photos b'art 2009 / 2010       [Image]     [Image]

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Compte rendu du b'art du 19 Juin 2010 (49éme du nom)

Constellations et mythologie
avec Didier LABILLE et Sylvain DEBLAINE
(par Didier)
Et bien voilà ! C'était donc le dernier b'art des sciences de la saison ; conférence que Sylvain (que je remercie infiniment de son aide) et moi-même avons eu l'honneur de présenter à un public sympathique, conciliant et chaleureux. Plutôt que de faire une pâle copie de ce qui s'est dit, je mets en lien ici le pdf de ce fameux "Constellations et mythologie".

Cliquez ici  =>"Constellations et mythologie". 

En fait, Sylvain et moi ne sommes pas spécialistes du sujet, mais nous avons toutefois essayé d'être concis : Pourquoi les principales constellations portent -elles ce nom ? A quel personnage ou événement les signes du zodiaque correspondent-ils ? Nous espérons que vous trouverez un quelconque intérêt, vous aussi à feuilleter électroniquement notre dossier.
Je voudrais avant de terminer cette cinquième saison que je qualifierai de passionnante remercier infiniment tous les intervenants, lesquels, nous ont permis de tisser des petits bouts de savoirs et d'amitié ; nombreuses furent les personnes venues les écouter. Merci à ces fidèles auditeurs ! Un petit coucou également à la municipalité de LIVRY- GARGAN qui nous a souvent prêté une salle. Un gros bisou au restaurant franco-indien, dont l'accueil toujours chaleureux nous permet, (après la conférence dans leurs paisibles locaux) de nous régaler de mets ... franco-indiens délicieux !

Je voudrais également saluer les membres de l'association OVS (On Va Sortir) venus assiter à cette dernière conférence. Si, vous aussi, voulez passer de bons moments en région parisiennne, en France, voire dans les départements d'Outre Mer, connectez-vous ! Ils proposent des activités de loisirs, sportifs ou culturels à foison !
Vous trouverez bien sur leur site, une activité à votre goût !

Voilà ! 

J'espère bien retrouver tout le monde la saison prochaine pour fêter comme il se doit ce FESTIVAL HISTORIQUE D'ASTRONOMIE que nous avons initié sur la ville de LIVRY-GARGAN . Si vous avez des idées pour permettre à cette science universelle de rencontrer le succès qu'elle mérite. Contactez-moi !

Bonnes vacances à toutes et tous et :  

à la saison prochaine ! 

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Compte rendu du b'art du 22 Mai 2010 (48éme du nom)

Montmartre en chansons
avec Jean BOSETTI, accompagné au chant par Monique
(par Didier)

Une fois encore, notre ami Jean, que je remercie d'être venu malgré sa santé défaillante, nous a raconté une belle tranche de vie de ce quartier si attachant qu'est Montmartre. Ajoutez à cela la voix envoûtante de Monique interprétant (pas assez souvent à mon avis...) des airs populaires connus, et vous comprendrez qu'une fois encore, ce b'art des sciences avait un petit goût de bonheur. Imaginez : du chant, de la culture, de l'histoire, de l'amitié. Que demander de plus ??
Ah si : de l'humour ! car Jean (n'a-t-il pas honte !!) sait, mieux que personne, raconter des histoires, des anecdotes, souvent à ne pas mettre dans toutes les oreilles. Comment d'ailleurs ne pas évoquer de telles choses en parlant de TOULOUSE LAUTREC, la Goulue, le Chat Noir et autre Lapin Agile ? On savait s'amuser en ce temps-là et ma foi, les mauvais garçons et les autres filles légères ne se posaient pas de questions existentielles...

Montmartre autrefois, site privilégié sur une colline surplombant Lutèce fut longtemps un haut lieu religieux ou temples dédiés à Mars, Jupiter ou autre Mercure, furent peu à peu supplantés, souvent violemment par le culte au Dieu unique. D'où la construction de L'Eglise Saint-Pierre (toujours existante). Notons le célèbre Saint-Clou, relique que les moines de Saint-Denis apportèrent dans le cloître attenant à l'Eglise.

Saint-Denis justement qui, avec Saint Rustique et Saint Eléuthère, furent tous trois décapités devant un temple romain sur la Butte. Que fit Saint-Denis  selon vous ? Il ramassa sa tête et descendit (belle balade !) vers l'endroit où fut donc construite la basilique qui porte son nom.

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L'abbé HILDUIN, au 9ème siècle découvrit une crypte pleine d'ossements (dont on ignore encore l'origine). Lui, en conclut à un antique massacre de chrétiens et il baptisa cette Butte : "Mons martyrium". C'est l'une des origines possibles du mot "Montmartre".

S'ensuivirent de longues années de pélerinage et de ferveur, au cours desquelles , les rois successifs firent beaucoup pour Montmartre :

- Louis VI"Le Gros" (qui, au passage, fit raser le château de LIVRY) installa des bénédictines dans le cloître (nommé "l'Abbaye d'en haut").

- Henri IV, y monta beaucoup... dans tous les sens du terme, non seulement pour prier, mais aussi pour confirmer qu'il était bien un "Vert Galant". Une abbesse qui devait sûrement le confesser laissa de nos jours son nom à un Boulevard : Marie-Madeleine- Gabrielle de ROCHECHOUART.
C'est à cette époque (1534 exactement), qu'Ignace de LOYOLA créa avec quelques autres : la Compagnie de Jésus.

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- François Ier également y développa pélerinages et processions.

- Puis vint le 18ème siècle, avec son cortège de moulins en tous genres, 25 exactement qui alimentaient, entre autre, Paris en farine.

La Révolution passa, au cours de laquelle moines furent dépecés et bâtiments ruinés. Le Martyrium de l'abbé HILDUIN disparut. Seule la rue des Martyrs rappelle son souvenir.

- Napoléon lui-aussi , qui n'aimait pas l'isolement vis à vis de la capitale de cette colline atypique, y fit construire en 1808 une route, nommée tour à tour "Rues des dames" (en souvenir des abbesses), puis "rue du Département", "Rue de l'empereur" et enfin : "Rue LEPIC" (Monique nous interprèta d'ailleurs cette chanson éponyme, de façon magistrale). C'est par cette route que Napoléon fit transporter une dizaine de pièces d'artillerie pour protéger Paris.

- Après l'épisode douloureux (surtout pour eux) des frères DEBRAY qui en 1814 se révoltèrent contre les envahisseurs Russes (le père fut dépecé, coupé en 4 morceaux cloués sur les ailes de son moulin), arrivèrent la Restauration et les Bourbons. Alors naquit Montmartre  : pour se changer les idées, se distraire... mais aussi se cacher dans la galeries creusées sous la colline.

Esprit insurrectionnel, goguettes, absinthe ! Les parisiens, peu à peu, montent sur la Butte pour s'encanailler, faire la fête, prier ou résister. Car aussi paradoxal que cela puisse paraître, le quartier montmartrois est autant lié à la Commune, Thiers et au bain de sang,
qu'au Sacré-Coeur et la foi catholique,
qu'aux estaminets, guinguettes, cabarets et vie légère !

