptes rendus des b'arts "antérieurs" sont placés en bas de cette page écran.

 photos b'art    comptes rendus  

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Le dimanche 11 juin 2006 au parc de la poudrerie, a eu lieu  le huitième"b'art des sciences" :

Pique-nique pour découvrir les plantes, les arbres et les animaux de notre région.

 Compte rendu du b'art du 11 juin 2006 (par Didier)  (8éme du nom)

Ce dimanche 11 juin 2006, sous un soleil estival, quelques Amis Naturalistes du coteau d'Avron, l' ANCA , des adhérents de l'association française des solos ("personnes seules" antenne du Raincy, sous la responsabilité de Philippe Avril, que je remercie ici.)  ainsi que quelques amis de notre association Arts et liens se sont retrouvés devant le pavillon MAUROUARD, dans le parc de la poudrerie.

Au programme :

- un petit pique-nique sympathique sur l'herbe ; ambiance amicale assurée !

- Puis balade dans les allées préservées du parc afin d'observer plantes et arbres, puis mares et têtards. Après-midi instructif et sportif. Quel régal !

Je remercie d'ailleurs ici Loïc et Yannick LELARDOUX, Annie PITOLET, Alain THELLIER et Stéphane DELAVIS, ainsi que tous les autres adhérents de l'ANCA, pour leur gentillesse, leur savoir et leur passion ! Car toutes et tous connaissent par coeur le nom et l'utilisation des plantes que des novices (comme moi...) nomment herbes folles. Carex, orchidées sauvages et autres circes ; aulnes, chênes et enfin chardons dont il existe tant d'espèces différentes ! 

Ajoutez à cela l'exposition très intéressante organisée par l'ANCA, des activités musicales et artistiques réparties de ci, de là dans ce magnifique parc de la poudrerie  à l'occasion des "rencontres de la poudrerie 2006" (voir http://amis.parc.free.fr) et vous comprendrez que nous avons passé un merveilleux après-midi !

Merci aux amis de l'ANCA, de l'AFS  (un petit coucou également à Bernard Bérigaud et à Geneviève, fidèles de notre association, et amoureux des plantes, que vous retrouverez sur  leur site Sylvavita

A l'année prochaine ... pour retrouver de tels moments de culture et d'amitié, auxquels je vous invite,

vous qui lisez ceci et qui n'êtes pas encore adhérente ou adhérent à l'une de ces associations.

Rejoignez-nous vite !

En attendant la saison prochaine (et notamment LA NUIT DES CHERCHEURS), allez voir les photos de cet après-midi champêtre !   =>    photos b'art

 Didier Labille 

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Le samedi 13 mai 2006 à la bibliothèque municipale a eu lieu le huitième"b'art des sciences" sur le thème :

Posture, équilibre et mouvement.

 Compte rendu du b'art du 13 mai 2006 (par Didier)  (7éme du nom)

Monsieur Serge LEBOZEC, que les livryens connaissent bien puisqu'il est maire-adjoint chargé sur la commune, des transports et de la sécurité routière(entre autres) nous a brillamment, et avec la simplicité qui le caractérise, expliqué comment fonctionnent nos muscles et les mouvements du corps.

Il est expert en la matière et a déjà écrit sur le sujet de nombreux ouvrages.

Dans la salle Albert DERRIEN à la bibliothèque municipale (je remecie d'ailleurs ici Madame SEUTIN, directrice, pour son sympathique accueil), monsieur LEBOZEC, face à un écran large et clair, nous a expliqué que nous comptons pas moins de 500 muscles, lesquels constituent un poids équivalent à 40% de notre corps.

Sur ces 500 muscles, 75 sont destinés à "la posture et au mouvement" ; les autres permettent à notre corps tout un tas d'actions : déglutition, mimique etc.

Tous en fait, sont différents les uns des autres, mais ils ont chacun une utilité et sont parfaitement fonctionnels.

Tous également n'ont pas les mêmes attaches d'insertion.

Il nous explique clairement que les muscles du déltoïde (dans l'épaule) ou bien ceux des côtes (qu'il nomme "transverses") ceux de la colonne vertébrale, ou bien ceux des yeux, etc. sont fort complexes au niveau des fibres qui les composent, ce qui donne à tout cet ensemble, un aspect peu homogène (Pour se donner une meilleure idée, il compare nos muscles aux viandes du boucher, qui seront tantôt blanches, tantôt rouges, en fonction de leur teneur en fibres... Miam !)

Les muscles se composent de fibres et de microfibres qui permettent la contraction musculaire et par voie d'extension (si j'ose dire... ) le mouvement.

Ces microfibres, en grande quantité sont des filaments extrêmement fins oxygénés en permanence par l'apport du sang. Si l'oxygénaton se fait mal, c'est le claquage ou l'élongation, avec, dans le pire des cas rupture, déchirure et... chirurgie, opération + convalescence d'une durée de 2 à 3 mois (certains d'entre vous, pour l'avoir vécu...savent sûrement de quoi il parle.)

La teneur en glucose, qui donne à ces fibres un couleur variable (blanche = manque de sucre), s'élimine avec l'effort ; d'où l'importance, notamment pour les sportifs,  de veiller à un apport régulier mais naturel de ce "carburant" qu'est le sucre.  

Chaque fibre est caractérisée par des paramètres précis permettant de classer les muscles en deux catégories : "muscles rapides ou lents" ; caractéristiques non figées, puisque certains muscles lents peuvent se transformer en muscles rapides ou  l'inverse.

Outre les muscles, notre corps se compose d'une charpente : le squelette, avec son lot d'os courts, longs, reliés entre eux par des articulations, (sortes de membranes graisseuses) des tendons, des ligaments qui hélas, deviennent douloureux en vieillissant, occasionnant parfois de nécessaires prothèses et interventions chirurgicales. En outre, les muscles fondent et, selon lui, il n'est pas raisonnable, en prenant de l'âge, de continuer à solliciter fortement son organisme. Seuls des mouvements lents et calculés peuvent permettre à ces organes, une vie plus douce. Des étirements, des gestes doux entraînent une bonne irrigation sanguine des muscles et évitent : tromboses, coagulation et autres crampes ou claquages...

