Compte rendu du b'art des
sciences : saison 2012 / 2013
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Compte
rendu du b'art du 15 Juin 2013
(86éme du
nom)
(par Didier et Charles)
"Qu'est-ce qu'un processus asservi ou régulé ? Le monde en est plein !"
avec Charles HUBERT
à la Médiathèque
René CASSIN Salle Albert DERRIEN
Voilà ! la saison 2012 / 2013 est terminée. c'est Charles HUBERT, notre
ami, spécialiste en physique, qui l'a brillamment conclue, avec ce
thème a priori aride pour les novices :
Qu'est-ce qu'un processus asservi ?
Déjà rien que le nom peut prêter à confusion. Un petit tour vers le dictionnaire et les choses paraissent déjà plus simples.
"Asservi" n'est pas pris dans le sens servitude, voire esclavage ou société totalitaire, mais bien dans le sens : automatisation, commande, contrôle ...
Bref
tout ce qui fait que naturellement (chez l'homme) ou mécaniquement,
électroniquement (sur les machines), un procédé "rectifie" le tir,
disons "remet dans le droit chemin".
Exemple très parlant : le thermostat d'un four ou d'un appartement qui régule la température, en s'éteignant ou s'allumant "tout seul".
Et
"remettre dans le droit chemin" est une expression qui résume
bien à elle seule la conférence de Charles, puisqu'il nous a
proposé à l'écran divers schémas présentant les réactions qu'avait une
bicyclette menée - à diverse vitesse, - suivant une route sinueuse ou
droite.
Il est curieux de constater que se produisent alors chez le conducteur, des mouvements imperceptibles pour compenser les écarts, que seules les lois de la physique peuvent expliquer.
Je
voudrais faire ici un petit coucou amical à Monsieur Serge LEBOZEC qui,
en Mai 2006, avait mené une conférence sur le thème des muscles.
Il expliquait alors que notre corps se compose de 500 muscles au moins, dont 75 sont destinés à la posture et au mouvement.
Charles a montré, avec ses schémas simples, que l'homme aussi musclé soit-il, est également largement... asservi.
Etonnant
n'est-ce pas de réfléchir au fait que si l'homme se tient debout, c'est
uniquement parce qu'il compense. Son poids, est intégralement posé sur
les pieds, lesquels, même si on chausse du 45 ne représentent pas une
grande surface d'appui ! Rien ne tient l'homme "par le haut", tout
comme le font les fils d'une marionnette.
Mouvements du guidon,
inclinaisons du corps pour revenir sur la route etc. Les cyclistes ne
se rendent pas compte des efforts qu'ils fournissent pour ne pas tomber
(je ne parle pas de celles et ceux qui font du vélo de salle !).
Ces schémas
donnèrent ensuite dans la salle naissance à une foule de questions
passionnantes, posées par un public connaisseur.
Il est agréable en effet de voir que la physique est un sujet prisé.
Je
vous avouerai que personnellement, j'ai beaucoup de mal à tout saisir,
mais quand je vois un gamin de 13 ans assister sans broncher à la
démonstration de Charles et, ensuite, poser des question pertinentes,
je me dis (d'abord "t'es nul" et ensuite) : "Quel régal que le b'art des sciences".
J'ai
également ici une petite pensée amicale pour Michel LEMISTRE, Louis
FALAVIGNA, jean-Louis HUZAR et Daniel MARTINEZ, quatre adhérents ayant déménagé de
LIVRY, dont les discussions passées sur le thème de la physique sont restées dans les mémoires.
Charles est bien sûr de ceux-là, lui qui a
programmé "à l'ancienne" ses schémas ! Avec un langage basique que
lui-seul dans la salle connaissait. Bien sûr, modeste comme il est, il
vous dira que cela n'a rien de particulier... Il faut bien reconnaître
malgré tout que, de nos jours, avec ses codes simplifiés,
l'informatique n'est plus ce qu'elle était, et les programmeurs moins
sollicités.
Nous avons tous déjà vu les ordinateurs d'autrefois,
gros comme des camions, et pour lesquels il fallait cinquante lignes de
programmation pour écrire sur un papier "bonjour madame" (autant de lignes pour dire "monsieur")
Et bien Charles, vieux trappeur du nouveau monde, aligne sans
broncher, des symboles, des chiffres, des trucs bizarres, appuie
sur Enter et hop, apparaissent à l'écran une courbe rouge représentant
la route, une forme oblongue figurant le cycliste et quelques
pointillés devenus trajectoire.
Epatant.
Comme d'habitude, la soirée s'est achevée au restaurant franco-indien, où notre hôtesse, elle aussi, nous ... a servis ! (Même pas drôle)
Voici le résumé bien plus technique et précis qu'a fait Charles sur le thème de sa conférence : "Qu'est-ce qu'un système asservi ?"
Je vous souhaite de belles bonnes vacances d'été (si possible ensolleillées !!).
A la saison prochaine !
Compte
rendu du b'art du 25 Mai 2013
(85éme du
nom)
(par Didier)
"Proust et la peinture"
avec Henri GUEZ
à la Médiathèque
René CASSIN Salle Albert DERRIEN
Nombreuses sont les personnes que je côtoie à LIVRY-GARGAN qui me font
cette sympathique remarque : "Henri GUEZ ! C'est incroyable la culture
qu'il a !". Personnellement, je confirme en ces termes : "Henri est un
puits de science" et comme je connais son humour, il aimerait sûrement
que je précise "un puits sans fond".
Lui qui anima, voici
quelques années, une conférence sur "L'enfer de DANTE", s'est attaqué
cette fois-ci à un de nos auteurs, dont le moins que l'on puisse dire
est que ses écrits sont vraiment denses : PROUST.
Et, quoi de plus
"simple" pour Henri, lui le président de l'association picturale
livryenne CROBART (lui-même est peintre !) que d'associer deux de ses
passions : Proust et la peinture.
Ce ne fut pas facile pour lui de sélectionner dans "A la recherche du temps perdu", les passages évoquant Elstir, le peintre imaginé par Proust.
D'abord parce que l'oeuvre regorge de descriptions artistiques, mais
aussi parce que Proust y évoque de nombreux et immenses peintres de son
époque, célèbres et "réels". A tel point qu'Henri, qui a tout relu
Proust exprès pour cette conférence, nous a interprété des
extraits du roman, agrémentés d'un diaporama bien senti et choyé : des
tableaux de MANET, BOTTICELLI, CEZANNE, LEONARD DE VINCI, et bien
d'autres. Le texte collant parfaitement aux oeuvres présentées. Je
citerai un dernier peintre : WHISTLER (qui, adoré par
PROUST et dont Henri nous dit que - une fois ôtés le W et le H, restent
l'anagramme d'ELSTIR =istler) Proust, écorché vif par une vie entièrement vouée à sa recherche du temps perdu et à
son héros SWANN, fut un vivant témoin de la société de son époque :
noblesse, bourgeoisie, amours déçues, passions, hommes et femmes
célèbres... Lisez ou relisez Proust... (C'est personnellement ce que je
vais faire durant ces vacances).
Henri suscite un tel intérêt pour
cet auteur, qu'il délimite, cisèle, explique de façon précise et
étonnamment claire des phrases qu'au départ on croyait lourdes et
infinies. Car Proust a la réputation d'un écrivain triste, difficile à
lire et ennuyeux. Henri, lui, nous l'a rendu poétique, surprenant,
inventif et surtout fabuleusement moderne.