Dès lors, et surtout au 19ème siècle, s'écrira la légende de Montmartre !
Jean évoqua les grands noms que connut la Butte et qui résonnent dans nos têtes comme un pan entier de notre histoire et de notre culture :

- Les peintres : MANET,  MONNET, Van GOGH, CEZANNE, GAUGUIN, RENOIR, UTRILLO,  TOULOUSE-LAUTREC, PICASSO, DUFY, André GILL (à l'origine du fameux "là peint A. Gill" [Image]cabaret devenu "lapin Agile")[Image]

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MONNET

CEZANNE

RENOIR

GAUGUIN

TOULOUSE-LAUTREC

PICASSO

- Les poètes et écrivains : Emile ZOLA, Catulle MENDES, Gérard DE NERVAL, LECONTE DE LISLE, Stéphane MALLARME, Alphonse DAUDET, Charles CROS, Pierre MAC ORLAN, Barbey d'Aurevilly,

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Catulle MENDES

Gérard DE NERVAL

Emile ZOLA

Alphonse DAUDET

Stéphane MALLARME

Pierre MAC ORLAN

- Puis d'autres également qui rendirent célèbre ce quartier : Rodolph SALIS, Aristide BRUANT, Francisque POULBOT, Valentin le désossé, la Goulue,  [Image]Gaston Couté, Jehan RICTUS, Emile GOUDEAU et les Hydropathes !

- Les lieux enfin : le sacré-Coeur... le Moulin de la Galette, le Moulin Rouge, le Chat Noir, la vigne, les escaliers, le Bateau Lavoir, le Funiculaire, la Place du Tertre et ses peintres (et ses américains...) [Image]

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Le moulin de la Galette

Le Bateau Lavoir

Le lapin Agile à la fin du19ème siècle

Le Moulin Rouge

Comment oublier également Roland DORGELES et Francis CARCOT  qui accrochèrent tous deux, un pinceau à la queue d'un âne nommé Lolo, lui faisant faire ce tableau :[Image]

..qu'ils prétendirent être l'oeuvre d'un nommé "JR BORONALI ". (anagramme d'"Aliboron", nom donné à l'âne par Jean de La Fontaine dans ses fables). Les experts, validèrent le chef d'oeuvre, vendu dès lors 30 louis (= 1257euros).

Voilà, mesdames et messieurs, quelle fut la teneur de cette conférence chantée : instants émouvants, inoubliables et populaires.

Nous à Arts et liens, ça on aime !

Merci à toi Jean de ce voyage dans 20 siècles d'Histoire. Montmartre à présent n'a plus de secret pour nous.
Un gros bisou à Monique que nous espérons entendre de nouveau bientôt.

Merci également à Monsieur GUILLAUME, directeur du Conservatoire pour nous avoir ouvert tout grand ses portes !  

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Compte rendu du b'art du 3 Avril 2010 (47éme du nom)

Les médicaments génériques : leur problématique pour tous les intervenants,
du laboratoire pharmaceutique au consommateur

avec Daniel BENSIMON
 Pharmacien au C.H. de SEDAN
(par Daniel et Didier)

Je remercie infiniment Daniel BENSIMON de sa présence et je dirai de sa prestance, à ce si sympathique b'art des sciences . Les questions, commentaires et réactions nombreuses de l'assistance ne l'ont pas destabilisé... La grande classe ! Il nous a brillamment et avec patience expliqué quelles différences fondamentales existaient entre les médicaments, nommés "princeps " et leurs génériques. Générique au pluriel en effet car il n'est pas rare de voir des médicaments copiés par de nombreux laboratoires.

Plutôt que résumer pâlement ses propos, je mets en lien ici sa conférence en soulignant cependant, après l'avoir écouté que :

- Les meilleurs génériques sont ceux que nous percevons comme " efficaces ", et sans risque de confusion et les dangers que nous, consommateurs, avons souvent entendu citer sont en fait le résultat d'une communication insuffisante à notre égard. Nous, patient utilisateur, en fin de chaîne subissons indirectement la guerre financière que se livrent sans merci les laboratoires de princeps et de génériques. Il est clair en effet que des dizaines de milliards sont en jeu, et que cela ne fait pas plaisir aux "concepteurs", de voir leur molécule mise sur le marché, au bout de 20 ans, dans le domaine public (10 ans de fabrication de tests et d'études en laboratoire + 10 ans d'exclusivité.) Il n'est pas rare d'ailleurs de voir de grands laboratoires créer eux-mêmes leur générique, histoire de ne pas perdre trop d'argent.

Car là est le mot : l'argent !

La santé de nos compatriotes est avant tout une question de gros sous. Le trou de la Sécu à boucher, les déremboursements, les obligations qu'ont les professionnels de la santé à réduire les coûts en sont la preuve.

Bien sûr, au départ (tout le monde s'en souvient), on accusait les génériques d'être moins efficaces : des "sous-médicaments". Il est vrai que si les enrobages (c'est à dire ce qui "habille" la molécule) étaient (ou sont encore) sujets à caution, il est vrai que l'expérience, le temps et le bon sens font que maintenant, les récriminations sont moins nombreuses. La molécule (ce qui soigne) est la même, et si parfois des composants "annexes" ont occasionné des dysfonctionnements chez le patient (exemple : des allergies dues à la lactose présente dans l'enrobage du générique... et absente dans le princeps), à présent les problèmes sont bénins (Disons quand même que la biodisponibilité du générique, c'est-à-dire la quantité de substance active atteignant " l'organe cible " a légalement le droit de varier de 20% ! Daniel précise que pour les molécules les plus toxiques, ce pourcentage est sensiblement réduit).

En fait, la méfiance des consommateurs a largement été alimentée par les laboratoires. En prime, la majorité des pharmaciens ne disposent pas de l'intégralité des génériques remplaçant le "médicament". Ils proposent à leur clients un seul générique... Toujours le même ! Imaginez : si l'officine devait stocker, pour chaque médicament, 2, 3, voire 10 médicaments équivalents, ce serait ingérable sur le plan financier et architectural !

Que dire enfin, de la population française vieillissante (moi non !) qui a ses petites habitudes et qui voit d'un mauvais oeil SON médicament changé pour un autre. Avec les réels problèmes que cela pose (on ne retrouve plus dans son armoire à pharmacie LE médicament habituel... Normal : 9 fois sur 10, on oublie de marquer sur la boîte du générique, le princeps qu'il remplace !). En prime, la forme, la taille, voire la couleur et le goût du générique ne correspondent pas à celui que l'on aime. Certaines personnes âgées (moi non !) se trompent même de médicaments, confondent les doses, avec des risques réels.

Là peut-être existe une réflexion à mener, pour rendre encore davantage précises les recherches que mènent les laboratoires et l'état pour limiter les problèmes.

Ce fut vraiment une conférence efficace, utile et instructive; notamment lorsque Daniel fit passer dans l'assistance des boîtes de médicaments génériques, toutes différentes et représentant le même princeps. Fort est de constater que c'est plus la boîte qui change que le médicament lui-même. Les laboratoires fournissent sur l'emballage des précisions concrètes ;certaines obligatoires, d'autres facultatives, mais bien utiles, comme le nom du produit écrit en braille (quelques petits picots que le doigt perçoit au toucher). Le conditionnement également change. Mais au final, c'et bien de santé dont on parle, et après toutes ces années de présence sur la marché, il semble que les génériques ont trouvé leur place.

Pourquoi d'ailleurs acheter plus cher des médicaments identiques (le princeps étant souvent mal remboursé) ? En réalité, c'est bien l'usage et, une fois encore le bon sens qui doivent nous guider, plutôt que les "on dit" ou les opinions toutes faites. Rappelons enfin que les pharmaciens sont des professionnels et qu'il ne faut pas hésiter à les questionner... Voire changer d'officine si par hasard, certains services ne sont pas rendus (comme écrire sur la "boîte générique" qui nous est vendue : la posologie, le nom du médicament princeps, les heures de prise etc.). Certes les pharmaciens ont beaucoup de travail... mais ils ont aussi une mission de proximité rélle auprès des consommateurs et des personnes âgées (pas moi !). N'oublions pas non plus que les laboratoires font souvent le forcing auprès des officines pour que le pharmacien vende "leur générique" plutôt qu'un autre. A chacun de savoir gérer sa confiance...