(A ce sujet, je vous rappelle que notre ami, Bernard BERIGAUD, donne des cours de Tai-Chi-Chuan au Castel et au cinéma Yves MONTAND ...)

Il est à noter que l'opération de la hanche est pratiquée depuis longtemps, celle du genou voici quelques années (notamment avec le rush des sports de glisse), mais que celle de l'épaule commence depuis peu seulement à être pratiquée dans de bonnes conditions. Ceci prouve la complexité de ces charnières indispensables !

Attention jeunes gens : il faut entretenir la machine !!!

Monsieur LEBOZEC nous explique ensuite qu'au cours des millénaires, l'homme s'est adapté à différents modes de vie : de cueilleur, il est devenu chasseur, puis marcheur, nomade etc. Tous ces bouleversements sociaux entraînant à chaque fois une adaptation de son squelette, de ses muscles.

D'où l'importance de certaines articulations :

-La rotule par exempe qui permet la position debout et la locomotion (mais que sa configuration empêche de faire des mouvements en distorsion), ou bien l'os du coude, qui, arrondi, est naturellement étudié pour faciliter le mouvement du bras ; etc.

Le réflexe, enfin, qui est une contraction nerveuse effectuée en 20 millisecondes dans le haut du corps et en 40 dans le bas.

Monsieur LEBOZEC, surprend tout son auditoire en rappelant que tout mouvement est une perturbation obligatoire de l'équilibre. Une "réaction posturale" (tout comme les battements du coeur ou la respiration) qui provoque chez l'homme une lutte incessante pour rester debout (d'où la fréquence des chutes chez les personnes âgées, de moins en moins stables, on le comprend aisément.)

L'étude de ces phénomènes date du 15 ème siècle en la personne de BORELLI (1608 - 1679) mais les recherches réelles ont débuté au 19ème siècle avec MAREY (1830 - 1904), études que visiblement, monsieur LE BOZEC, homme passionné et passionnant, connaît parfaitement !

Alors qu'au 16ème siècle, on représentait les articulations à l'aide de poulies, leviers et cordages, MAREY fut le premier à habiller de blanc ou de noir des "cobayes", à les faire photographier (souvent par Nadar) et à décrire, puis étudier le processus du mouvement.

Nous avons tous en mémoire cette photographie du sportif effectuant un mouvement continu mais figé sur l'image, ou celle de la colombe ouvrant ses ailes en décomposé.

Toutes ces observations (les os ayant été remplacés par des bâtons, puis peu à peu, équipés de capteurs) ont permis à la science de faire de gros progrés dans les domaines :

- de la prévention routière,

- de la robotique (la biocybernétique... là c'est monsieur LEBOZEC qui le dit...Ne me demandez pas d'expliquer...),

- du cinéma et des jeux-vidéo,

etc.

Pour résumer, MAREY a inventé le calcul du mouvement musculaire.

Ce huitième b'art fort sympathique et instructif se termine comme à l'accoutumée par les questions des personnes présentes ;

notamment celle d'Angéla (dont je vous rappelle qu'avec son association "Autrement dit", elle s'occupe des personnes au foyer).

Concernant le film de TRUFFAUT  : "l'enfant sauvage", Angéla s'interroge sur le fait que Victor, enfant abandonné à l'âge de deux ans, parvient à survivre seul, mais, une fois "adopté", ne peut apprendre à parler. Ce fait serait-il dû à un phénomène mécanique ?

Réponse lui est faite que chez l'homme, les muscles s'adaptent et que passé un certain âge, il est plausible que l'organisme refuse de le faire. Ainsi, chez Victor, les muscles permettant la parole n'ayant pas été développés, ceux-ci se sont atrophiés à jamais.

Hypothèse, donnant ausitôt lieu à un débat, à des arguments qui fusent (c'est ça le b'art des sciences !) :

Pourquoi les nouveaux-nés font -ils des mouvements de marche, pour peu après, tout oublier.

Peut-on croire que la génétique soit chargée d'une culture ancestrale, transmise à son enfant ?

Pourquoi les "membres - fantômes" (c'est à dire les membres emputés) continuent -ils malgré tout à faire souffrir les personnes accidentées ?

Etc.

A bâtons rompus, suggestions, commentaires et réponses sont donnés...

Si vous voulez , vous -aussi, prendre part à ces moments intenses de culture et d'amitié, .. passez nous voir.

Merci mille fois encore à Monsieur LE BOZEC, madame SEUTIN et tous le participants, hommes et femmes, présents à ce huitième b'art des sciences.   

Didier Labille

photos b'art

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Le samedi 22 avril 2006 au Castel  a eu lieu le septième"b'art des sciences" sur le thème :

Comment fonctionnent les orages ?

 Compte rendu du b'art du 22 avril 2006 (par Didier et Michel)  (6éme du nom)

Notre ami Michel LEMISTRE a, de façon très professionnelle et avec beaucoup d'humour, expliqué à l'assemblée attentive, images à l'appui sur son ordinateur, pourquoi et comment se produisent les orages.

Il nous impressionna d'ailleurs très fort d'emblée, en rappelant qu'en France et sur une année, les orages représentent :

-1 million d'impacts de foudre

- 30 morts

- 2 000 animaux tués

- 15 000 départs d'incendies et un grand nombre de lignes et poteaux électriques détruits.

Voilà pourquoi, des scientifiques dont lui, tentent avidement de mieux connaître le processus des orages, comprendre le phénomène de la foudre, et surtout tenter de dompter celle-ci.

Un éclair représente en effet une énergie qu'il qualifia de colossale : L'éclair ne durant pas plus de 25 millièmes de seconde, l'énergie qu'il produit équivaut à 250 millions de Joule ! L'énergie moyenne, totale des orages sur tout le territoire français, pendant un an pourrait alimenter 2500 foyers par jour.

Après nous avoir dit que l'affrontement entre les températures chaudes venant du sol se heurtent à celles très froides de l'atmosphère (il règne une température de - 40° à 15 000 mètres d'altitude), il nous expliqua que la foudre naît essentiellement dans les CUMULONIMBUS, ces nuages lourds et sombres, d'une base située en moyenne à 500 mètres d'altitude et à 10 ou 12 000 mètres pour le sommet.

