[Image][Image]Compte rendu du b'art du 19 Octobre 2013  (89éme du nom)[Image]
(par Didier) 


"La vie quotidienne d'une famille livryenne  à la belle époque"   
  avec Jacqueline PUTEAUX
à la Médiathèque René CASSIN Salle Albert DERRIEN
(par Didier )
Madame PUTEAUX, que j'appellerai Jacqueline, d'abord parce que c'est son prénom, mais aussi parce qu'elle est mon amie corrézienne (on est pays, même si nous sommes habitants de LIVRY depuis fort longtemps), a une fois encore, ravi les auditeurs avec sa lecture animée de la vie d'Agathe.
Qui est Agathe ?
Une jeune livryenne inventée par Jacqueline elle-même, et avec laquelle nous avons retracé durant une bonne heure, le quotidien du Livry des années 1898.
L'écraseur, l'usine de plumes, l'usine à plâtre, mais aussi la fête du Lendit de Saint-Denis, les galeries Lafayette et la construction de la Tour Eiffel ; les moeurs sociales, religieuses, politiques et surtout d'hygiène, notamment avec les efforts et les réussites du docteur Lefevre.
Retrouvez un extrait de cette conférence ici >
Il faut dire que notre ville, autrefois insalubre et, comme tout le monde le sait, noyée dans la forêt de Bondy, a subi de grands bouleversements. Comment imaginer qu'un tramway, au départ de la gare de Gargan menait directement à l'Opéra en 50 minutes ?! (une pensée pour Louis-Xavier GARGAN dont le nom a été joint à celui de LIVRY en 1912).
Quelle dure vie que ces femmes qui travaillaient 11 heures par jour pour des salaires, généralement inférieurs à ceux des hommes !
Agathe fut le symbole de toutes ces femmes, nos aïeules, nos ancêtres, disparues, après des vies de souffrances, de luttes, mais aussi de joie et de bonheur, généralement familial.
L'assemblée, après cette lecture riche d'émotions et d'aventures (imaginez lorsqu'Agathe découvrit ces nouvelles révolutions pour les femmes que furent... la machine à coudre et l'électricité !) l'assemblée donc, prit part au débat, se remémorant pour certains les dangers de la poudrerie, les résidus "plâtriers" pénétrant partout dans les maisons (obligeant, même en été, les propriétaires des pavillons naissants à garder fenêtres et portes fermées) ; la fontaine au milieu de la Nationale 3... qui n'en était pas une, mais une belle ligne de chemin de fer à même les habitations.
Grand moment de mémoire et d'amitié.
Merci chère Jacqueline, d'avoir donné naissance à cette petite Agathe et sa famille, mais aussi à un grand moment de plaisir pour tous vos auditeurs attentifs.
Ce fut un b'art des sciences différent des autres, fort et inoubliable, un b'art des sciences : humaines et sociales.
Nous attendons la suite avec impatience !
Nous ne doutons pas que vous saurez, une fois encore, inventer, écrire et faire vivre notre passé... et celui de Livry.