Merci Daniel pour cette merveilleuse conférence instructive et circonstanciée !

Que dire enfin du dîner qui a suivi, au cours duquel, la vingtaine de personnes présentes ont avec bonne humeur, joie et moult fous rires, apprécié une fois encore les mets délicieux de nos hôtes !

Un petit pardon à Robert MOCHKOWITCH, venu avec son amie écouter la conférence de Daniel ; Robert que je n'avais pas reconnu, lui qui en Septembre 2007, avait fait, au resto indien une fabuleuse conférence sur Tintin et la Science. Pardon pour cet écart de mémoire. Je dois vieillir (Même pas vrai !!)

Petit message également pour Patrick, qui, ne pouvant assiter à cette conférence m'avait fourni une liste de questions sur les génériques. Questions que j'ai transmises à Daniel. J'espère qu'il aura trouvé réponse, dans ce compte-rendu.

Retrouvez ICI la conférence intégrale de Daniel

(Coucou aussi et merci à Agnès, soeur de Daniel, ma collègue d'éducation musicale qui va nous faire dès la saison prochaine une super conférence... Si si !)

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Compte rendu du b'art du 10 Mars 2010 (46éme du nom)

L'eau dans l'Univers avec Alain DORESSOUNDIRAM
(par Didier)

Cette conférence n'était pas à proprement parler un "b'art des sciences" puisqu'elle faisait partie d'un cycle sur l'eau initié par la municipalité, et qu'elle a eu lieu au Château de la forêt (Un petit coucou à madame GUEDJ, responsable des lieux). Alain DORESSOUNDIRAM, astrophysicien à l'Observatoire de Paris, a, devant une assistance intéressée, expliqué l'origine, la composition de l'eau, sa présence sous diverses formes dans l'Univers et enfin l'utilité indispensable de la préserver.
Il est à noter qu'une exposition sur ce thème de l'eau est visible jusqu'à la fin du Mois dans une salle de ce même château. Il faut absolument aller la voir !

Alain DORESSOUNDIRAM a des liens bien spécifiques avec la ville de LIVRY-GARGAN, puisque c'est lui qui a supervisé le spectacle d'astronomie que nous avons présenté au même château de la forêt en mai 2009 : "Voyage coSmique". C'est lui qui a également installé dans les allées du fabuleux parc Lefèvre, "le parcours planétaire" (= la distribution à l'échelle, de 10 panneaux d'exposition. Ces panneaux expliquaient la composition et les caractéristiques du Soleil et des planètes du Système Solaire).
Enfin, c'est avec lui que "Arts et liens" organise pour la saison prochaine : Le FESTIVALASTROLIVRY 2011 : festival historique d'astronomie.

Une grande fête de l'astronomie qui durera de nombreux mois sur la ville.

 Merci à lui !

Rappelons qu'il est l'auteur des ouvrages suivants, que nous vous conseillons bien sûr de vous procurer rapidement !

La ronde mystérieuse des planètes chez Belin
Aux confins du système solaire de Emmanuel Lellouch, Alain Doressoundiram, et André Brahic
Les mystères du soleil, notre étoile de Alain Doressoundiram, Régis Le Cocguen, et Robin

Retrouvez les photos de sa conférence  ici =>

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Compte rendu du b'art du 13 février 2010 (45éme du nom)

Origine et particularités de la langue bretonne avec Franck DUMONT
(par Didier et Franck)

Franck DUMONT est le président du Cercle Celtique Livryen et pour lui, donc, le breton, c'est pas du chinois ! En quelques mots écrits au tableau, et quelques explications bien choisies, il a réussi à communiquer sa passion à la vingtaine de présents attentifs. Soirée hyper sympathique !

Il nous a d'abord expliqué que la langue bretonne fait partie d'un "sous-groupe" de langues indo-européennes, même si peu de mots se ressemblent entre le breton et toutes les autres langues parlées en Europe. Par contre, le breton, parlé en France uniquement à l'ouest (suivre Astérix et Obélix sur la carte...) est bien une langue à part entière. la preuve :  l'Irelande, l'Ecosse, le Pays de Galles (surtout lui) l'emploient, ou du moins emploient une langue celtique proche du breton.
Le Celte, est donc une base solide pour des millions d'habitants, dont quelques milliers chez nous dans les départements du Finistère (textuellement = la fin de la Terre), des Côtes d'armor (= la mer) ou du Morbihan(= la petite mer) (Remarque de Franck : pas en Ille et Vilaine)... Bref dans ce beau coin occidental nommé autrefois la "Petite Bretagne" par opposition à la "Grande Bretagne" (suivre ici la route tracée par Merlin l'Enchanteur, copain du Roi Arthur !).
Franck nous apprend qu'en Espagne même, dans le Nord, en Galice, se parle une langue nommée "gallego", issue de la même racine linguistique.

Une autre preuve : la grammaire qui visiblement arrête (et c'est bien dommage) bon nombre de personnes désirant parler breton.

En voici quelques particularités :

D'abord les lettres Q et X qui n'existent pas dans un aplhabet pourtant par ailleurs parfaitement identique au français.
Remarque de Franck "c'est parce que les bretons sont pudiques" (En plus d'être breton, il a de l'humour !!)

Non en fait, c'est sûrement une question de prononciation car, là-aussi, la langue chante : Le Q est remplacé par un C'H, identique à la "jota" espagnole.

Exemple : le nom très répandu de Le Floc'h (= écuyer) se prononce de façon guttural (comme le j espagnol) (En passant, précison que Le goff, autre nom répandu signifie forgeron)

Autres exemples : le fameux Kouing Amann ( = fabuleux gâteau au beurre) (les gourmands me comprendront) se prononce an (comme dans "amande", mais sans prononce le "de" final) : un "son nasalisé".

Ici Franck nous explique qu'en fait, si la prononciation est bien différente d'une région à l'autre, voire d'un village à l'autre, c'est uniquement dû au fait qu'après la Révolution Française, il était interdit aux autochtones de parler une autre langue que le français (ceci dans un but (j'ajouterai imbécile) d'unifier la langue, en détruisant les cultures locales, et pas essentiellement la bretonne ; fin de message).

Le breton est donc devenu malgré lui une langue parlée, orale, sauvée on ne sait pas trop comment au cours des âges, puisque des générations entières ont été contraintes de l'oublier.

Au passage, merci à toi Franck de glisser par ci par là des petits bouts d'espoir pour que notre identité nationale (tiens, cela me dit quelque chose), s'appuie également sur la joie, la diversité et le melting-pot linguistique (en plus du kouing amann) !

Heureusement, les années 1970 et 1980 ont vu une prise de conscience locale, voire nationale salutaire. Ainsi tout le monde connaît Alan Stivell, de son vrai nom Alan Cochelou. Bon c'est vrai que Stivell, textuellement = la source jaillissante parle davantage à nos oreilles. Un petit coucou à lui s'il lit ces mots. Il a été avec ses fameuses chansons, l'un des sauveurs de la langue bretonne ! Saluons également Francis FAVEREAU qui a dans un ouvrage exceptionnel reconstitué par écrit celle langue orale. Il s'est attelé, pour chaque mot, à lister les différentes prononciations.  Pas simple visiblement !