A l'intérieur de ces nuages : une énergie équivalent à deux ou trois bombes d'Hiroshima !

C'est peut-être un peu pour cela que les avions, quelle que soit leur taille, ont pour consigne de toujours éviter de pénétrer dans ce chaudron...

La foudre est le résultat des fortes charges électriques qui règnent au sein des Cumulonimbus, fortes charges produites en grande partie par le frottement des particules en mouvement dans le nuage (particules de poussière, d'eau liquide et de glace). Il se produit alors une différence de potentiel électrique entre la base du nuage et le sol qui peut atteindre 50 millions de Volt.

Le fort champ électrique ainsi créé, ionise la couche d'air entre le nuage et le sol, il se forme un canal de plasma (l'éclair) dans lequel passe un courant électrique important (environ 100 000 Ampère). Ce canal chauffe et se dilate à une vitesse supérieure à celle du son (passage du mur du son), c'est ce qui produit le grand BOUM !

Michel répartit les effets de la foudre sur l'homme en deux catégories :

Les effets directs :

Les  conséquences sitées au début de ce résumé,

Les impacts et les chocs thermiques (effet JOULE)

Les effets indirects

Les dégâts dus à l'onde de choc (on peut sans difficulté être projeté au sol par la force de la foudre) 

et aux perturbations sur les réseaux électriques (téléviseur, appareils ménagers etc).

Concernant les moyens de protection en vigueur, Michel nous explique qu'outre le paratonnerre cher à Monsieur Benjamin FRANKLIN, instrument efficace car il détourne la foudre vers le sol (par un long câble relié à la terre), il existe des filtres et des éclateurs (2 électrodes séparées qui font disjoncter le compteur en cas de surtension ).

Notre "Benjamin à nous "donne ensuite quelques conseils simples mais prudents :

En montagne :

- Ne jamais se mettre près des parois des rochers ni sous un arbre et encore moins se coucher par terre.

En plaine :

- Ne jamais utiliser de téléphone filaire ; la foudre pouvant électrocuter les correspondants trop près du combiné.

- Ne jamais se mettre près d'un mur ni entrer sous un local à toiture métallique (préférer un bâtiment traditionnel, ou mieux : un véhicule automobile, celui-ci fonctionnant alors comme une "cage de FARADAY")

Enfin, avis à nos amis les animaux : un chien plus petit aura moins de "chance" d'être foudroyé qu'un gros ! (Michel ne précise pas s'il en est de même pour les humains...)

Comparée à d'autres sources d'énergie, la foudre pourrait assûrément être rentable, si l'on savait stocker cette énergie ; car en fait, provoquer les éclairs est chose aisée selon lui. Il suffit de planter des pieux, façon parafoudre, ou envoyer dans le cumulonimbus une fusée munie d'un câble conducteur, pour voir la foudre se précipiter illico. (Un petit coucou ici à notre ami Louis FALAVIGNA qui confirme que ce procédé est utilisé dans certains pays pour sauver les récoltes)

Hélas, et selon ses calculs, il faudrait planter des milliers de pieux (de 10 mètres de haut pour couvrir une surface de 300m²) ou tirer de coûteuses fusées pour récupérer à chaque fois... 10 mégawatts (Pour mémoire, une simple éolienne produit 8 mégawatts, une centrale nucléaire 500 mégawatts).

En fait, la vraie solution, de nos jours toujours utopique, serait de capter DANS le cumulonimbus, cette énergie faramineuse, pour la stocker dans des conténaires, dont nul ne sait encore à quoi ils ressemblent... Dans les années futures, peut-être.

Car à n'en pas douter, la foudre fait partie de ces énergies renouvelables dont il faudra se préoccuper... au même titre que l'énergie solaire, la géothermie, ou l'énergie mécanique des marées - voir à ce sujet, le compte-rendu du b'art animé par Grégory FAUVEAU et Michel PETIT (ci-dessous)-

Les personnes présentes, très intéressées par le sujet, en profitent alors pour harceler Michel de questions (tels des éclairs un soir d'orage..non, là j'en fais un peu trop, mais bon !)

- Pourquoi le micro-ondes chauffe-t-il sans éclairs ni flammes ?

C'est l'agitation des molécules, qui, par impacts, sous l'influence d'une fréquence bien définie (800 Méga Hertz), provoque le réchauffement des éléments liquides.

- Pourquoi voit-on certains orages par temps sec ?

L'orage est comme une grosse lessiveuse qui se remplit d'énergie ; lorsque le sol se refroidit, la lessiveuse "s'éteint". Auparavant, elle a capté dans le ciel, toutes les particules de poussières, de sable chargés de chaleur d'électricité par frottements. Un courant de convection électrique se forme alors et provoque ces éclairs.

- La foudre en boule est-elle une illusion d'optique ?

C'est la réponse que donne Michel car excepté une possible boule de plasma en déplacement, personne n'a de réponse à cette question.

Notre ami Gérard CASSINA se souvient que la foudre a assommé une équipe entière de sportifs sur un terrain. Il se demande comment cela a pu se produire ... Onde de choc lui répond Michel. Car la foudre s'accompagne également de phénomènes autres quer lumineux ou électriques.

- A ma question sur le tonnerre et son déplacement moins rapide que la lumière, Michel  et Monsieur MARTINEZ précisent que la lumière va à 300 000 km/s alors que le son, lui, peine à 330 m/s... Voilà pourquoi on entend le gros BOOOUUUMM du tonnerre, bien après l'impact de la foudre. Cela signifie que l'orage est loin (le son tarde à arriver) ... En cas d'orage proche, impact de foudre et tonnerre sont simultanés.

Voilà ! J'ai essayé dans les grandes lignes de résumer ce sympathique et instructif b'art des sciences.

Je convie toute personne désireuse de passer un agréable moment autour d'un petit verre (sans alcool !) et de s'instruire un peu à se joindre à nous la prochaine fois.

Merci Michel pour ton savoir, ta gentillesse et ta disponibilité.