Que dire
également des pauses musicales de notre cher Jean BOSETTI, notre CARUSO
livryen, à la voix chaude, envoûtante (et un peu italienne même si non
napolitaine). A la demande d'Henri et pour confirmer de nouveau les
propos de Proust, Jean nous a interprété quelques airs dont "O sole mio". Quel régal pour le public nombreux et conquis.
Quelle
belle équipée que ces deux-là, amis et RITALIENS tous deux (Henri est
également président de cette - historique car ancienne- association
livryenne).
Merci à vous deux de bien nous avoir rappelé qu'il
existe encore, dans notre société devenue folle, des passionnés
passionnants (et drôles !).
Je ne place pas ici la conférence d'Henri et ce, pour deux raisons :
- la première est qu'il va certainement la refaire (sans doute avec nos amis d'Agir- Reliance que je salue ici)
-
la seconde parce que vue la densité de ses recherches, il voudrait
éditer, d'une façon ou d'une autre, la totalité de ses propos. Car il a
fallu trancher (pardon Henri de t'y avoir obligé).
En deux heures, il lui a été impossible d'évoquer toutes les allusions à la peinture faites par Proust dans "A la recherche du temps perdu"
(Merci à madame SEUTIN de nous avoir une fois encore accordé - à la médiathèque- ces deux heures de vraie culture.).
La
soirée s'est terminée comme d'habitude au restaurant fraco-indien, où
comme à l'accoutumée, les participants n'ont pas manqué de se regaler
tout en passant un excellent moment ; ce que je vous conseille de
faire avec nous la fois prochaine.
Vous trouverez sur ce site les photos de cette soirée Photos 2012/ 2013, mais, je ne résiste pas au plaisir d'inclure ci-dessous quelques images et documents légendés.
Merci
à toi Henri de nous avoir fait passer un si bon moment culturel.
Personnellement, c'est toujours avec plaisir que je t'écoute et discute
avec toi. (Un petit coucou à Marta).
Voici tout d'abord un passage, dans lequel Proust décrit des paysages, très semblables à ceux peints par Monet à Giverny :
Afin de montrer que Proust
avait vraiment l’œil du peintre, je vous aurai bien lu un extrait que je trouve
emblématique sur les aubépines, mais j’ai finalement préféré vous en lire un qui semble être la
description du jardin de Giverny aménagé par Claude Monet :
« Mais
plus loin le courant se ralentit, il traverse une propriété dont l’accès était
ouvert au public par celui à qui elle appartenait et qui s’y était complu à des
travaux d’horticulture aquatique, faisant fleurir, dans les petits étangs que
forme la Vivonne, de véritables jardins de nymphéas. Comme les rives étaient à
cet endroit très boisées, les grandes ombres des arbres donnaient à l’eau un
fond qui était habituellement d’un vert sombre mais que parfois, quand nous
rentrions par certains soirs rassérénés d’après-midi orageux, j’ai vu d’un bleu
clair et cru, tirant sut le violet, d’apparence cloisonnée et de goût japonais.
Cà et là, à la surface, rougissait comme une fraise une fleur de nymphéa au
cœur écarlate, blanc sur les bords. Plus loin, les fleurs plus nombreuses
étaient plus pâles, moins lisses, plus grenues, plus plissées, et disposées par
le hasard en enroulement si gracieux qu’on croyait voir flotter à la dérive,
comme après l’effeuillement mélancolique d’une fête galante, des roses
mousseuses en guirlandes dénouées.Ailleurs, un coin semblait
réservé aux espèces communes qui montraient le blanc et le rose proprets de la
julienne, lavés comme de la porcelaine avec un soin domestique, tandis qu’un
peu plus loin, pressées les unes contre les autres en une plate-bande
flottante, on eût dit des pensées des jardins qui étaient venues se poser comme
des papillons leurs ailes bleuâtres et glacées sur l’obliquité transparente de
ce parterre d’eau ; de ce parterre céleste aussi : car il donnait aux
fleurs un sol d’une couleur plus précieuse, plus émouvante que la couleur des
fleurs elles-mêmes ; et, soit que pendant l’après-midi il fît étinceler
sous les nymphéas le kaléidoscope d’un bonheur attentif, silencieux et mobile,
ou qu’il s’emplît vers le soir, comme quelque port lointain, du rose et de la
rêverie du couchant changeant sans cesse pour rester toujours en accord, autour
des corolles de teintes plus fixes, avec ce qu’il y a de plus profond, de plus
fugitif, de plus mystérieux - avec ce
qu’il y a d’infini – dans l’heure, il semblait les avoir fait fleurir en plein
ciel. »
|
 |  |
Voici
à présent deux tableaux : l'un effectué par Alain SALEVOR (professeur
de peinture à CROBART) et représentant Pablo NERUDA (fervent admirateur
de Proust) ;
l'autre par Josiane BAROUDI (élève de CROBART) et figurant madame de Sévigné, contemporaine de Proust.
Enfin
(et je dirai bien sûr), la Vue de Delft de VER MEER, sur lequel on
peut voir le célèbre petit pan de mur jaune, devant lequel s'écroule,
mort Bergotte, l'un des personnages imaginaires de "A la recherche du
temps perdu" . Henri nous dit que ce Bergotte serait en fait, dans
l'esprit de Proust le "vrai" Anatole FRANCE.
Si vous voulez, vous aussi, écouter (ou éditer..) cette fabuleuse conférence sur "Proust et la peinture", contactez-nous !
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013 Compte
rendu du b'art du 13 Avril 2013
(84éme du
nom)
(par Didier)
"L'émancipation des femmes religieuses du Moyen-Âge à la révolution française"
avec Agnès GERHARDS
à la Médiathèque
René CASSIN Salle Albert DERRIEN
Cette
conférence fut exceptionnelle ! Tout d'abord par la qualité
véritablement hors du commun qu'a Agnès GERHARDS d'expliquer à son
public des événements, des faits et des situations historiques, au
départ pas franchement accessibles ; mais aussi par la culture et
le savoir, disons encyclopédique qu'elle maîtrise avec une parfaite
simplicité.
Exceptionnelle, enfin, dirai-je car Agnès, professeur de
Sciences Humaines (autrefois on disait "Histoire - Géographie") est ma
collègue de travail, au collège Léon JOUHAUX, et j'ai réellement eu un
vrai plaisir à l'écouter dans d'autres circonstances qu'habituelles.
Je
remercie au passage (... et même à ceux qui sont sages...) les
collègues de JOUHAUX venus également écouter cette conférence,
et notamment madame DI IORIO, notre sémillante principale.
Coucou à Jean-Pierre et Victoria !
Je remercie
également, évidemment, le nombreux public venu ce samedi écouter
comment, au cours des siècles, les femmes religieuses subissaient (plus qu'elles n'adhéraient à) l'enfermement et la vie monacale que les hommes, les monastères et ordres religieux divers leur imposaient.
Personnellement,
ce fut un vrai choc d'apprendre qu'au cours des longs siècles du
Moyen-âge, voire bien après, les religieuses étaient souvent
contraintes, pour des raisons, financières, familiales ou sociales, à
"prendre le voile", alors qu'elles n'avaient pas la foi.