Exemple des particularités phoniques:  azen Gornek (= âne bâté) se prononcera Gornek dans cette expression, mais avec un K si employé seul ...Kornek

Ki mot original = chien  se prononcera Ar C'hi mot muté = le chien

Là, un échange très drôle et intéressant est survenu entre Franck et une personne bretonne de l'assistance. Tous deux expliquaient que le même mot n'avait pas la même graphie : Ainsi le mot Breizh Atao dont les anciens se souviennent (= Bretagne éternelle) )s'écrit par ici ATAO et par là-bas ATAV mais se prononce de la même manière ATAO

Franck nous explique alors que le breton le plus "pur" au niveau de la prononciation se nomme le Léonard, le Vannetais étant pour lui bien plus difficile à comprendre (un peu la différence sûrement entre l'anglais et l'américain ?).

Franck évoque ensuite le pluriel des noms communs, dont il existe 3 formes :
- pour les choses tra+où = traoù = les choses
- pour les êtres vivants pesk+ed = pesked = les pêcheurs
- pour les métiers kiger+ez = kigerez = les bouchers

Ceci bien sûr, sans compter les exceptions.

Si la conjugaison bretonne est facile, compter est un peu particulier ; on dira :  

Unan = 1
Ugent = 20
Unan warm-ugent = 21

Tregont = 30
Daou Ugent = 40
Hanter kant = 50 (textuellement la moitié de 100)
Unan hag hanter kant = 51 (les unités devant)
Tri ugent = 60
(Ou "Trois vingts")
Pevar ugent = 80
Kant = 100
Ils sont fous ces bretons !

Quelques apports bretons (à ne pas confondre avec les ports bretons !):

Tout le monde connaît le mot baragouiner, qui proviendrait étymologiquement des bretons expatriés autrefois à Paris, qui, ne parlant que leur langue cherchaient , à leur arrivée à la gare Montparnasse : du pain (bara) et du vin (Gwinn)... Sans préciser si c'était :

- du blanc ( = gwenn... qui a donné Gwendolinn ou même Nolwenn  = neige blanche)
- ou du rouge (= gwinn)
Menhir = Pierre longue
Dolmen = table de pierre
Bilig = crêpière bretonne (mot qui, d'après Franck, est devenu célèbre grâce à Mickaël Jackson... Quand je vous disais qu'il avait de l'humour !)
Kig a farz = viande et légumes préparés dans un filet,et cuits dans du bouillon.
le far = gâteau bien connu
La fest noz = fête de la nuit, par opposition à la fest deiz  
le chouchenn = boisson à base d'hydromel (slurp !)
Les bigouden également, coiffes que portent les bretonnes dont Franck explique que la hauteur parfois incroyable correspond à un pied de nez à la révolution française ; ces structures dentellées figurant le clocher des églises catholiques, religion alors interdite elle-aussi.
Remarque : ces coiffes bretonnes bien différentes selon les régions n'ont pas uniquement cette forme allongée, mais gardent malgré tout une beauté et une complexité de fabrication recherchées.

Yann = Jean (prénom interdit dans les années 1950, même à LIVRY-GARGAN, comme en témoigne une personne de l'assistance).

Qui ne connaît pas également le drapeau breton, composé de bandes blanches (représentant les évêchés) et de 11 hermines (l'animal) figurant des saints bretons.

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Un des rares drapeaux (avec celui de Corse, à être noir et blanc)

La langue bretonne a su malgré tout traverser les siècles et il y a fort à parier que peu à peu elle va devenir un centre d'intérêt certain, d'autant que la région de Bretagne (fief autrefois de la très célèbre Anne de Bretagne, épouse du Roi Charles VIII) attire de plus en plus de touristes (C'est ce que regrette d'ailleurs un peu Franck qui y voit plutôt un engouement commercial et financier, lesquels pourraient bien à la longue, dénaturer-c'est le mot- cette belle région fraîche, pure et simple... Il nomme cela la "saintropézisation") . Mais bon, ne gâchons pas notre plaisir, d'avoir sur notre territoire un petit coin si particulier, et apprécions également la présence à LIVRY-GARGAN d'un passionné : Franck !

Et ça, nous, à Arts et liens, on aime ça les passionnés !

Si vous voulez en savoir davantage sur cette langue attachante, sur les traditions bretonnes, plus généralement nommées celtes, n'hésitez pas :

Rendez vous au centre culturel Yves Montand  tous les mardis de 19 heures à 20 heures 30.
Franck y donne des cours d'initiation (accessibles à tous)
Et si vous voulez adhérer à son association  du Cercle Celtique Livryen
 [Image]:
Appelez-le (Il parle français, hihi !) : 06 88 67 17 17
Et quitte à lui faire de la pub, sachez qu'il est imprimeur sur notre ville et qu'il fait du bon boulot !

Merci à toi Franck et Kenavo (mot qui signifie "au revoir" et non bonjour comme le croient les gens ; bonjour se dit Demat)
La soirée s'est terminée comme à l'accoutumée par un excellent repas sympathique (Une petite pensée à notre hôtesse, à qui nous souhaitons un prompt rétablissement...) 

Setu e echu ( = c'est tout et c'est fini !)

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Compte rendu du b'art du 30 Janvier 2010 (44éme du nom)

L'héraldique : la science du blason avec Claude RUTYNA
(par Didier et Claude)

Mon ami Claude RUTYNA a ceci d'exceptionnel : quand il s'intéresse à un phénomène, un fait historique, une tâche quelle qu'elle soit, il a un seul objectif : comprendre, connaître, résoudre. Bref, rien ne peut lui résister. On appelle cela de la persistance, de la constance, de la curiosité, peu importe... Moi je pencherai plutôt pour force de caractère, passion, soif de savoir. Vous l'aurez compris, Claude est un type formidable et je suis fier d'être son ami (avec ou sans Madiran ; on en recausera... Message personnel).

Voilà pourquoi, quand il s'est présenté devant l'assistance studieuse et sympathique, même s'il était un peu anxieux (- Dame, je voudrais vous y voir, parler devant 20 personnes quand ce n'est pas votre habitude ! Surtout pour évoquer un thème aussi riche, historique et complexe que "la science du blason", définition simplifiée de l'héraldique), voilà pourquoi je me suis dit " Hé bien, Claudius, voilà un nouveau challenge pour toi !" Opération réussie. Ce fut FORMIDABLE ! Et vous voulez que je vous dise : il y a fort à parier qu'on le retrouve bientôt au "b'art des sciences" (à LIVRY ou ailleurs) devant l'ordinateur et l'écran pour nous présenter un autre thème : tiens, par exemple " Pourquoi les cathédrales ont été construites en France, dans un créneau de 200 ans et pas plus ! Rien avant ; et plus grand chose après !" Le Moyen-âge, c'est sa passion. Il y a pris goût je vous dis, à observer dans les yeux de l'assistance, l'admiration, la surprise (d'apprendre par exemple que l'héraldique est dérivée du mot "héraut", ou que "le blase"- le nom en argot-  est issu du mot blason lui-même), la bonne humeur et la compréhension de ce qui paraissait si hermétique.

Claude est un vrai maître !

Toujours est-il qu'après sa conférence, tout le monde à présent sait comment créer son propre blason, même si les termes utilisés pour ça sont compliqués.

Tout le monde également sait décortiquer le blason de la ville de LIVRY-GARGAN et ce que ces graphismes désignent :

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Plutôt que de faire un pâle résumé de sa passionnante conférence, j'ai essayé de mettre en ligne le dossier PDF de son intervention.

Je ne sais si vous pourrez l'ouvrir en cliquant ici => Fichier Héraldique

Dans le cas contraire, envoyez-moi un mail , je vous le ferai parvenir par retour en pièce attachée.