Didier Labille et Michel Lemistre 

photos b'art

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Le samedi 25 mars 2006 au restaurant asiatique "La Paillote" (54 rue César COLLAVERI 01 43 32 80 01)  a eu lieu le sixième "b'art des sciences" sur le thème :

Effet de serre et réchauffement de la planète.

 Compte rendu du b'art du 25 Mars 2006 (par Didier)  (5éme du nom)

Michel PETIT et Grégory FAUVEAU en experts qu'ils sont, nous ont démontré à quel point notre planète est en danger. Outre les informations alarmistes (mais scientifiquement prouvées) qu'ils nous ont fournies, ils n'ont cessé de marteler ce slogan :

"IL FAUT SENSIBILISER LES HOMMES ET MULTIPLIER L'INFORMATION".

C'est ce que nous tentons de faire ici...

En partant de ces constatations que :  

1- sur la terre, dix des onze dernières années figurent dans la liste des onze années les plus chaudes jamais enregistrées (2005 étant la plus chaude)

2- que les observations directes faites depuis 1958 ont dévoilé un taux de CO² en constante augmentation dépassant largement les maxima observés au cours des 800 000 dernières années (déduction faite à partir de carottages profonds de plusieurs km, sur les continents gelés),

= nul ne peut contester que le réchauffement de la planète est une réalité dont l'homme est responsable, avec son cortège de bouleversements, dont hélas, à long terme, personne ne peut connaître l'impact :

- changement de précipitations (le pourtour méditerranéen étant appelé à devenir plus sec, et la région parisienne, entre autres, frappée de pluies violentes)

- Fonte des glaces de terre provoquant actuellement une élévation de la mer de 2,5 mm par an, soit au bas mot, 30 cm d'ici la fin de notre siècle.

- Floraison précoce et départ tardif des oiseaux migrateurs, nouvelles espèces de poissons dans nos mers, ce qui implique à court terme un bouleversement dans tout l'écosystème. etc.

Avec cette question simple : QU'EST-CE QUI NOUS ATTEND ?

A cette réponse, nos deux amis ont émis plusieurs hypothèses :

Conformément au protocole de Kyoto en 1992 (que les Etats Unis et l'Australie ont refusé..) les états signataires se sont engagés à réduire de 5 % leur émission de CO² (cause la plus prononcée du réchauffement).

Ceci n'étant a priori qu'un point de départ, car dans les 50 ans à venir, il faudrait que les émissions de CO² décroissent  pour obtenir simplement une "stabilisation" de la concentration de ce gaz dans l'atmosphère et donc de la température.

Dores et déjà, on sait que, d'ici à la fin du siècle, les températures sur terre vont augmenter (selon que l'on est optimiste ou non..) de 1,5 ° à ... 5, 8 !!!

Ignorons ici ce que sera alors la qualité de l'air... retenons simplement que voici 20 000 ans (seuls les plus anciens s'en souviennent..), un écart de température de 6° inférieur permettait aux hommes de se rendre en Angleterre à pied, la glaciation ayant fait baisser le niveau des mers et que l'Europe du Nord était couverte de glace.

Un tel bouleversement climatique verrait sans nul doute, près de nos côtes, la disparition du Gulf Steam, courant régulateur.

Enfin, question toute simple : comment les humains feront-ils pour s'adapter à de tels changements et surtout : en sont-ils capables ?

Jamais en effet, l'humanité n'a été confrontée à de tels bouleversements !

Maladies tropicales, accès à l'eau potable devenue plus rare, acidification des eaux  et donc mutation des espèces aquatiques.

Ces modifications sont beaucoup plus rapides que les cycles "glaciaire interglaciaire" dont les causes sont astronomiques et dont les temps caractéristiques se mesurent en dizaines de milliers d'années : la mécanique céleste conduit à des variations faibles, mais lourdes de conséquences, de l'orbite de la Terre autour du Soleil et de l'inclinaison de son axe de rotation sur elle-même par rapport au plan de son orbite..

L'avenir s'inscrira entre deux hypothèses extrêmes :

L'hypothèse numéro 1 (celle qui consiste à croire que les humains ne prennent pas conscience de la situation) fait froid dans le dos (si je puis dire) concernant le réchauffement de la planète...

L'hypothèse numéro 2 : trouver des solutions pour éviter cette catastrophe annoncée.

Et là, outre le fait que chacun peut, s'il le désire faire un petit geste pour l'environnement, c'est une cause mondiale, internationale, qu'il faut développer.

Tout d'abord : tout n'est qu'une question d'énergie.

Transports, chauffage, industrie, agriculture, tout le monde est concerné par les efforts qu'il nous faut faire !

NOUS AVONS TOUS UNE RESPONSABILITE... Tel est le message de nos deux amis scientifiques.

Comment dès lors SAUVER NOTRE PLANETE ?

Tous ensemble : viser d'autres énergies moins polluantes et génératrices de CO²  ; tout en sachant qu'aucune d'entre elles n'est la panacée :

- le nucléaire qui ne participe pas à l'effet de serre, mais soulève certaines objections dont la valeur fait l'objet d'opinions divergentes.

- l'hydroélecticité (qui ne participe pas à l'effet de serre, mais qui reste tributaire des fleuves et rivières)

- les éoliennes ( aléatoires... trop de vent, pas assez..)

- solaire (visiblement et à tort, pas assez exploitées dans nos régions). Le soleil envoie sur la terre plus de 10 000 fois ce dont l'homme a besoin. Si le transport de cette énergie était au point, l'effet de serre serait sûrement amoindri.

- solaire photovoltaïque (bien que ce système soit coûteux et que les cellules employées aient un rendement faible)

Enfin, une source d'énergie prometteuse mais pas encore bien au point : l'énergie mécanique des marées, des courants marins, de la houle.

Et Michel PETIT de citer un scientifique français : Georges CLAUDE (1870-1960), qui a étudié la possibilité d'engendrer de l'énergie à partir de la différence de température qui existe entre les eaux marines de surface et les eaux plus profondes. Plus modestement, on pourrait envisager la climatisation des villes tropicales par de l'eau fraîche pompée depuis les fonds marins.