Entendons-nous
bien, Agnès pas plus que moi, ne sommes subversifs et tentons ici de
salir la religion chrétienne, pas plus que ses fondements (je fais ici
un petit coucou au Père BOIVIN qui nous avait accueillis à la salle paroissiale, le 11 décembre 2011, à
l'initiative de notre ami Louis FALAVIGNA (salut amical à lui et Colette), dans un vrai débat interreligieux (voir ici =>le compte-rendu) et ici =>les photos) . Une pensée également aux représentants des autres religions venus participer !
Non, ce ne fut pas un "procès", mais bel et bien une conférence historique, menée par une enseignante qui sait de quoi elle parle,
puisqu'Agnès GERHARDS est agrégée d'histoire, auteur d'un :Dictionnaire
historique des Ordres religieux (chez Fayard)
Ce dictionnaire est disponible en librairie. Je peux également me faire l'intermédiaire si vous souhaitez l'acquérir (75 euros). Contactez-moi.
A l'aide d'un diaporama extrêmement documenté,
(Merci
à Cyril GABRIEL, professeur de technologie... devinez où... au collège
Léon JOUHAUX... de nous avoir permis de le rendre animé et audio),
Agnès nous a présenté des femmes hors du commun, religieuses,
certaines dès l'âge de 8 ans, comme Hildegarde de BINGEN. Ces
pionnières ont toutes tenté, durant leur vie souvent rude et
incomprise, de donner aux femmes un peu de reconnaissance, de
liberté, nous dirions aujourd'hui d'indépendance, de parité.
Je
me permets d'avoir ici une petite pensée pour toutes ces femmes
d'autrefois, vouées à Dieu, volontairement ou non et dans des ordres
différents
(carmélites, ursulines, filles de la charité,
bénédictine...). Une pensée également à celles d'aujourd'hui. Il
semble que de nos jours la vocation soit de moins en moins soutenue.
Il n'empêche, ces ordres et ces soeurs ont marqué l'histoire.
Merci Agnès de ta brillante intervention. Merci de ta présence, de ta prestance et de ton dévouement.
Avant de conclure, je voudrais remercier de son amicale présence, madame MARINI, adjointe au maire
et Conseillère Générale de Seine- Saint-Denis pour le canton de LIVRY-GARGAN.
Comme
à l'accoutumée, la soirée s'est terminée dans notre sanctuaire habituel
: le restaurant franco-indien, où je vous engage vraiment à vous rendre
un de ces jours,
tant les nourritures terrestres, plus que spirituelles..y sont nombreuses, riches et variées.
Joignez-vous à nous la prochaine fois.
Pour terminer, si vous le permettez, ces deux informations :
1- La CHANSONNETTE organise les 11 et 12 mai 2013 un récital à l'ancienne piscine
sur le thème
HISTOIRE DE FEMMES et de FLEURS.
avec Michel RANDRIA à la guitare
(14 heures - 7 euros). Billets en vente à l'OTSI ou auprès de Gisèle MOLINA 06 33 30 20 41
2- Agnès GERHARDS est également auteur de différents ouvrages que je vous conseille :
La
Société médiévale (éditions MA)
L’abbaye
de Cluny (éditions Complexe)
"Divas"
(Seuil)
"Vous
êtes mes racines et ma couronne" (Zurfluh)
Une fois encore, je peux me faire l'intermédiaire si vous le souhaitez
![[Image]](pict10.jpg)
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013 Compte
rendu du b'art du 23 Mars 2013
(83éme du
nom)
(par Didier)
"Les Exoplanètes"
avec Claude BERGEMER (du Cercle des amateurs d'astronomie)
à la Médiathèque
René CASSIN Salle Albert DERRIEN
Notre
ami Claude BERGEMER fait partie de ces passionnés d'astronomie qui
savent de façon simple et efficace, non seulement vous expliquer des
choses compliquées, mais également vous les faire aimer. Il se dit
astronome amateur. C'est faux ! C'est un vrai pro. Il faut dire
qu'il fut élevé à bonne école, puisqu'il faut partie du Cercle des Amateurs D'astronomie (leur site =>)
(Un
petit coucou à Bernard LHERITIER, et à leur confrère, tous deux
venus hier soir écouter la conférence de Claude, mais également àAlain DORESSOUNDIRAM,
notre parrain astro à Livry, professeur de ces "Cerclophiles")
N'hésitez pas à vous inscrire à ce Cercle, et vous aussi, vous en apprendrez beaucoup sur cette immensité qui nous entoure.
Et tout d'abord, la définition du mot Exoplanète :
C'est une
planète, qui tourne en orbite autour d'une Etoile (généralement...)
autre que la Terre et ailleurs que dans le Système Solaire. D'où leur
nom aussi parfois de planètes extrasolaires.
Si
8 planètes tournent bien autour de notre Soleil (circulez, y a
rien à voir), il existe des milliards d'Exoplanètes supposées, et
, pour l'instant (décembre 2012) 854 homologuées.
Cela fait
froid dans le dos (ou chaud, selon l'Exoplanète que l'on considère)
lorsque l'on sait que certaines sont de la taille de la Terre, voire
plus grosses, même pluis petites (de la taille de la Lune !)
Habitées ? Peut-être. Mais pas sûr, car il faut pour créer une vie, des pré-requis absolument incontournables :
- de l'eau à la surface
- une atmosphère (Arletti y vit peut-être)
- Une vraie stabilité de l'Etoile autour de laquelle gravite cette Exoplanète (Bien sûr certaines Exoplanètes n'ont PAS d'étoile ange gardien !)
- La stabilité également de l'axe de cette l'Exoplanète.
Certaines voient leur parcours s'éloigner de ce que Claude nomme la
"zone habitable" : c'est à dire l'espace dont on sait que les
températures ne sont ni trop élevées ni trop basses, et où l'eau existe
sous forme liquide. Ce qui laisse supposer qu'aucun processus à long
terme ne peut s'y initier.
Les humains sont tout de même très
forts, scientifiquement, lorsque l'on sait que la première des Etoiles
qu'ils ont observée se nomme Alpha Du Centaure (à peine éloignée de
4,22 années lumière ! ; ce qui fait à peu près... 31 000 millions d'années pour y
arriver (En Clio, c'est ça Claude ?... Tu n'as pas dit si c'était Essence ou Diésel !...) , tant il est vrai que si :
- L'unité Astronomique : UA mesure (environ) 150 millions de kilomètres = la distance Terre / Lune
L'année-Lumière (qui est une distance et non une durée ; c'est bon, nous avons bien retenu et ne ferons plus l'erreur),
elle , correspond à la distance que parcourt la lumière dans le vide en
l'espace d'une année soit 10 000 milliards de kilomètres. Belle bête !
Comment s'imaginer la taille de cette immensité qui nous entoure... et ne serait-il pas vraiment temps de cogiter à
comment sauvegarder notre Planète, laquelle apparaît vraiment infinitésimale ?
Claude
évoque les méthodes pour repérer les Exoplanètes. Bien sûr les
différents sondes dans l'Espace nous sont précieuses.
Notamment
le Télescope spatial Kepler, lancé en mars 2009, qui surveille environ
150 000 étoiles dans les Constellations du Cygne et de la Lyre. 150 000
uniquement dans un périmètre que Claude qualifie de "petit" par rapport
à la taille de la Galaxie. Incroyable !