Merci à Claude de m'autoriser à diffuser aussi largement l'étude qu'il a si conscienceusement peaufinée
pour le b'art des sciences de LIVRY-GARGAN.

Comme d'habitude, la soirée s'est achevée autour d'un repas chaleureux.

Merci à tous les participants (un petit coucou à Cathy, l'épouse de Claude et à leurs amis ; une grosse bise également à madame GUIDI, que je fus heureux de revoir à cette conférence).

Merci aux autres également bien sûr. C'est agréable de voir que les thèmes proposés intéressent toujours autant, même s'ils sortent un peu de la science pure...

N'hésitez pas à vous joindre à nous : l'amitié, la bonne humeur et le savoir... Voilà notre philosophie.

Merci à toi Claude. Ce fut un grand moment historique.

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Compte rendu du b'art du 12 Décembre 2009 (43éme du nom)

La chanson française des origines à nos jours avec Jean BOSETTI
(par Didier)

Jean Bosetti, que tout le monde connaît à LIVRY-GARGAN, tant il a participé et participe encore à la vie de la commune, a fait devant un public nombreux et conquis, une conférence mémorable ! Pourquoi mémorable ? Et bien pour au moins trois raisons :

- La première (logique) c'est qu'il maîtrise parfaitement le sujet, lui qui a fait donation à la ville de LIVRY-GARGAN de sa collection personnelle de documents musicaux : des partitions, des cartes postales, des livrets, des classeurs entiers dans lesquels il a précieusement, durant ces soixante dernières années, rangé tout ce qui concerne LA  musique française. Il connaît tout cet homme-là ! Du nom des chanteurs des années 1600 à l'auteur d'une vieille rangaine que nous fredonnons sans cesse, mais dont on se dit "bon sang, mais c'est qui donc qui a chanté ce truc-là !!"... Ben ne cherchez plus, demandez à Jean !!

- La deuxième, c'est que Jean a de l'humour à revendre, et qu'il sait avec brio raconter en même temps qu'il nous instruit, des petites anecdotes toutes simples qui égayent les esprits.

- La troisième enfin, : il chante à merveille et je dois dire que le public attend avec impatience que soient mises en ligne (si possible sur ce site) les paroles de la chanson sur la "portablomania" qu'il a chantée à la fin de son intervention, sur l'air de "je ne suis pas bien portant d'Ouvrard". Pourrais-tu, Jean, nous les faire parvenir rapidement ? C'était trop fort !

Un petit coucou également aux quelques amis du groupe musical de LIVRY, qui, avec lui, sont venus sur scène pour interpréter une ou deux chansons populaires (Voir photos sur ce site). Chansons qu'ils ont l'habitude d'entonner dans les maisons de retraite de la région pour égayer le quotidien de nos anciens. Des chanteuses et des chanteurs de coeur ! Là vraiment, j'étais aux anges de les entendre, et visiblement, je n'étais pas le seul.

Je voudrais également faire un petit coucou à l'association "AGIR-RELIANCE", avec laquelle nous nous étions associés pour recevoir notre Jean national. J'espère que nous pourrons rapidement unir de nouveau nos efforts pour organiser d'autres conférences.

Non, vraiment, merci Jean pour ce bon moment instructif et musical que monsieur GUILLAUME, directeur du conservatoire nous a permis d'organiser dans ses locaux. Pardon également au personnel si nous sommes partis avec un peu de retard de ces locaux ! C'est Jean aussi ! C'est de sa faute ! Il chante tout le temps et il envoûte les auditeurs ! (et auditrices). Nous n'avons pas vu le temps passer !

En principe, en Mai, Jean doit nous faire une autre conférence, cette fois sur "Montmartre"... Si d'ici là il a rempli ses fiches ! Quelles fiches, me direz-vous  ?  Et bien en fait, pour faire don à la mairie de tous ses documents, Jean n'a plus que 250 000 fiches à écrire à la main  = l'année de la chanson, le nom de l'interprète ... dans le pire des cas "des interprètes"..., celui du compositeur, de l'arrangeur...

Il me dit qu'il y passe 5 heures par jour !!! Bon courage Jean (et si j'osais, vivement la retraite !)

Merci infiniment à toi , et pour ...conclure, je te souhaite bon rétablissement ! Et oui, car personne n'a remarqué que tu avais deux côtes fêlées ! Quel courage (T'as la rate qui s'dilate, t'as le foie etc.)

Comme à l'accoutumée, la soirée s'est terminée, pour une dizaine de personnes au restaurant franco-indien, où nous avons passé un excellent moment. Je vous engage à venir vous joindre à nous la prochaine fois, à savoir : le 30 janvier avec mon ami Claude RUTYNA, qui évoquera le thème "l'héraldique : la science du blason".

D'ici là, bonnes fêtes à toutes et tous ! 

Retrouvez la conférence de Jean  ici =>

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Compte rendu du b'art du 7 Novembre 2009 (41éme du nom)

Séance de Planétarium au Musée du Bourget  avec Joël LE BRAS
Responsable du secteur astronomie de l'association Planète Sciences

(par Didier)

Cette séance de plané tant attendue a été un grand moment ... universel dirai-je. Nous avons pu observer, en levant les yeux, les milliers d'étoiles que Joël LE BRAS, que je remercie une fois encore ici, a éclairées devant nous. Il faut dire que son professionnalisme n'avait d'égal que la qualité du plané lui-même. En effet, - et peut-être certains ne le savent-ils pas - se trouve, dans le Musée de l'Air et de l'Espace, un dôme remarquable à l'entrée (juste devant la fusée Ariane) ; c'est le Planétarium. N'hésitez pas à vous payer une petite séance planétaire ( 1/2 heure) au cours de laquelle vous verrez aussi bien l'hémisphère Nord que l'hémisphère Sud que les mystères du ciel ! Bon, Joël n'est astronome QUE depuis trente ans, il n'a donc aucun mérite (hihi !) à vous présenter, là où vous voyez un gros tas de points lumineux : Bételgeuse, Aldébaran ou Altaïr. En prime, lorsqu'il vous conduit à l'autre bout de la planète en un tour de ... de magie (et non de machinerie), vous êtes émerveillé ! Quel talent ! Merci Jo !


Petite info :


Le vendredi 7 Mai 2010, "tôt" le matin (je crains le pire) une conjonction exceptionnelle de 4 planètes (Mercure, Jupiter, Vénus et Mars crois-je) va illuminer notre ciel. Fait extrêmement rare et qur Joël nous conseille d'observer. Alors bien sûr, a germé dans l'esprit de Francesco MARANDO, mon complice, collègue et ami, l'idée d'organiser à LIVRY pourquoi pas une "observation commune", avec croissants, café chaud et paires de jumelles. Je vous tiendrai au courant dans les mois à venir, mais  si, déjà, cette idée vous séduit, faites-le moi savoir...

Je remercie infiniment les 50 personnes qui ont participé à cette sortie, en m'excusant auprès d'eux d'avoir mal géré l'emploi du temps, car la visite du Musée que nous devions faire en "extra", a été écourtée pour une raison simple : je pensais que la découverte du Musée devait se faire APRES la conférence... alors que dans l'esprit de Joël, elle devait se faire AVANT. Surtout  que le Musée ferme à 17 heures. J'ai un peu, comment diras-je, allons le mot ? ... merdé quoi. Mille excuses à tous. je ne le ferai plus ! A la prochaine séance de plané, il y aura 100 personnes et nous viendrons à midi (pile).