D'autres propositions sont à l'étude et actuellement expérimentées : celle de stocker le CO² dans des sites naturels aptes à les recevoir comme les puits de pétrole ou de gaz partiellement ou totalement exploités.

Et là, une fois encore est soulevé le problème du temps car une vraie politique écologique scientifique n'a un effet appréciable que sur une longue durée, en l'occurrence plusieurs décennies, alors que les politiciens, (c'est leur faiblesse), et les investisseurs visent des échéances beaucoup plus courtes.. Difficile de concilier les deux...

D'autres pistes proposées par nos amis dans la salle :

- Louis FALAVIGNA qui croit beaucoup aux nanotechnologies... Réponse lui est faite par Grégory que certes la science avance, mais qu'il ne faut surtout pas croire qu'elle pourra tout régler.

... Par contre, l'utilisation de la biomasse pour produire de l'énergie est plus prometteuse.

- Monsieur MARTINEZ, qui interroge nos experts sur le peu d'émissions de gaz à effet de serre de nos centrales nucléaires. Le tout nucléaire serait-il alors une vraie solution écologique ? Ce type d'énergie, rappelons-le, ne pourra qu'être limité dans le temps (le plutonium.. tout comme le pétrole ou les gaz , n'étant pas inépuisable...). Les surgénérateurs permettent cependant de reculer de beaucoup cette échéance.

D'autres sources d'énergie sont évoquées :

- les biocarburants largement utilisés dans des pays comme le Brésil qui disposent de vastes surfaces, mais... pas encore compétitifs dans notre pays.

- l'isolation thermique des maisons, avec les pompes à chaleur très efficaces du point de vue énergétique, (mais pas dans les moeurs...) chauffant en hiver, refroidissant en été,

- et surtout l 'arrêt de l'exploitation du charbon, gros fournisseur de CO²dont hélas, il reste encore une grande quantité dans les sous-sols de pays émergeants, tel la Chine...

Pour conclure : il faut combiner les énergies, et force est de constater que le bilan actuel pour la sauvegarde de notre planète n'est pas brillant...

Individuellement : Chacun à "sa petite échelle" peut agir pour freiner cet afflux de CO².

Ainsi Grégory, de nous présenter un tableau sur lequel il nous explique que les dosettes individuelles de café produisent 4 fois plus de déchets polluants (emballage, transport) qu'un paquet tout simple.

Michel nous engage à utiliser des ampoules basse consommation et prône un impôt sur le carbone, pour inciter chacun a limiter sa consommation de chauffage et à terme, changer d'habitudes.

Madame BEAUREGARD, responsable des commandes de cantine à l'UIFM nous explique que ce ne sera pas simple, puisqu'elle-même, pour des raisons d'hygiène évidente, est tenue de mettre sous film, tous les aliments qu'elle présente aux étudiants, ce qui crée un surcoût certain, et un tonnage de déchets conséquent.

Pour conclure, sont évoqués malgré tout, les récents progrès concernant les produits de grande consommation... Ainsi les "étiquettes énergie" que l'on trouve sur les appareils ménagers ; A indiquant une faible consommation d'énergie sur une échelle allant jusqu'à G (G étant le maximun de pollution et donc bien évidemment un appareil à proscrire d'achat...)

Que dire également du tout automobile et de la consommation à outrance des transports...

Cette conférence s'est cependant achevée sur la note d'espoir que si chacun fait un effort et prend conscience de la situation critique dans laquelle se trouve notre planète, nous pourrons .. peut-être, laisser à nos enfants, une terre sinon propre, du moins, pas trop souillée...

  La soirée s'est poursuivie sur un dîner fort sympathique que nous espérons bien voir se renouveler prochainement...

Didier Labille 

photos b'art

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Le samedi 4 mars 2006 au Castel  a eu lieu le cinquième "b'art des sciences" sur le thème :

Qu'y a-t-il dans notre assiette ?

 Compte rendu du b'art du 4 Mars 2006 (par Didier)  (4éme du nom)

Avis à la population : Bernard Bérigaud et Geneviève Schmitt, que nous remercions une fois encore ici, ont volontairement placé ce b'art sous le signe de la science. C'est pourquoi, lorsque vous lirez le compte-rendu ci-dessous, n'arrêtez pas de respirer, de boire ni de manger... de toute manière, nous n'avons pas le choix...

Par contre, reconnaissons que leur savoir et leurs conseils font que nous sommes fiers d'avoir de tels amis !

Merci à vous deux..

Le premier conseil que Bernard et Geneviève nous ont donné est de nous méfier de l'eau que nous buvons.

Chargée de nitrates (par les engrais que les nappes phréatiques drainent) de pesticides (utilisées pour les cultures), de tous les miasmes qui se répandent dans la nature (excréments des bovins, eaux de pluie souillées par les métaux lourds etc)... il y a peu de chance pour que l'eau que nous buvons ne soit pas comtaminée par un "petit quelque chose " qui nous pourrit la vie !

Que dire de l'eau des villes qui ne court pas aussi vite que l'eau des champs (conseil : laisser couler au moins deux litres d'eau avant de consommer, ceci dans le but de faire disparaître.. sinon diminuer, les particules nocives de plomb, cuivre et autres indésirables habitants...)

Distiller l'eau de mer alors ? Après dégazage des navires, les déversements des mercure égouts et autre cadmium, merci bien !

Buvons du vin donc ! Quer nenni ! Pesticides et adjonctions, foulage et pollution font plus que fiente ni que rage !

Et bien soit, du lait : Erreur grossière, étant donné que l'organisme adulte n'est pas adapté à cette boisson destinée aux enfants.

- En prime, les vaches ingèrent des toxiques

- les aérosols se déposent sur l'herbe que broutent les bovins

- les aliments des vaches sont pétris de fongicides, insecticides

- les cuves dans lesquelles est traité le lait, sont souvent chargées de bactéries et faites en matériaux nocifs pour l'homme.

- les antibiotiques utilisés pour soigner les animaux restent en substance dans le breuvage.

- Enfin, histoire de conclure, les emballages sont souvent constitués de matériaux (aluminium) vecteurs chez l'homme de la maladie de.. ah, la maladie du ..