Voici ces méthodes d'observations (pas toutes faciles à comprendre ou expliquer) :
- La méthode des vitesses radiales :
On observe par spectrographie (le plus simple est de vous imaginer le résultat sur un petit papier de votre electrocardiogramme) les éventuels écarts que pourrait faire une Etoile,
si une planète passe près d'elle (et ..."près"... n'est pas un terme d'astronomie)
- La méthode des transits :
Lorsqu'une
planète passe devant son Etoile, elle cache... elle occulte (c'est le
terme) une partie de sa surface, ce qui produit une très faible
diminution de son éclat ; faible, mais suffisamment visible, pour que
sur terre, une armée d'astrophysiciens, astronomes voire astronomes amateurs la captent !
Ce
qui est vértiablement fort, c'est que récemment, cette méthode ne
permettait de voir que les grosses planètes (celles que l'on nomme
Joviennes, car de la taille de Jupiter) ; à présent les observations
sont plus pointues, d'où des découvertes, sinon journalières, du moins
fréquentes.
- La méthode des lentilles gravitationnelles :
Pour
simplifier : l'obervation du "reflet" d''une Etoile passant devant une
autre Etoile bien plus éloignée. Si une planète tourne quelque part,
son reflet est observé.
Citons ici le télescope spatial Hubble qui
en 2006, examina un ensemble de 180 000 étoiles dans le centre de notre
Galaxie (soit à ... 26 000 années lumière !)
- La méthode de l'Imagerie directe :
Clic
clac, la photo prise depuis la Terre (les appareils-photos deviennent
de plus en plus sophistiqués et performants... mais tout de même !)
Bien sûr durant cette conférence Claude
nous présenta un diaporama vraiment complet ; des images récentes
(et parfois humoristiques) de ces Exoplanètes si inquétantes,
lointaines, mais également sources d'espoir, car il ne fait aucun doute
que dans les siècles à venir... que l'on calcule en millards d'années,
notre système solaire... et notre planète... disparaîtront. C'est
incontournable !
D'où l'intérêt pour nos descendants de bien
travailler à l'école pour faire avancer la science et découvrir de
vraies pistes de repli.... (Moi, ma valise est prête !)
Je ne saurais trop vous conseiller de venir vous-aussi écouter Claude lors de ses conférences à venir. C'est passionnant !
La
soirée s'est terminée comme d'habitude au restaurant franco-indien, où
une dizaine de bienheureux ont pu une fois encore refaire le monde,
découvrir,
sinon d'autres Exoplanètes,... de vraies merveilles dans leur assiette.
C'est toujours cela de pris avant la fin du Monde !
Joignez-vous à nous la prochaine fois.
Merci Claude pour cette fabuleuse soirée. A bientôt j'espère !
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013 Compte
rendu du b'art du 9 Février 2013
(82éme du
nom)
(par Didier)
"Richard Coeur de Lion"
avec Jean-Michel MENARD et René ROULON
à la Médiathèque
René CASSIN Salle Albert DERRIEN
Jean-Michel
MENARD, venu spécialement du Limousin pour cette fabuleuse conférence,
a raconté à un public conquis, la vie (la vraie et tumultueuse) de
Richard COEUR DE LION, né en septembre 1157 et mort bêtement dira-t-on, en 1199, à Châlus d'un
trait d'arbalète (le carreau se glissant malencontreusement sous sa
cotte de maille, alors qu'il s'approchait d'une tour visiblement
inoffensive). Lui qui fut Roi d'Angleterre, Duc de Normandie, Duc
d'Aquitaine, Comte de Poitiers, Comte du Maine et Comte d'Anjou,
disparut ainsi, fauché à 42 ans... alors qu'il devait encore mener,
outre les Croisades contre les Infidèles, une lutte de pouvoir avec
Philippe Auguste, Roi de France, mais aussi Jean Sans Terre, son
frère jaloux.
Quel aventurier que ce grand Roi, fils d'Aliénor d'Aquitaine et de Henri II d'Angleterre, si cruel disait-on, mais au Courage de Lion,
chevalier prestigieux, fin stratège, mais aussi Troubadour et compositeur de talent !
Cette conférence agrémentée d'une exposition vraiment impressionnante d'armes et costumes de l'époque vaut vraiment le détour !
Merci à madame SEUTIN responsable de la médiathèque de nous avoir permis de l'admirer dans ses murs.
Ces
casques, ces armes, rutilantes (et répliques parfaites de l'époque
Richard COEUR DE LION ) nous apprennent beaucoup sur les moeurs de ces
chevaliers
(ils devaient être très forts pour porter sur eux des
tee-shirt... en acier...), des heaumes de fer, et également des cuirasses pour un poids total de 40 à 50 kilos.
Paix également à l'âme des chevaux qui les véhiculaient au combat...
Il
est rare, au B'art des Sciences, d'avoir ainsi la posibilité de voir le
passé, de toucher l'Histoire. Voilà pourquoi, nous sommes très
reconnaissants à Jean-Michel et René de nous avoir pour quelques heures
transporté si loin et avec tant de talent (et d'humour).
Il faut absolument, si vous avez des enfants sous la main (écoles, centres de loisirs, médiathèques...) solliciter :
L'association "ASPEL-les amis de Lastours"pour les faire venir... eux, leur conférence... leurs armes, ...
leurs mannequins costumés... et leur accent du Limousin, si chantant et
gai !
Merci les amis.
Comme
à l'accoutumée, une troupe (armée de fourchettes et couteaux) s'est
retrouvée au restaurant franco-indien, où nous avons à belles dents,
déchiré, (outre nos ennemis poulet tandori et crevettes épicées), de
savoureux desserts glacés z'ou de semoule...
Venez au combat avec nous la prochaine fois !
Un petit coucou ici à Claude Bernardi, le "Monsieur Loyal Corse de la ville de Livry-Gargan".. (je suis sûr que ce surnom le fera réagir - lol).
Une
chaleureuse pensée aux associations AGIR-RELIANCE et la CHANSONNETTE
(avec lesquelles nous prévoyons une grande fête commune la saison
prochaine).
Un merci également aux autres présents (coucou aux OVésiens).
A la prochaine !
![[Image]](pict10.jpg)
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013 Compte
rendu du b'art du 19 Janvier 2013
(81éme du
nom)
(par Didier)
"Séance de planétarium Virtuel"
avec Joël LE BRAS
à L'orangerie du CHATEAU DE LA
FORET
C'est
sous la neige, hiver oblige, que Joël LE BRAS, notre copain de toujours
est venu à LIVRY, faire sa GIGANTESQUE séance de planétarium virtuel !
-
Copain de toujours car c'est lui qui, en septembre 2005, avait ouvert
notre premier "B'art des sciences" sur le thème "les éclipses".
Souvenir mémorable ! Un petit coucou à son acolyte Milan
MAKSIMOVITCH, ainsi qu'à Axel-Vincent RANDONNIER (et sa petite
famille), lui-même conférencier de la Première !!
C'était aujourd'hui la conférence numéro 81. C'est dire si la Lune a eu le temps de passer et repasser au-dessus de nos têtes !
-
Le Planétarium virtuel, Joël, c'est son ... univers, également,...
puisque c'est lui qui, tout au long de l'année, s'occupe au Musée de
L'Air et Du Bourget, de ce fameux Planétarium que l'on aperçoit en
entrant, un grand dôme avec marqué dessus PLANETARIUM... Rusé Joël !
Comme ça on sait que, pour une modique somme, on peut s'installer et voir les étoiles, les Planètes, les Constellations et tout le reste.