Un grand merci à Monsieur CALMAT, notre maire, qui a autorisé Messieurs LEBOZEC et ALMERAS  de la mairie de LIVRY-GARGAN à nous fournir un car (et un chauffeur super sympa).  Je les remercie eux aussi pour leur efficacité. C'était un grand moment. Un petit coucou aux élèves du collège Léon JOUHAUX qui ont participé à cette sortie (ils zont été bien sazes) et puis pendant qu'on y est, une petite pensée à notre ami Louis FALAVIGNA qui, avec son épouse Colette, n'ont pu participer à cette sortie pour des raisons de santé : "Bon rétablissement, Louis !" et -soyons fous-, un petit bisou à madame  PUTEAUX, ma grande amie Corézienne.

L'espace, la science, l'amitié et la bonne humeur... c'est Arts et liens.

Joignez-vous à nous !     

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Compte rendu du b'art du 17 Octobre 2009 (40éme du nom)

La physique amusante  avec Louis FALAVIGNA et  Charles HUBERT

(par Didier)

Mais oui ! C'était bien le QUARANTIEME b'art des sciences ! Et cela ne pouvait pas mieux tomber, car nous avons eu à faire à un QUARANTIEME RUGISSANT (et j'écris cela sans rougir...)
D'un côté  notre ami Louis, Louis FALAVIGNA que tout le monde connaît (si ce n'est pas le cas, tapez son nom sur Google...)
, homme de théâtre, comédien écrivain et aussi homme de science.
De l'autre, Charles HUBERT, un scientifique vrai de vrai, qui vous explique avec une telle passion et une telle clarté les sciences physiques
, qu'on se demande comment cela se fait qu'on soit si nul (là je parle pour moi...).

Au milieu: des poèmes, fabuleux ! En alexandrins, d'un contemporain nommé Jacques REDA, qui je l'espère bien lira un jour ces mots, afin qu'il sache à quel point son titre "la physique amusante", a fait causer dans les chaumières !

Achetez- vite son chef d'oeuvre :[Image]

En fait, outre le plaisir que nous avons pris à entendre chacun de nos deux intervenants expliquer à sa façon les phénomènes scientifiques (les trous noirs, le Big Bang) ou simplement commenter des expériences célèbres (Le chat de Schrödinger, le truc de Thomas Young ou les Intriquantes), nous avons eu à faire à une joute verbale (souvent extrêmement drôle) qui laisse à réfléchir :

Comment concilier d'un côté les littéraires (j'en suis, je pense que vous l'aviez compris) qui aiment les roses, la poésie, l'infinie beauté du temps qui passe, les belles phrases et les jolis mots... et de l'autre les scientifiques qui aiment très certainement ces choses-là aussi, mais qui ne peuvent s'empêcher en même temps, de se poser les questions : "Pourquoi la rose a -t-elle des épines ?" ; "Le temps qui passe si vite est-il infini ?"; "Comment se fait-il que le mot opération soit si galvaudé, alors qu'en mathématique il a un sens si fort ?".

Bref les rêveurs et les penseurs, les abstraits et les concrets, etc.

Charles a bien su d'ailleurs faire comprendre à tout le monde que tout ce qui est inexpliqué sur Terre le sera forcément un jour ; ce n'est qu'une question de temps. La science , la vraie, dont tout le monde sait qu'elle est récente, n'est encore qu'à ses balbutiements et si l'on réfléchit bien, l'homme qui est capable de monter sur la Lune, a quand même fait de gros progrès ces derniers siècles... Alors qu'auparavant, on appréhendait la chute du ciel, rien que ça !

Croyez-vous que Louis s'en laisse compter ? Qu'il accepte comme cela de but en blanc que l'on explique, "les raisons du coup de foudre et de l'amour sincère" ? Qu'on arrive, sans sourcilier, ni surtout sans écraser une petite larme d'émotion, à disserter sur "pourquoi le ciel et bleu et les étoiles brillantes" ?  Un poète le scalpel à la main. Voilà, messieurs les scientifiques ce que cela fait, à nous (les poètes et les saltimbanques), vos observations claires, nettes et précises sur la composition chimique de l'air... pardon, de l'oxygène que nous respirons lorsqu'en vacances à la montagne, nous admirons le paysage (pardon, les roches préjurassiques).

Trève de plaisanterie, ces deux conceptions du monde sont sans aucun doute sinon opposées, du moins assez éloignées l'une de l'autre et c'est certainement ce qui fait que chacun se sent davantage littéraire ... ou scientifique. Jacques Reda a fait ce tour de force de concilier les deux, ce qui est, avouons-le, sinon un exploit, du moins un fait exceptionnel. Voici si vous le permettez, (et j'espère que lui-même m'autorisera à vous le présenter) son poème  intitulé

"Le Big bang"   

Ce gros boum qui nous sert à présent de balise
Pour que notre univers ait un commencement,
L'Espace ni le Temps - rien ne le localise
Puisqu'il les a créés par le même firman.
Mais où donc s'est-il fait ensuite la valise
Et comment se peut-il que cet événement
Sans espace ni temps les matérialise
S'il n'en contenait pas un minime ferment ?
Qu'est-ce que ce petit noyau d'énorme masse
Qui sur soi se concentre encore et se fracasse
Faute de supporter la charge de son poids,
Et, comme un fruit, éclate et répand la semence
Des éléments pressés de tenir leurs emplois,
Quand sa fin est le sens d'un drame qui commence ?
A ma façon un peu rustique,
Voici comment je me l'explique :
Les mondes vont d'explosion
En explosion - c'est cyclique-
Par phases d'une expansion
Qui se ralentit puis capote :
La matière tombe en compote,
Se réduit progressivement
En un seul grumeau. L'hypocondre
N'a plus alors de sentiment
Que pour elle-même et s'effondre
Sur soi comme fait le Trou Noir
Qui dévore par désespoir
Tout ce qui se passe à sa portée.
A force de se compresser
Ainsi, la matière entêtée Atteint un seuil où, de nouveau,
Elle éclate comme un cerveau
Sous un subit coup de génie,
Pour une autre cosmogonie
Dans un secteur de l'univers
Vide encore. Des quatre fers
Ayant fracassé le silence,
Irrésistible elle s'élance
Comme un jeune mustang.
Et bing, et bang.

Un poète scientifique, comme notre ami Louis. Merci Jacques REDA pour ces écrits merveilleux. Merci à vous Louis et Charles, amis si différents et pourtant si complices ; ce sont des instants de ce type qui nous font réfléchir et mieux comprendre le monde. Merci également à madame SEUTIN, pour nous avoir accueillis à la Médiathèque et à François MARANDO pour avoir durant toute la soirée, filmé le match... pardon, la conférence.

Pour conclure, je voudrais citer la phrase que je trouve très drôle de mon ami Jean-Louis HUZAR, professeur de Physique, présent au restaurant franco-indien, où nous avons avec un groupe très sympathique terminé comme à l'accoutumée la soirée (Dommage que Louis n'ait pu se joindre à nous. Tel que je les connais, Charles et lui auraient poursuivi leurs joutes).

Jean-Louis m'a dit (et cela, devant tout le monde, mesdames, messieurs)  : "au fond, toi, qui es un littéraire, tu n'es pas si mauvais que ça, puisque tu organises depuis 5 ans le bar des sciences". Et là, j'ai bien compris que si cela avait le goût, l'allure d'un compliment, c'était surtout pour bien certifier que les littéraires sont des petits rigolos. Quand je vous dis que les scientifiques sont des méchants, hihi !