Ah bon sang, je l'ai sur le bout de la langue... Altzheimer, voilà ! je l'avais oublié.

Pour conclure ce chapitre : l'organisme humain souffre de la pollution et toutes ces maladies qui nous assaillent, tels les cancers, fibromes, tumeurs, ulcers voire impuissance et cécité sont souvent le résultat de consommations impropres ; et Bernard de citer le lindame utile certes pour fabriquer de l'encaustique... mais qui chez l'homme devient fort nocif ; produit, soit-dit en passant autorisé en France à un taux plus fort que de raison (limite = 40 mg / tonne)

D'où ce conseil prudent de ne pas consommer de produits dont on ne connaît pas vraiment l'origine ni les traitements qu'ils ont subis. Favoriser entre autres les produits bio ou récoltés loin (si possible !) de toute source polluante : autoroute, ville, aéroport...

La lune pour cela doit être bien !!!

Quel monde ! Vraiment - parenthèse : l'homme est en train de saborder le navire !!!

Concernant la cuisson, Geneviève préconise de ne pas faire subir aux aliments une température supérieure à 60 ° (notamment les céréales), ceci dans le but de ne pas détruire les principes actifs.

Favoriser également la cuisson électrique, beaucoup plus facile à gérer question température (le gaz est bien plus aléatoire). Cette réponse fut donnée à Sidney GRIMA, notre ami de la télévision La Locale, venu avec son équipe - et nous les remercions - pour faire un reportage.

Sur le thème d'actualité de la grippe aviaire, Bernard nous fit remarquer que malgré la réglementation en vigueur dans notre pays, il n'est pas rare de voir des volatiles "piqués" au distilbostrol, produit toxique qui favorise une croissance rapide des animaux (maturité en 5 semaines au lieu de 3 mois). Il nous réconforta en disant que durant les transports d'animaux, un tiers mouraient souvent, laissant un autre tiers aveugle et le dernier tiers... bon à consommer (slurp !). D'où l'importance de préférer l'achat des poulets fermiers, élevés généralement à l'extérieur et en toute liberté (non loin de l'aéroport, l'usine, la nappe polluée... )

Bon, bon, arrête Bernard !!!

Je dois dire que lorsque Bernard et Genviève ont voulu parler du chocolat, un tollé général les a salués.

NOUS NE VOULONS PAS SAVOIR !!!

Le chocolat, on l'aime. POINT !

D'ailleurs Louis FALAVIGNA, notre grand ami poète, écrivain et homme de théâtre, notre EINSTEIN à nous (voir b'art du 26 novembre ci-desssous) n'a pu s'empêcher, en fin de conférence, de faire remarquer que la durée de vie s'allongeait malgré tout, nonobstant tous ces pesticides que nous ingérons !!

Louis, homme de science mais avant tout épicurien, n'en déplaise à la pollution aime la vie et ...Merde à VAUBAN !

Auquel cas, la réponse de Bernard fut tout aussi Rabelaisienne : "mangeons ce que nous voulons pourvu que ce soit avec plaisir et entre amis !"

Bien vu Bernard. Il nous fallait ça pour nous éviter la syncope privative !

Autres conseils : manger plutôt les aliments crus (excepté pour les personnes souffrant des intestins)

faire germer soi-même les graines dans l'eau  (tournesol, lentilles, pois chiche..)

Préférer le matin un mélange huile d'olive (la meilleure des huiles) avec quelques petites gouttes de citron.

Eviter fruits à queue et céréales, car ce mélange favorise la création d'alcool dans l'organisme... Messieurs qui rentrez chez vous un peu éméchés, quel bel argument !!!

Ne pas consommer non plus en même temps : calcium et magnésium. Préférer une ingesion "décalée" (magnésium le matin / calcium le soir), ceci afin de rester en bonne santé et chercher soi-même à équilibrer son organisme.

Préférer l'eau de source à l'eau minérale (ceci dans le but d'éviter l'arthrose)

Essayer de gratter un os de seiche le matin, ceci afin de remplacer le lait (voir plus haut). Cela donne du calcium (moi, je m'y mets demain !)

Manger du bambou, voire de la presle (il existe des gélules)

Faire cuire sa viande sans matière grasse et ENSUITE mettre un filet d'huile (ceci limitant l'apport de graisse saturées). Les graisses polyinsaturées étant les meilleures (là, je répète bêtement ce que Bernard et Geneviève ont dit... Si vous voulez plus d'infos, contactez-les sur leur site Sylvavita )

etc.  

Enfin, que dire des apprentis sorciers qui préconisent les OGM !

En fait, l'homme lui-même n'est -il pas devenu un mutant à force de consommer tant de produits nocifs à sa santé  ?

Il nous semble dangereux de jouer ainsi avec l'avenir de l'humanité toute entière, de la planète voire de l'univers.

La vache folle et la grippe aviaire devraient, nous semble-t-il, rendre nos dirigeants moins prompts à la bidouille...

Pour finir, Bernard et Geneviève nous conseillent le magasin bio de Montreuil LE ROBINSON

Une fois encore, le b'art des sciences a rempli son rôle de bousculeur d'opinions, de déclencheur d'idées et surtout de rencontre amicale et instructive.

Bon appétit les enfants !

et à samedi 25 mars au restaurant asiatique "la paillote" pour notre b'art sur " Effet de serre et réchauffement de la planète"

PS : c'est décidé, je coupe le chauffage et j'arrête de respirer !

Bien à vous  

Didier Labille 

photos b'art

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Le samedi 21Janvier 2006 au Castel  a eu lieu le quatrième "b'art des sciences" sur le thème :

Planètes, rois Mages et astéroïdes

 Compte rendu du b'art du 21 Janvier  2006 (par Didier)  (4éme du nom)

Ce b'art était avant tout un bon moyen pour se retrouver entre amis, autour d'une galette et d'un verre de cidre. La nouvelle année commençant, il était logique d'évoquer les Rois Mages et la Tradition.

Une fois encore, nos meilleurs voeux de bonheur, de joie et santé à toutes et tous pour 2006 !