Retrouvez sur notre site, le compte-rendu de la visite que nous lui avions faites au Bourget, en Novembre 2009 : ici => (plutôt en fin de page écran)
Comment peut-on réaliser ce qui se passe au-dessus de nos têtes, lorsque l'on observe, bien assis et au chaud, cette immensité qu'est notre Galaxie ?
A l'aide du logiciel STELLARIUM (Nota : logiciel gratuit, accessible à tout le monde depuis le Net),
Joël jongle avec les heures, les pôles, les étoiles, les points
cardinaux, les latitudes, longitudes... Bref tout ce qui façonne la
science de l'Univers ; et il nous présente, toujours avec humour, ce
qu'en vérité, il voulait nous expliquer.
Car il ne laisse rien au hasard.
Sa
conférence "Planétarium virtuel" est bien au point, et, si, parmi les
lecteurs de ce compte-rendu, que j'espère nombreux, se trouvent des
enseignants, des responsables de centres de loisirs ou autres
administrations similaires, j'ai un conseil à vous donner : FAITES VITE
VENIR JOEL pour une séance animée.
D'un clic il vous montre les
représentations mythologiques des constellations (la grande Ourse,
c'est vraiment une grande Ourse ; les signes du zodiaque sont bien
réels : la Vierge ressemble à un Vierge (enfin, je crois) ; le Lion à un Lion !! En prime, il vous explique d'où vient cette légende.
Jupiter ?
Pas
de problème. Par ici messieurs dames ! Notez au passage (et même à ceux
qui sont sages) les satellites que Galilée a été le premier à observer
! Tiens Galilée, justement, qui parce qu'il n'avait pas de matériel
performant a... etc, etc.
Joël est tombé petit dans la potion
astronomique et simplement, gentiment, il nous fait partager sa
passion, ses connaissances.
Juste un mot (GROS MECHANT) : il
n'arrête pas de dire du mal des enseignants qui au fond, n'y
connaissent pas grand chose et cela le chagrine :
- Comment osent-ils dire que le Soleil se lève à l'Est et se couche à L'Ouest ?
Une manip avec Stellarium et il nous prouve que ce n'est pas toujours vrai.
-
Les enseignants disent que l'année dure 365 jours ! Ah ça alors,
comment osent-ils ? Et hop, voilà sur l'écran géant de l'Orangerie
(Merci à madame GUEDJ de nous y avoir accueillis), une petite
explication sur les mouvements de la Lune qui prouvent que ce n'est
pas"tout à fait" juste...
Bref, on lui pardonne d'être (comme les
vrais scientifiques), sinon pointilleux, du moins strict dans ses
explications... et c'est tout ce que l'on demande à un vrai PRO !
Joël est également un poète (auteur de "Ceci n'est pas un recueil" (Poésie)
Editions
LULU
"Accrochages" (Nouvelles) Editions LULU
) et vraiment, c'est un personnage haut en couleur que vous devez absolument rencontrer un jour.
C'est
un peu pour cela que je suis en train, pour les conférences de la
saison prochaine, de voir avec lui comment il pourra intervenir à
LIVRY.
Scoop : Il viendra en Janvier 2014, nous parler d'une autre de ses passions : LA MONTAGNE.
Merci Joël de ta présence et de ton amitié.
Je vous le répète : si vous voulez organiser des conférences, ateliers, stages astro ou plané... Contactez-le !
Comme
d'habitude, après la conférence, quelques habitués se sont rendus au
restaurant Franco-Indien, où nous avons passé un excellent moment...
que je vous invite à partager avec la nous la prochaine fois !
Une fois encore : BONNE ANNEE 2013
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013 Compte
rendu du b'art du 15 Décembre 2012
(80éme du
nom)
(par Didier)
"Les cadrans solaires"
avec Gérard OUDENOT
à la Médiathèque
René CASSIN Salle Albert DERRIEN
A
l'occasion de cet anniversaire - notre 80 ème b'art des sciences- nous
avons été très heureux d'accueillir Gérard OUDENOT (et sa charmante
épouse). Il faut dire que depuis quelques années, notamment à
l'occasion du FESTIVALASTROLIVRY que nous avions organisé début 2011,
Gérard est toujours resté attentif à notre parcours. Toujours
volontaire pour une intervention ou un conseil. Un passionné. Il faut
dire que lui, qui, pendant plus de trente années fut directeur
de l'astronomie au Palais de la Découverte, est un grand spécialiste
des cadrans solaires.
Ce fut donc non seulement une joie de le recevoir, mais également un vrai plaisir d'écouter sa conférence.
Les
cadrans solaires existent, (même si aucune date réelle précise n'est
avancée), depuis l'Antiquité et, fait intéressant, se
présentent sous d'innombrables formes, du simple gnomon au cadran
gigantesque. Citons ici le plus grand cadran solaire en France : celui
qui tapisse le barrage du Castillon près de Castellane 115 mètres de
haut ; 13 000m² de surface ! Belle bête !
(Un petit coucou à Roland LEHOUQ et Denis SAVOIE)
Plutôt
que de faire des grandes paroles, je vous invite à aller voir le
diaporama que Gérard a eu la gentillesse de nous laisser. Vous y
trouverez des merveilles de science, mais également de beauté. Car les
cadrans sont vraiment étonnants :
Constamment présents dans
l'Histoire des hommes, ce sont des instruments mathématiques,
scientifiques, astronomiques etc... qui témoignent du temps qui passe
et donc de la continuité de la vie mais ils permettent, également à ces
mêmes humains, d'exprimer art, passion, poésie et imagination.
Peu d'objets, instruments ou créations permettent à la fois de se sentir poète ou scientifique.
Arrêtons-nous ici sur cette remarque.
Au
cours de nos nombreux b'arts des sciences, une constatation nous est
apparue : chacun de nous a des passions, des centres d'intérêt variés ;
c'est un fait.
Or, en creusant un peu, on se rend compte que nos goûts suivent deux chemins distincts : la "science" ou la "littérature".
Relisez sur ce site le compte-rendu que j'avais fait lors de notre 40ème b'art des sciences sur le thème "LA PHYSIQUE AMUSANTE"
(à
partir de l'ouvrage éponyme de Jacques REDA. Un recueil de poésies que
je vous recommande. Jacques REDA "explique"... en alexandrins : les
Trous Noirs, la grande Ourse, le chat de Schrödinger etc.)
Louis
FALAVIGNA (que je salue ici), notre conférencier poète, avait alors
donné la réplique à notre homme de sciences Charles HUBERT.
D'un côté le littéraire, de l'autre le physicien. Leurs joutes verbales furent mémorables, follement drôles.
Et
bien ce fut la même chose au restaurant franco-indien après la
conférence. Charles HUBERT et madame OUDENOT ont défendu chacun leur
conception du cadran solaire (et entre autre de la Liberté). Que de
bonheur ! Quels souvenirs.
Franchement, le b'art des sciences, c'est
une conférence... mais aussi des moments inoubliables de culture, de
gaieté et d'amitié.
Rejoignez-nous ; vous ne le regretterez pas !
Merci Gérard pour cette conférence imagée que vous avez mené si calmement et avec humour.
Je me permets ici de lancer un petit appel car Gérard répertorie tous les cadrans solaires existant en France.
Si vous en connaissez, n'hésitez pas à nous les soumettre (on ne sait jamais ; le vôtre lui aura peut-être échappé !)