Et bien soit, je le revendique. La science pour moi c'est du chinois, et j'encourage tous les gens comme moi à venir s'instruire un peu en écoutant vos conférences.

A bientôt !

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Compte rendu du b'art du 12 Septembre 2009 (39éme du nom)

Signification de l'image (de la Préhistoire à nos jours)  avec Denis GINGRAS

Notre ami québécois, exceptionnellement de passage à LIVRY.

(par Didier)

Tout d'abord, disons-le : la présence de Denis à LIVRY était un événement exceptionnel (lui qui ce mercredi part en Finlande, Suède et Danemark faire d'autres conférences). Merci donc à lui de ce grand témoignage d'amitié ; d'autant que ce fut un fabuleux moment de savoir, clair et complet !

Denis nous explique tout d'abord, photos sur vidéoprojecteur à l'appui, que le sens de la vision existe certainement chez les animaux, mais que seul, l'homme est capable de représenter, de recréer ce qu'il voit et même (et dirons-nous surtout), d'inventer ce qui n'existe pas.

Ainsi, les peintures rupestres, dont les plus connues en France sont celles tapissant la grotte de LASCAUX, sont dues à l'activité cérébrale de nos ancêtres. Ceux-ci ont témoigné à

leur manière de ce qu'était leur quotidien :

- la chasse des animaux féroces
- leurs croyances et leur représentation du sacré
- leurs reliques.
Toutes ces images qui nous restent, furent réalisées avec leur mains, armées souvent de quelques instruments rudimentaires (terres ocres, bouts de charbon, plantes écrasées,  sang animal ; le tout lié avec de la salive de la graisse animale, de l'urine, bref, rien que du naturel... !)

Ces dessins, ces lignes, ces animaux dont ils dessinaient les contours sur des murs sombres, n'avaient aucune perspective, aucun code réglementé ; cet art ne servait qu'à exprimer, comme ça, dans l'instant, le mode de vie (et quelle vie !) des humains de l'époque. Ces hommes préhistoriques comme on les nomme, plus intuitifs qu'artistes n'avaient que leurs yeux pour voir et leurs mains (souvent mises en pochoirs sur les murs) pour s'exprimer.

Rappelons que les premiers dessins rupestres (rupestre vient du latin rupes qui signifie roche) datent de 40 000 ans en Australie et de 20 000 ans en France.

Vint ensuite L'Egypte, avec son cortège de dessins dans les pyramides, déjà beaucoup plus élaborés, puisque les portraits des pharaons et autres représentations antiques respectaient à la lettre des consignes : notamment le respect des proportions et le mélange des points de vue. Ainsi les têtes étaient -elles dessinées de profil , les yeux de côté et les torses de face. Plus le personnage était dessiné grand, plus cela signifiait son importance dans la hiérarchie sociale.

Les couleurs également, vives et variées, provenant de divers matériaux (pensons au "bleu égyptien", joli mélange artificiel de silicate de cuivre). Ces innovations permirent aux egyptiens de développer avec art, tout leur univers religieux, sociétal et quotidien.

Denis ose même faire le parallèle entre l'art égyptien et le CUBISME du 20 ème siècle, en raison, non seulement de la grande conscience qu'avaient ces hommes antiques de la couleur, mais aussi des formes bien définies qu'ils exposaient sur de simples carrelages.

Denis évoque ensuite le sténopé, instrument de vision simplissime qui permet, grâce à  la lumière s'introduisant dans un petit trou situé sur la paroi d'une boîte, de voir apparaître une image inversée dans cette même boîte.  

[Image]

 Cette projection tridimensionnelle et que visiblement les chinois connaissaient 5 siècles avant Jésus Christ, nous rappelle que pendant longtemps, les hommes n'ont pas été capables de représenter les objets autrement qu'à plat sur un dessin. 

Aristote lui-même décrivit IV siècle avant Jésus Christ, une expérimentation concernant ce fameux sténopé, instrument que visiblement, chacun d'entre nous peut facilement réaliser ! (Je ramasse les objets à la fin de l'heure).

A l'époque de l'antiquité classique, apparaissent la Perspective, avec le point de fuite, mais aussi l'iconographie. Les poteries se développent, sur lesquelles les contours des objets dessinés permettaient une certaine délimitation esthétique de ces objets (souvent en rapport avec la mythologie, la guerre et les dieux).

Ptolémée à son tour écrivit un ouvrage sur l'optique, la réflexion de la lumière (sur des morceaux de verre ; pas encore sur des lentilles...). Denis, en bon camarade qu'il est, nous explique d'ailleurs que Ptolémée qui s'était lourdement trompé sur la disposition des planètes dans l'Univers, a, sur le thème de la réfraction était beaucoup plus sensé (rappelons que Ptolémée pensait que le système solaire tournait autour de la Terre, laquelle était donc le centre du monde...)

Le 24 Août 79 après Jésus Christ (les plus anciens s'en souviennent encore, moi j'étais trop jeune...), le Vésuve, près de Naples, ensevelit les villes de Pompéï et Herculanum. Au XVIIIè siècle, les fouilles effectuées montrèrent que les murs de la ville étaient recouverts de fresques imposantes, dont la plupart effectuées en un matériau extrêmement cher à l'époque : le cinabre rouge (Denis nous annonce qu'il devait être aussi cher que l'or). Cette profusion de dessins, ces innombrables scènes de vie, commandés sans doute par de riches hommes puissants prouvaient à quel point, à l'époque, l'image était importante. Sur les murs, les points de fuite étaient multiples (rappelons que le point de fuite est un point imaginaire destiné à aider le dessinateur à construire son œuvre en perspective).

Denis nous parle ensuite des mosaïques, romaines certes, mais aussi méditerranéennes puisqu'au musée de Tunis, (où il s'est rendu lors d'un de ses nombreux voyages), il a pu voir des petits rectangles de verre de toute beauté, lesquels, associés ensemble, forment de véritables chefs d'oeuvre : portraits, fleurs, scènes animales etc.
Denis ne peut s'empêcher de comparer cette fois aux PIXELS de nos ordinateurs, les morceaux de terre cuite (voire de pierres naturelles colorées) tels des puzzles artistiques.

Denis tient également absolument à parler de la destruction, au cours des siècles (pour des raisons religieuses ou profanes) d'images ou d'oeuvres. Ce que l'on nomme "l'iconoclasme" Quels meilleurs exemples que la réforme luthérienne ( guerre entre catholiques et protestants), la révolution française (au cours de laquelle, sur de nombreux édifices religieux les statues des saints ornant les murs furent souvent décapitées). La révolution bolchévique.

Les hommes sont ainsi qui créent ou détruisent à loisir.

Au Moyen-âge, comme en Egypte, la taille, l'importance des notables se reconnaît à l'oeil nue ! Alors que les gueux, les paysans apparaissent tout petits, eux, ils dominent les tableaux ou les tapisseries  (Pensons aux tapisseries de Bayeux). Apparaissent également à cette époque ce que l'on nomme les Miniatures : des textes écrits (manuscrits), souvent ornés de jolis dessins (les enluminures). Ces oeuvres sont nommées "miniatures", non pas parce qu'elles sont petites, mais bien parce qu'elles sont effectuées avec du MINIUM, rouge calligraphique de l'époque.