Concernant le thème abordé, il s'avère au final que de nos jours encore, le mystère plane quant à l'étoile qui selon la Bible, guida vers Bethléem, les  Rois Mages:

- Melchior ( associé à la vieillesse,  au cadeau de l'or et de l'encens)

- Gaspard ( associé à la jeunesse et également à l'encens)

- Balthazar (associé à l'âge mûr et au continent africain, porteur de la myrrhe)

Ces trois Mages, qui trouvèrent le lieu de naissance du Christ le jour de l'Epiphanie (le 6 janvier) suivirent en effet, selon la Tradition, l'étoile du Levant.

Plusieurs hypothèses ont été émises quant à l'existence de cette "étoile des Mages".

- Une étoile filante ?

Hypothèse vite abandonnée. Une étoile filante ne vit pas assez longtemps pour guider qui que ce soit... (quelques fractions de secondes)

- Une supernova ?

Une étoile en fin de vie explosant au fin fond de l'univers  ? Possible. Les terriens d'alors ayant alors l'impression non pas de la fin d'un astre, mais de la naissance d'une étoile. En ce cas, pourquoi "seuls les Mages" ont-ils aperçu ce phénomène ? (Il ne devait pas manquer à l'époque d'humains curieux levant les yeux au ciel...)

Ce petit commentaire évoque le débat chaleureux que tous les présents à ce b'art ont soulevé concernant nos traditions actuelles : où est-il le temps où chacun discutait avec ses voisins, assis devant sa porte l'été, ou autour d'un bon feu l'hiver... Notre société change, évolue, certes, mais les rapports amicaux et humains en prennent un coup...

- La comète de Halley ? (Paix ait son âme..)

Celle-ci étant passée à proximité de la terre vers l'an 11 avant Jésus - Christ, il n'était pas impossible que ce soit elle... Une fois encore, toute la population du Proche-Orient l'aurait vue.

En fait (et là nous nous faisons l'écho de l'hypothèse que les scientifiques soumettent actuellement) : ce serait en fait une

- "conjonction planétaire"

entre :

La planète Jupiter + la planète Vénus + une étoile très brillante appelée Régulus ( 4ème rue à gauche au fond de l'univers... blague !)

Il semblerait en effet que, l'an 3 et l'an 2 avant la naissance du Christ, ces deux planètes et cette étoile se soient croisées, phénomène rare, créant dans le ciel une luminosité particulière.

Après avoir évoqué l'aspect symbolique de cette étoile, devenue pour les croyants un ange et avant tout une Tradition millénaire, nous avons conclu en évoquant  à bâtons rompus d'autres thèmes passionnants : l'immensité de l'univers, sa constitution microcosmique (protons, neutrons et autres particules notamment solaires) ; nous avons également écouté avec attention Messieurs LEMISTRE et MARTINEZ nous parler du projet ITER et de son fonctionnement.

Nous comptons bien d'ici quelques mois en apprendre encore davantage sur ce thème... 

 Didier Labille 

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Le samedi 26 Novembre 2005 au Castel  a eu lieu le troisième "b'art des sciences" sur le thème :

La drôle de blague de Monsieur EINSTEIN

 Compte rendu du b'art du 26 Novembre (par Didier) (3éme du nom)  

En trois mots,  c'était FA  BU  LEUX  ! Louis FALAVIGNA, (homme de théâtre scientifique, devenu pour la cause homme scientifique de théâtre), nous a démontré preuves à l'appui combien la notion de temps est relative. Devant un tableau noir, et jouant le rôle d'Einstein, face à Monsieur PERRAULT, (principal du collège Léon JOUHAUX, lui-même passionné de comédie) qui lui donnait la réplique sous les traits de Newton, Louis FALAVIGNA a, par des exemples précis et accessibles à toute l'assemblée, donné vie à la mécanique quantique, évoqué la composition de la lumière et revisité le théorème de Pythagore. Ces illustres personnages ainsi représentés, ont, durant plus d'une heure trente, convaincu l'auditoire, outre de leurs talents d'acteurs, du moins que nous sommes peu de choses dans l'univers.

En cette année de la science, et en hommage à Einstein, nos deux amis ont ainsi contribué à faire évoluer les esprits.

Humour et savoir, théâtre et réalité. Ce fut un grand moment.

Le b'art des sciences a été conçu pour que de tels instants illuminent nos esprits. De grands hommes, un bon verre, une assemblée curieuse et le tour est joué. Ajoutez à cela la présence en toute simplicité, au milieu de nos adhérents, de monsieur Alain CALMAT, maire de LIVRY-GARGAN et vous comprendrez, qui que vous soyez, que nous sommes fiers d'être livryens. La "banlieue-est" n'est pas le sanctuaire de la misère, mais un petit électron où circulent avec vigueur : imagination, théâtre et ...science.

Retrouvez l'intégralité de la pièce de Louis FALAVIGNA :  "la drôle de blague que monsieur Einstein nous a faite" sur le site de wikipeda   

Didier Labille 

photos b'art

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Le samedi 8 Octobre 2005 au Castel  a eu lieu le second "b'art des sciences" sur le thème : Médecine et Plantes

 Compte rendu du b'art du 8 octobre (par Angéla)  (2éme du nom)

Spécial : Aromathérapie

Nos adhérents ainsi que de nombreux spectateurs étaient présents, lors de cette séance où Bernard Bérigaud nous fit partager ses connaissances en aromathérapie.  (Il donne des cours d’aromathérapie a Aulnay sous Bois et des cours de Tai-Chi a Livry-Gargan.)

Bernard Bérigaud nous emmène à travers l’Histoire, à la découverte des essences naturelles de plantes.

Il nous raconte les périples des druides pour trouver la bonne plante pour le bon remède :

Un chimiste en parfumerie a découvert par hasard l’effet guérisseur des plantes, il se nommait : Renémory GADEFOSSE .

Bernard Bérigaud alterne ses connaissances scientifiques avec des anecdotes.

"Les plantes ont toujours suscité chez l’homme un grand intérêt"

Le docteur Valnet surnommé « docteur nature » a développé ses connaissances en la question. Encore aujourd’hui de nouvelles plantes sont découvertes ; il en a été répertorié entre 400 à 450 000 mille en France, et d’autres encore sont à découvrir.