Pour
conclure, je voudrais également saluer ici des personnalités que le
b'art des sciences m'a fait connaître et qui ont, eux-aussi un intérêt
profond pour les cadrans solaires :
Tout d'abord Alain FERREIRA et
Jean-Louis HEUDIER, qui lors du FESTIVALASTROLIVRY s'étaient proposés
de venir pour tapisser LIVRY-GARGAN de cadrans solaires.
Cela n'a pas pu se faire. Je le regrette vraiment.
Je salue également la SAF (Société Astronomique de France) dont la section cadrans solaires vous apprendra sûrement à en concevoir vous-même !
Un
grand salut ici à Jean-Luc BOUTOLLEAU et Cyrille VARNIER, mes copains
saintongeais, que j'ai un peu perdu de vue, mais dont je suis bien
certain qu'ils continuent à lire l'heure à travers leurs créations solaires (Une petite pensée pour le Tonton).
Un
dernier bisou enfin à Laurence GUIDICELLI à qui je pense souvent
et qui a grandement permis (avec Christian LARCHER) à ce que le "B'art
des Sciences" de LIVRY-GARGAN fête aujourd'hui ses 80 bougies
(...mensuelles... faut pas exagérer !) ![[Image]](pict675.jpg)
Le temps passe, et c'est comme ça... alors autant le passer du mieux possible...
Joignez-vous à nous !
JOYEUX NOEL à TOUTES et TOUS !
Le diaporama de Gérard OUDENOT sur les CADRANS SOLAIRES => ici
![[Image]](pict10.jpg)
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013 Compte
rendu du b'art du 17 Novembre 2012
(79éme du
nom)
(par Didier)
"Calendrier Maya et 21 décembre 2012 : la fin d'un monde ?"
avec Elise FERRAN
à la Médiathèque
René CASSINSalle Albert DERRIEN Le site d'Elise FERRAN
Elise
Ferran est une charmante jeune femme passionnée par la culture et la
civilisation des Mayas. A tel point qu'elle en est devenue une vraie
spécialiste incontournable en France. D'où sa venue à LIVRY-GARGAN ! Il n'était en effet pas
question de passer à côté de cette fin du monde annoncée sans en
connaître les tenants et les aboutissants...
Elise Ferran a donc
expliqué, à un public nombreux et attentif (et un peu inquiet peut-être
au début), ce qu'il en est de ce gros battage médiatique autour du 21
décembre 2012.
Elle qui vécut longtemps dans ces régions d'Amérique centrale, et qui possède le titre de Docteur en Anthropologie Sociale (de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris) connaît donc parfaitement le sujet, et, en conférencière hors-pair, a su insuffler dans notre médiathèque
accueillante et douillette (merci madame SEUTIN) un petit air
d'archéologie, d'histoire et de culture lointaine.
Elle a tout d'abord évoqué le mythe de la création dans la civilisation maya.
A
l'origine, les dieux avaient façonné un monde immobile, constitué
uniquement d'océan, de ciel et d'obscurité. Afin de le rendre un peu
plus...vivant, ces mêmes Divinités originelles ont dit "Terre" et ont
fait jaillir les fleuves, les montagnes, la végétation et les forêts..
Eléments dont ils se rendirent compte qu'il fallait les peupler !
Apparurent
alors les "premiers êtres" : les animaux, dont le jaguar (pas question
de puma ni de lynx dans ces contrées) les cerfs, les daims, les
oiseaux, (dont le magnifique quetzal aux plumes prisées par les grands
rois mayas). Naquit également le dindon sauvage (Elise nous dit avoir souvent vu ces volatiles dans les forêts qu'elle a eu la chance de traverser
durant ses séjours. Elle nous rappelle en outre que le mot "dindon" est
intiment lié, étymologiquement à l'Inde que croyait découvrir
Christophe Colomb en accostant en... Amérique. C'était en 1492).
Chaque
animal trouva dès lors sa place dans cet univers végétal ; les uns
sortant la nuit, d'autres le jour, si bien qu'aucun ne communiquait !
Les
Dieux décidèrent donc de créer la première humanité : des hommes faits
de terre (des poteries) ; lesquels, aveugles et immobiles - on le
comprend- ne bavardaient pas davantage !
Comment dès lors peupler la terre ?
Furent
donc conçus les "hommes faits de bois". Or ceux-ci, pas reconnaissants
du tout, oublièrent leur créateur. S'abattit alors sur eux un déluge
d'eau et de résine.
Un grand nombre de ces mécréants périrent. Seuls
quelques-uns plus agiles sans doute survécurent en grimpant dans les
arbres, où on les retrouve aujourd'hui : ce sont les singes
(notamment les singes hurleurs : Elise nous dit que ce surnom n'est pas
galvaudé car lorsqu'ils crient, cela s'entend !!).
Les Divinités imaginèrent alors les hommes faits de maïs : les humains actuels.
Ceux-ci, parfaits, pouvaient
conquérir l'Univers ; ils vénéraient leurs créateurs et devinrent
puissants... A tel point que cela rendit jaloux les Dieux
qui se résolurent à "voiler les yeux" de ces humains. Voilà pourquoi
l'homme ne voit pas loin.
Les mayas sont très pieux et s'adressent aux Dieux de façon familière, comme s'ils étaient de leur famille ; des proches.
Elise
nous montra ensuite la photographie d'un crâne maya, de l'époque
précolombienne, semblable à un épi de maïs. En fait, pour vénérer leurs
divinités créatrices, les mayas positionnaient sur le devant, mais
aussi le derrière du crâne malléable
des enfants, deux plaquettes de
bois, métamorphosant ainsi ces petits en ...hommes
"faits de maïs". Une sorte d'anthropomorphisme.
La croyance de ces
anciens allait jusqu'à imaginer leur continent comme la carapace d'une
tortue flottant sur l'eau, voire celle d'un crocodile.
Il faut bien
se rendre compte que, partout sur la terre, les humains ont cherché à
définir l'origine de leur création, mais aussi expliquer le monde qui les entoure.
C'est cette même démarche que nous retrouvons chez le peuple maya.
Dans cette région d'Amérique centrale qu'Elise nomme "Mésoamérique" (en gros l'Amérique centrale avant l'invasion et la colonisation espagnole)
vivaient de nombreux autres peuples que celui qui nous concerne ici.
Notamment les Aztèques et les Incas, avec lesquels il ne faut pas
confondre :
- La civilisation des Incas (au Pérou et dans les Andes) et celle des Aztèques (plutôt le Mexique) se sont constituées au 13ème siècle de notre ère, et disparurent en tant que civilisation lors du débarquement de Cortez dans la presqu'île du Yucatan (1516 à 1519).
-
La civilisation maya elle (implantée au Guatemala, Mexique, Honduras et
justement, presqu'île du Yucatan), est bien antérieure (1000 ans avant
Jésus Christ). Elle connut son apogée durant les années 300 à 900 après
Jésus Christ.
Les espagnols, en peu de mois, sous l'impulsion
de Cortez, un chef intelligent et rusé, parvinrent à créer des
alliances entre les tribus ; bouleversant les rapports de force,
provoquant la fin de ces civilisations nommées précolombiennes (= avant leur découverte par Christophe Colomb).
Du
coup, tous les lieux de cultes, les stèles et autres temples
gigantesques, symboles de la culture maya devinrent ruines, dévorés par
les ronces et la végétation luxuriante. Surtout que pour des raisons
encore peu comprises encore, les mayas avaient bien avant cette
invasion espagnole, abandonné eux-mêmes ces lieux de culte : - en
raison de sécheresses à répétition ?