Au XVème siècle, l'invention de l'imprimerie par Gutenberg bouleverse les techniques de l'image. D'abord parce que l'impression de toute représentation artistique ou écrite devient plus aisée, mais aussi parce que s'ouvre une ère scientifique nouvelle. Ainsi le peintre hollandais Van EYCK, dès 1434 transforme l'utilisation de la peinture à l'huile en rajoutant dans ses couleurs... de l'essence (à la place de l'oeuf) , donnant ainsi à sa palette, une fluidité bien supérieure. Ensuite, la Perspective devient linéaire (pensons à Léonard de Vinci, mais aussi à Léon Battista Alberti 1404 / 1472) ; l'ingéniérie, l'architecture, les techniques de dessins évoluent. C'est l'époque de l'apparition de la lunette, des loupes, des lentilles (Coucou à Galilée, dont je vous rappelle que 2009 fête les 400 ans de sa première observation du ciel).

Apparaît la camera obscura (présentée dans l'encyclopédie de Diderot) qui  laissera bientôt place à la "lanterne magique".

[Image] [Image]

Planche de l'Encyclopédie de Diderot sur la camera obscura

Une lanterne magique

  Newton, Young démontrent que la lumière est une onde et Nicéphore Niepce en 1822, invente la photographie ("la table servie" est sa première photo, hélas aujourd'hui disparue).

Arrive ensuite Daguerre qui, avec des sels d'argent répartis sur plaque de cuivre parvient à produire des images. Cette machine sera nommée bien évidemment le "Daguerrotype".

C'est dans les années 1890 que la photo rejoindra la peinture, sous l'influence des Impressionnistes. On se rend compte, à cette époque, que la photographie peut en effet, devenir artistique.

Le 17 décembre 1903, les frères Lumière (Louis et Auguste) déposent un brevet photographique. Leur méthode (assemblage successif de sels d'argent, de laque, de grains de fécules colorés (d'où la lentille...) de résine et de plaque de verre, entre autres) sera utilisée de 1907 à 1932. Bien trop chère et peu pratique, elle fut vite remplacée par celle, allemande, nommée ... Alfachrome.

Denis nous rappelle d'ailleurs, concernant la photographie que le numérique a définitivement mis à mal la pellicule argentique, puisque KODAK dont les clics clacs ont accompagné toute notre enfance va définitivement arrêter l'emploi de la pellicule "à faire développer". Gageons que cette nouvelle procurera à certains autant de nostalgie que la disparition de la bougie, de la plume sergent major ou simplement de l'arrêt de la diffusion de la série Dallas à la télé !  Bref, les temps changent, il faut s'adapter...

Pour en revenir à la conférence, Denis nous présente quelques images d'Epinal, lesquelles, au 19 ème siècle, ont marqué les esprits, notamment dans les campagnes où la population à prédominance paysanne ne savait lire. Ces Images, d'où leur succès sans doute, véhiculaient de façon visuelle la pensée de leurs auteurs.

Arrive enfin l'époque moderne, avec l'invention, dans les années 1847 d'un "ordinateur mécanique" par Charles BABBAGE, puis la découverte par l'allemand Wilhelm ROENTGEN des rayons X, nommés ainsi car son découvreur,ne connaissait pas l'origine de ces nouveaux rayons. Cette découverte lui valut le prix Nobel de physique en 1901.  

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L'ordinateur Babbage

Photographie de la main de Anna Bertha Ludwig Roentgen prise le 22 décembre 1895

Dans les années 1920, arrivent la communication à grande échelle, avec la photographie dans les journaux, la reproduction rapide et bien sûr : le "cinéma" (mot d'origine grecque signifiant mouvement).  Edison en 1893 et, une fois encore les frères Lumière ont lié leur nom dans l'histoire à ce procédé révolutionnaire.

Durant les Jeux de Berlin en 1936, 150 000 téléspectateurs eurent la chance d'applaudir devant leur écran le coureur noir américain Jesse OWENS..., lequel ridiculisa Hitler. Non pas parce qu'Hitler courait moins vite, mais parce qu'il préconisait la supériorité de la race aryenne. Tout faux Adolphe !

Arrivent ensuite en 1944 les transistors, puis les ordinateurs qui occupaient des salles entières pour des opérations minimes. Turing et Von Neumamn en sont considérés les inventeurs.

De nos jours, Apple, puis Microsoft (Qui ne connaît Bill Gates !) avec l'apparition du PC en 1980 se font une guerre commerciale sans merci. Ceci a pour effet de voir régulièrement de nouvelles fonctions apparaître. Dernièrement les images en 3 D (= 3 dimensions), les progrès en infographie, qui rendent saisissant de vérité, les jeux vidéo , ou bien des phénomènes divers (reconstitution des dinosaures, d'un tsunami etc.)

Il faut d'ailleurs à ce sujet évoquer Fourier" (1768 / 1830), mathématicien français qui inventa un calcul mathématique connu sous le nom de "la transformée de  Fourier", outil servant à de nombreuses analyses, et que l'informatique utilise encore de nos jours, pour élaborer ses programmes.

Car il faut bien le reconnaître : en 100 ans à peine, l'homme a bouleversé l'idée que les siècles passés se faisaient de l'Image. On ne parle plus que de "virtuel "et notre amie, madame DERMY, (que je salue ici) a posé une excellente question dans la salle : que restera -t-il à nos générations futures comme informations, si le papier n'est plus utilisé ? Comment stocker sur des machines fiables, tout le quotidien du 20 ème et 21 ème siècles (notons déjà que la "disquette "n'existe plus et qu'il est impossible de lire celles que nous possédons dans nos tiroirs car les machines actuelles "ne sont pas équipées" pour la lecture). Il y a en effet un gros risque de voir disparaître des tonnes d'informations. Un comble à l'époque du "tout communication" !

Internet bien sûr est certainement un "sauveur" pour tenter de résoudre ce problème. Internet outil merveilleux (si on l'utilise à bon escient... La preuve, si vous lisez ces mots, c'est bien par son intermédiaire... Merci de votre fidélité !)

Denis conclut en annonçant l'avenir ! Non pas en tant que devin (quoi que, un devin québécois, ça le fait !) mais purement en scientifique raisonnable.
Nous attend, dans les années à venir, n gros mélange à tous les niveaux de l'information : la "fusion des images".

Télédétection, IRM, messageries rapides, images données en 3 dimensions
Prédominence de la téléphonie mobile, associée à Internet

Progrès dans la médecine (notamment pour équiper les aveugles de machines numériques : "des yeux artificiels")
L'Imagerie en 3D beaucoup plus performante et le traitement des images optiques encore plus précis (mémorisation dans des listes infinies d'objets courants)
Ecrans plats (bientôt les télévisions analogiques seront dépassées)

Bref, l'Image de demain n'aura sans doute rien à voir avec celle d'aujourd'hui, et encore moins avec celle d'hier.

Voilà pourquoi, ill faut rester vigilant pour ne pas détruire accidentellement les connaissances que nos ancêtres ont mis tant de temps à accumuler.
Voilà pourquoi il faut se tenir informé des nouvelles découvertes et inventions, pour éviter de perdre le fil de la société.

Notre jeunesse ne peut vivre sans téléphonie, jeux vidéo et télévision. C'est comme ça ! Espérons qu'ils sauront trouver le juste milieu entre le virtuel et la dureté de la réalité.

Merci à toi, Denis pour ces instants gravés (eux) à tout jamais dans nos mémoires.

Nous espérons sincèrement t'entendre à nouveau un de ces jours à LIVRY , où à présent, tu le sais, tu es chez toi !

La soirée s'est terminée en apothéose autour d'un excellent repas indien, au cours duquel notre ami Louis FALAVIGNA nous a régalés de son humour, de ses souvenirs et de son savoir.

Vous l'aurez compris : le b'art des sciences est un lieu où l'on apprend, on passe du bon temps et on se régale. Rejoignez-nous !

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