A Madagascar, comme ailleurs, disparaît une plante par jour à cause de l’ignorance de l’homme !

Bernard Bérigaud nous dévoile les effets bénéfiques de certaines plantes :

- La feuille d’arnica cicatrise.( Nous avons tous dans notre pharmacie un tube de cette pommade contenant de l’arnica pour soigner les petits bobos.)

- Les Indiens ont découvert que leurs femmes étaient stériles quand elles mangeaient du litospernum. Cette plante à un effet contraceptif.

- Le ravensa ou la teatree soigne le rhume.

- Le citrus aide à la digestion.

- La menthe poivrée aide également à la digestion après un grand repas.

- La cannelle est bénéfique pour ce que l’on appelle les "maux d’automne".

- Le basilic est un destressant qui agit sur les organes comprimés et détend.

- La lavande est également un destressant.

- Le ravana agit contre la grippe

Toutes ces essences ne doivent pas être prises à la légère ;  une trop forte dose peut produire un effet inverse.

Il faut faire très attention à la posologie et ne pas hésiter à demander conseil.

Elles ne doivent en aucun cas être prises dans un quelconque liquide chaud.

C’est sur un sucre ou une goutte au niveau des poignets, par exemple, que ces produits se prennent.

Les plantes sont chauffées sous l’alambic et distillées. Par exemple pour 150 kilos de verveine on obtient 1 litre d’essence naturelle !

Bernard Bérigaud nous met en garde sur l’achat de ces produits. Il est nécessaire que le flacon ne soit pas transparent pour ne pas laisser pénétrer la lumière.

Quelques adresses où l’on peut trouver ces produits se trouvent dans les livres que Bernard Bérigaud a écrits.

En effet certains fabriquants ne respectent pas le temps de préparation nécessaire pour faire une essence présentant tous les aspects bénéfiques.

La différence entre la phytothérapie et l’aromathérapie : l’une est la guérison pas les plantes et l’autre par les essences naturelles des plantes

Quelques références :

Aromathérapie B.A.BA de Bernard Berigaud édition Pardés

B.A.BA Chronobiologie de Bernard Berigaud édition Pardés

Un grand merci à Bernard Bérigaud, Geneviève et à nos adhérents.

Cette séance a suscité de nombreuses questions qui n’ont pu être abordées, faute de temps.

... Ce qui amènera peut être à une autre séance.

Angéla Cumin

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 Compte rendu du b'art du 24 septembre (par Angéla)  (1er du nom)

SOLEIL et ECLIPSE  

Le B’ART des sciences du 24 septembre a été une véritable réussite.

Nos invités, Joël LE BRAS : délégué général du Cirasti ,  Milan Maksimovic : chercheur au département d'astronomie spatiale de l'Observatoire de Paris, spécialisé dans le soleil, Axel VINCENT-RANDONNIER : astronome amateur

nous ont emmenés vers l’univers, tout prés du soleil.

Etaient présents : nos adhérents, certains amateurs, d’autres plus expérimentés et d’autres encore complètement novices en la matière. Mais tous avaient un point commun : en apprendre davantage, assouvir leur curiosité et partager un moment passionnant. Nos invités ont expliqué avec des métaphores et des mots simples les éclipses et les questions que l’on se pose sur le soleil.

Il existe des éclipses totales et des éclipses partielles.

La lune est 400 fois plus petite que le soleil et c’est la distance entre les deux qui donne cette impression de même diamètre.

Le lundi 3 octobre a eu lieu une éclipse partielle. Cette éclipse a été visible jusqu'en Libye. C’était l’éclipse la plus importante depuis des années. Il fut rappelé qu’il était important de porter de lunettes spéciales que l’on pouvait trouver dans le magazine : « astronome magazine ». C’est avec beaucoup d’humour et de pédagogie, que des recettes de construction ont été dévoilées par nos invités.

Construction d’une lunette avec une boîte à chaussures.

Transportés dans leur passions, nos invités nous ont emmenés vers les souvenirs qu’ils avaient de l’éclipse de 1999. La couleur métallique et l’éclairage fantastique qui s’en dégageaient nous faisaient regretter de ne pas avoir assisté à ce spectacle !

Axel nous montrait des images fabuleuses grâce à son ordinateur portable.

Nous avons appris ce qu’était une éclipse grâce à la pédagogie de ces trois invités qui, pour nous expliquer. s’aidaient d’assiettes en carton... et de métaphores.

Pour ceux qui ne le savent pas encore, le changement des saisons est provoqué par l’inclinaison et non par la distance du soleil et de la lune

Les planètes que l’on peut voir à l’œil nu sont :

Jupiter    Saturne   Mars.

Elles se déplacent et sont plus scintillantes qu’une étoile.

Vers 1 heure ou 2 heures du matin on peut observer un point lumineux plus oranger : c’est Mars.

Vénus, que nous appelons l’étoile du berger, est visible à l’aube ou au crépuscule.

Mercure est une planète difficile a observer.

Que sont les tempêtes solaires ?

Ce sont les poussières résultant de la formation du système solaire.

Ce que l’on appelle la couronne c’est l’atmosphère du soleil.

Le soleil est une atmosphère qui s’évapore. Mais rassurez vous il sera avec nous pour des millions d’années encore, alors que d’autres étoiles s’évaporent et disparaissent de nos jours.

Les bourrasques de cette évaporation provoquent des vents solaires responsables de l’érosion à la surface de la terre.

Par exemple nous avons appris que sur Mars il n’y a pas de liquide à cause de l’érosion de cette atmosphère.

L’atmosphère et le champ magnétique de la terre nous protègent des vents solaires sauf en cas de grosses perturbations.

Les conséquences sont ce qui est appelé « l’or boréal » particulièrement visible prés de la latitude. C’est à l’aurore que le phénomène d’une coloration particulière a lieu. Cette coloration dépend de l’énergie des particules.

Le thème est vaste, nous avons dû arrêter la séance avec regret .

Un grand merci à nos invités qui nous ont fait vivre un fabuleux moment !

Angéla Cumin

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