- la fin d'un temps, d'un cycle ?
- la nécessité de brûler des espaces pour privilégier les cultures ?
...
Il faut dire que la ferveur maya avait réparti sur leur territoire de très nombreux et gigantesques lieux de cultes
(pour exemple : Tikal est un site archéologique de 10 Km² !)
Elise
nous fit bien comprendre que ce peuple maya est véritablement secret et
méconnu, lui que l'on prenait pour un peuple pacifiste, alors que,
fresque à l'appui, elle nous montra un chef militaire pratiquant
torture, esclavage et sacrifices humains, tout comme le faisaient les
aztèques, peuple réputé bien plus guerrier.
LE CALENDRIER MAYA
Pour tenter de lire la représentation du temps par les mayas, il faut bien retenir quelques évidences :
- Sur les fresques, stèles, parchemins et autres manuscrits,
a- un point est égal à 1
= 1
b- un trait est égal à 5
= 5
- La vie des Mayas est structurée par le TZOLKIN, un calendrier d'une durée de 260 jours composé de vingt mois de treize jours chacun.(
Elise
nous dit qu'a priori ce nombre de 260 aurait un lien, non pas avec les
cycles de la Lune ou du Soleil, mais bien avec celui de la gestation
humaine).
Les 5 autres jours (pour faire 365) étant considérés comme
n'appartenant pas à l'année. 5 jours isolés en quelque sorte, et durant
lesquels, selon son rang social, il ne faisait pas bon naître !
QU'EST-CE QUE LE TZOLKIN ?Imaginez
deux roues - comme celles à la fête foraine- crantées comme deux
engrenages et qui, en tournant, reliées une à l'autre par ces
crans, donnent le cycle du temps : d'un côté les 20 noms des jours
- ce sont les noms de divinités mayas- et de l'autre 13 chiffres : les
jours.
Ce système complexe ayant un début et une fin ; à savoir 52 années solaires (18 980 jours).
Et puis après avoir introduit le Tzolkin, cycle rituel de 260 jours, il
ne faut pas oublier de mentionner qu'ils comptaient aussi une année solaire de
360 jours, séparée de la suivante par 5 jours.
Ce système de calcul du temps était reporté sur des manuscrits nommés codex, dont seuls trois restent conservés dans le monde (un notamment en France).
Tous ces documents archéologiques furent brûlés par les espagnols (auto da fe)
Ces "calendriers", almanachs étaient pliés en accordéon, et comptaient les jours à l'aide de ces points et de ces barres.
Et c'est de là que vient cette idée de fin du monde le 21 décembre 2012.
Car en prenant en compte ce que les archéologues nomment le compte long, ce cycle de calcul des dates a débuté le 11 août 3114 av. J.-C et cesse donc, mathématiquement (puisque "borné") : le 21 décembre 2012 !
Inutile de dire qu'aucune magie, intervention divine ou surnaturelle n'est à prendre en compte dans ce calcul.
Aucune nouvelle ère n'est à attendre ; la fin du Monde n'est pas encore en marche.
Que celles et ceux qui le croient se rassurent (et éventuellement se détournent des charlatans qui le leur font croire !!).
En vérité, ce malentendu est né à la suite de recherches archéologiques bien postérieures à la création de ce Tzolkin
(système
de calcul du temps, rappelons-le, répandu dans toute la Mésoamérique et
chez les très nombreux peuples y habitant, pas uniquement les Mayas !)
Il faut dire que les archéologues actuels n'ont toujours pas réussi à déchiffrer la totalité de l'écriture maya.
Seuls
80% de ces signes, symboles et autres glyphes (c'est le terme exact)
nous sont connus, notamment suite aux recherches de Diégo de
LANDA(1524-1579) sur l'alphabet.
En outre, aucun texte n'évoque la
date du 21 décembre 2012, et nombreux sont les chercheurs qui remettent
en cause le commencement de ce compte long.
(Pourquoi 3114... et pas 3113 ??).
Cette
échéance de fin du Monde annoncée ressemble curieusement à l'apocalypse
judéo-chrétienne promise régulièrement et fait bien suite, disons-le, à
la crise récente proclamée (... faussement) lors de l'An 2000.
A
croire que notre civilisation apprécie la flagellation morale, aime
avoir peur et persiste à ne faire confiance ni à la science ni aux
chercheurs.
C'est vraiment salutaire et surtout revigorant de voir
des personnalités, telles Elise Ferran, expliquer, éclaircir, divulguer
de façon si agréable, ce qui paraît hermétique, ésotérique ou étrange
au départ.
Une bienfaitrice en quelque sorte.
Allez vite sur son
site pour en apprendre davantage, et si vous avez l'occasion, n'hésitez
pas à assister aux conférences qu'elle donne, un peu partout en
France.

Merci Elise de votre disponibilité, de votre savoir et de votre engagement.
Merci
d'avoir partagé avec nous votre passion, et de nous avoir fait mieux
connaître ce peuple attachant et lointain que sont les Mayas.
Nous ne vous oublierons pas... même après le 21 décembre 2012.
RECTIFICATIF
Elise
FERRAN me demande de bien préciser que très souvent, la presse (et
notamment la ville de LIVRY-GARGAN dans son almanach culturel...)
présente, croyant illustrer la civilisation maya :... la Pierre du
Soleil Aztèque... (laquelle n'a rien à voir avec les Mayas)
Désolé Elise, nous ne le ferons plus !
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013
Compte
rendu du b'art du 10 Novembre 2012
(78éme du
nom)
(par Didier)
"La Belle époque en chansons"
avec Jean BOSETTI et L'association 
accompagnés de madame Christine POITTEVIN
au CHÂTEAU DE LA
FORÊT
Une fois encore, c'est un moment inoubliable que la célébration du centenaire de notre ville LIVRY (tiret) GARGAN nous a permis de passer.
Il
faut dire que Jean BOSETTI, notre chansonnier attitré, féru de tout ce
qui concerne la chanson française et tout ce qui s'y rattache a une
fois encore prouvé ses talents de connaisseur :
- d'abord, en évoquant des anecdotes - pardon du peu - datant des années 1870 /1920
- ensuite en nous présentant des artistes de la Belle Epoque, comme s'il les avait croisés !
-
enfin en interprétant lui-même des airs anciens, que bien évidemment
l'assemblée connaissait (et entonnait à son tour)... sans être capable
de dire... qui en était l'auteur !
Un grand moment de souvenir, de gaieté et de culture.
Il faut dire que Jean, conférencier palpitant, était bien entouré :
- d'une part par les membres dynamiques de la Chansonnette :
Gisèle,
la présidente, toujours aussi enjouée, Monique, la Normande chantant du
ch'ti sans accent (quel régal que ce petit Quinquin !) et Claudine à la
voix chaude et agréable.
- d'autre part de Christine POITTEVIN, véritable cantatrice, dont la
voix mélodieuse, puissante et claire, électrise les auditeurs. C'est
toujours avec émotion et beaucoup de plaisir que nous l'écoutons
(permettez-moi de rappeler ici que nous nous étions rencontrés en Arménie, à
Erevan en avril 2011 : elle au cours de la tournée qu'elle
effectuait avec son groupe dans ce pays si attachant, nous lors du voyage inoubliable organisé à
l'occasion du FESTIVAL d'ASTRONOMIE (un petit coucou à Armen, et tous
les amis de la Maison de la Culture Arménienne : la MCA.).
Félicitation Christine, pour ton talent, ta bonne humeur et ta disponibilité,
...
bon, même si, au cours du sympathique repas qui suivit la conférence, au restaurant
franco-indien, tu as osé interpréter "Mon Dieu que les hommes sont
bêtes", d'Yvonne Printemps. Les hommes seront certainement d'accord avec moi... Dieu n'a rien à voir là-dedans ! (humour de grosse bête !).
A
présent un petit coucou à madame et Monsieur ABRIOUX, dont le
papa dessinait autrefois "des petits formats" et avec lesquels nous
avons passé une excellente soirée au restaurant franco-indien.
Retrouvez =>ICI<= la conférence intégrale de Jean que je remercie une fois encore !
Mais
pour terminer, je voudrais vous signaler un site fabuleux qui
ravira les amoureux de la chanson française, de la belle époque,
mais pas seulement. Une source inépuisable sur les nombreux artistes
qui ont fait, de la chanson populaire de notre pays, un monument oral
de gaieté, de société et de souvenirs.
C'est sur ce site que j'ai trouvé la majorité des portraits projetés sur mon diaporama lors de la conférence.
Belle initiative de leur part ! Merci à eux !
http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/
S'il
fallait vous donner une autre raison pour venir vous joindre à nous
lors de ces conférences : personne n'a vu le temps passer...
La belle époque quoi !
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013
Compte
rendu du b'art du 13 Octobre 2012
(77éme du
nom)
(par Didier)
"La condition des femmes en Ile de France à la belle époque"
avec Jacqueline PUTEAUX
au CHÂTEAU DE LA
FORÊT 
Une
fois encore, madame PUTEAUX, ... Jacqueline pour ses amis, dont je suis
fier de faire partie, nous a régalés d'une conférence pointue et très
circonstanciée sur la vie des femmes à la belle époque en Ile de
France, et plus précisément dans notre région. Il faut dire que le
centenaire de notre ville - LIVRY-GARGAN - orchestré de main de maître
par mesdames SEUTIN et GUEDJ, que je remercie de leur présence et de leur dévouement, est une belle réussite.
Ne
ratez surtout pas l'expostion du centenaire (ainsi que celle sur la vie
de Monsieur GARGAN) au sous-sol du château de la forêt !
Au
cours de cette conférence, dédiée à la vie difficile des femmes dans
les années 1910, nous avons également assisté à des témoignages de
livryens, jeunes et moins jeunes, sur l'évolution... disons le
changement... de notre commune.
Certains
ont, une fois encore, évoqué "l'écraseur", ce fameux train qui passait
SUR la RN3, les usines de "plumes", autant celle pour écrire que celle
pour les chapeaux, l'abbaye, détruite dans les années 60, les
coutumes de l'époque, etc.
Que
dire également du diaporama musical et animé façonné de toute pièce et
avec amour par Daniel DELMON que je remercie du fond du coeur. Avec une
infime partie de sa collection de cartes postales de la ville, (il en
possède des milliers !), il nous a fait revivre un instant, de
façon émouvante, le quotidien de nos anciens, Chanzy d'autrefois, les
ouvriers de la poudrerie, sortant joyeux de l'usine encore en active,
le Moulin Bleu rue de Sully, les Thermes, le lac de Sévigné où l'on
canotait, les cafés et restaurants, quelques carrefours champêtres
où des familles posaient devant le photographe. Ces livryens
aujourd'hui disparus, et ces lieux campagnards, ces petits chemins
boueux sont devenus depuis, de grandes artères de circulation routière
(avec camions et tout et tout !).
Même
si LIVRY (tiret) GARGAN est restée une ville où il fait bon vivre, nul
doute que le progrès a considérablement bouleversé, et l'environnement
et la société !
Merci
Daniel de ta participation active à cette conférence. Ce fut un grand moment de
mémoire et d'émotion.
Merci
à vous, chère Jacqueline, d'avoir avec brio, humour et une vraie classe
(vous êtes une grande Dame) évoqué le souvenir de ces milliers de
femmes qui pour la plupart ont tant souffert et lutté, pour
offrir de nos jours à leurs enfants, une vie certes difficile, vue la
crise, mais avant tout humaine, ce qui n'était pas le cas pour elles !
Retrouvez la conférence de madame PUTEAUX en cliquant ici =>
Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013
Compte
rendu du b'art du 15 septembre 2012
(76éme du
nom)
(par Didier)
"Chanson du temps où LIVRYdevenait LIVRYT-GARGAN"
avec Jean BOSETTI et la CHANSONNETTE 
au CHÂTEAU DE LA
FORÊT
Vous trouverez le texte de la conférence qu'a faite Jean ce jour-là ici =>
Une fois encore, notre ami Jean,
joyeux luron de la chanson, Gisèle, sympathique présidente de la Chansonnette et
toute la troupe de cette dynamique association chantante,
accompagnés de
Michel, fabuleux guitariste que l'on ne présente plus à LIVRY... Pardon, à
LIVRY-GARGAN, ont interprété un récital, sinon de derrière les fagots,
du
moins de derrière le siècle passé.
Comment pouvait-il en être autrement
pour célébrer le CENTENAIRE de LIVRY-GARGAN ?
C'est en effet en 1912 que
naquit "l'appellation" de cette commune qui nous est si chère.
Quel merveilleux moment ! La foule
nombreuse - entonnant avec nos chers troubadours - les airs d'autrefois !
Le
tout, émaillé d'anecdotes souvent drôles mais parfois poignantes que notre ami
Jean nous conta, comme il sait si bien le faire.
J'essaierai dans les jours à
venir de mettre sur ce site sa conférence écrite...
Bonne humeur ? La preuve, les photos
que voici et qui en disent plus long qu'un grand discours !
Merci à elles, merci à
eux.
Joignez-vous à nous la prochaine
fois.
Et ne manquez surtout pas
les 2 expositions célébrant ce CENTENAIRE municipal
visibles
jusqu'en décembre au Château de la Forêt (au sous-sol):
- L'une conçue par madame
SEUTIN, directrice des affaires culturelles et de la médiathèque (que je salue
et remercie de son travail remarquable,
mais aussi pour l'aide précieuse
qu'elle apporte à Arts et liens)
- L'autre par la Société
Historique du Raincy et du pays d'Aulnoye, dont vous trouverez le site
ici =>S.H.R.P.A., et qui oeuvre depuis longtemps pour la sauvegarde de
notre patrimoine.
Un grand merci à ses adhérents ! n'hésitez pas ;
rejoignez-les !
Je fais également un petit
coucou à Daniel DELMON, lequel a exposé pour ce CENTENAIRE, son
fameux"Ecraseur"
Allez-voir la superbe maquette de ce train aujourd'hui disparu, bien
posé sur sa ligne de chemin de fer, laquelle traversait la ville (mais attention : pas touche à la maquette ; ce
n'est pas un jouet!)
J'ai mis en bas de cette
page écran 2 photos de ce train... d'enfer (à ce qu'il paraît, il écrasait plein
de gens, d'où son nom !)
Vraiment on peut
dire que cette saison commence bien.
En chansons et en riant. Quoi de mieux
quand on a ... 100 ans !
Joignez-vous à nous !
![[Image]](pict10.jpg)