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Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013  

Compte rendu du b'art du 15 Juin 2013  (86éme du nom)
(par Didier et Charles)
"Qu'est-ce qu'un processus asservi ou régulé ? Le monde en est plein !"             
avec Charles HUBERT
à la Médiathèque René CASSIN Salle Albert DERRIEN

    Voilà ! la saison 2012 / 2013 est terminée. c'est Charles HUBERT, notre ami, spécialiste en physique, qui l'a brillamment conclue, avec ce thème a priori aride pour les novices :
Qu'est-ce qu'un processus asservi ?
Déjà rien que le nom peut prêter à confusion. Un petit tour vers le dictionnaire et les choses paraissent déjà plus simples.
"Asservi" n'est pas pris dans le sens servitude, voire esclavage ou société totalitaire, mais bien dans le sens :
automatisation, commande, contrôle ...
Bref tout ce qui fait que naturellement (chez l'homme) ou mécaniquement, électroniquement (sur les machines), un procédé "rectifie" le tir, disons "remet dans le droit chemin".
Exemple très parlant : le thermostat d'un four ou d'un appartement qui régule
la température, en s'éteignant ou s'allumant "tout seul".
Et "remettre dans le droit chemin" est une expression  qui résume bien à elle seule la conférence de Charles, puisqu'il nous a proposé à l'écran divers schémas présentant les réactions qu'avait une bicyclette menée - à diverse vitesse, - suivant une route sinueuse ou droite.
Il est curieux de constater que se produisent alors
chez le conducteur, des mouvements imperceptibles pour compenser les écarts, que seules les lois de la physique peuvent expliquer.
Je voudrais faire ici un petit coucou amical à Monsieur Serge LEBOZEC qui, en Mai 2006, avait mené une conférence sur le thème des muscles.
Il expliquait alors que notre corps se compose de 500 muscles au moins, dont 75 sont destinés à la posture et au mouvement.
Charles a montré, avec ses schémas simples, que l'homme aussi musclé soit-il, est également largement... asservi.
Etonnant n'est-ce pas de réfléchir au fait que si l'homme se tient debout, c'est uniquement parce qu'il compense. Son poids, est int
égralement posé sur les pieds, lesquels, même si on chausse du 45 ne représentent pas une grande surface d'appui ! Rien ne tient l'homme "par le haut", tout comme le font les fils d'une marionnette.
Mouvements du guidon, inclinaisons du corps pour revenir sur la route etc. Les cyclistes ne se rendent pas compte des efforts qu'ils fournissent pour ne pas tomber (je ne parle pas de celles et ceux qui font du vélo de salle !).
Ces schémas donnèrent ensuite dans la salle naissance à une foule de questions passionnantes, posées par un public connaisseur.
Il est agréable en effet de voir que la physique est un sujet prisé.
Je vous avouerai que personnellement, j'ai beaucoup de mal à tout saisir, mais quand je vois un gamin de 13 ans assister sans broncher à la démonstration de Charles et, ensuite, poser des question pertinentes, je me dis (d'abord "t'es nul" et ensuite) : "Quel régal que le b'art des sciences".
J'ai également ici une petite pensée amicale pour Michel LEMISTRE, Louis FALAVIGNA, jean-Louis HUZAR et Daniel MARTINEZ, quatre adhérents ayant déménagé de LIVRY, dont les discussions
passées sur le thème de la physique sont restées dans les mémoires.
Charles est bien sûr de ceux-là, lui qui 
a programmé "à l'ancienne" ses schémas ! Avec un langage basique que lui-seul dans la salle connaissait. Bien sûr, modeste comme il est, il vous dira que cela n'a rien de particulier... Il faut bien reconnaître malgré tout que, de nos jours, avec ses codes simplifiés, l'informatique n'est plus ce qu'elle était, et les programmeurs moins sollicités.
Nous avons tous déjà vu les ordinateurs d'autrefois, gros comme des camions, et pour lesquels il fallait cinquante lignes de programmation pour écrire sur un papier "bonjour madame" (autant de lignes pour dire "monsieur")
Et bien Charles, vieux trappeur du nouveau monde,
aligne sans broncher, des symboles, des chiffres, des trucs bizarres, appuie sur Enter et hop, apparaissent à l'écran une courbe rouge représentant la route, une forme oblongue figurant le cycliste et quelques pointillés devenus trajectoire.
Epatant.

Comme d'habitude, la soirée s'est achevée au restaurant franco-indien, où notre hôtesse, elle aussi, nous ... a servis ! (Même pas drôle)
Voici  le résumé bien plus technique et précis qu'a fait Charles sur le thème de sa conférence : "Qu'est-ce qu'un système asservi ?"

Je vous souhaite de belles bonnes vacances d'été (si possible ensolleillées !!).

A la saison prochaine !


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Compte rendu du b'art du 25 Mai 2013  (85éme du nom)
(par Didier)
"Proust et la peinture"             
avec Henri GUEZ
à la Médiathèque René CASSIN Salle Albert DERRIEN

    Nombreuses sont les personnes que je côtoie à LIVRY-GARGAN qui me font cette sympathique remarque : "Henri GUEZ ! C'est incroyable la culture qu'il a !". Personnellement, je confirme en ces termes : "Henri est un puits de science" et comme je connais son humour, il aimerait sûrement que je précise "un puits sans fond".
Lui qui anima, voici quelques années, une conférence sur "L'enfer de DANTE", s'est attaqué cette fois-ci à un de nos auteurs, dont le moins que l'on puisse dire est que ses écrits sont vraiment denses : PROUST.
Et, quoi de plus "simple" pour Henri, lui le président de l'association picturale livryenne CROBART (lui-même est peintre !) que d'associer deux de ses passions : Proust et la peinture.
Ce ne fut pas facile pour lui de sélectionner dans "A la recherche du temps perdu", les passages évoquant Elstir, le peintre imaginé par
Proust. D'abord parce que l'oeuvre regorge de descriptions artistiques, mais aussi parce que Proust y évoque de nombreux et immenses peintres de son époque, célèbres et "réels". A tel point qu'Henri, qui a tout relu Proust exprès pour cette conférence,  nous a interprété des extraits du roman, agrémentés d'un diaporama bien senti et choyé : des tableaux de MANET, BOTTICELLI, CEZANNE, LEONARD DE VINCI, et bien d'autres. Le texte collant parfaitement aux oeuvres présentées. Je citerai un dernier peintre :  WHISTLER (qui, adoré par PROUST et dont Henri nous dit que - une fois ôtés le W et le H, restent l'anagramme d'ELSTIR =istler)
Proust, écorché vif par une vie entièrement vouée à sa recherche du temps perdu et à son héros SWANN, fut un vivant témoin de la société de son époque : noblesse, bourgeoisie, amours déçues, passions, hommes et femmes célèbres... Lisez ou relisez Proust... (C'est personnellement ce que je vais faire durant ces vacances).
Henri suscite un tel intérêt pour cet auteur, qu'il délimite, cisèle, explique de façon précise et étonnamment claire des phrases qu'au départ on croyait lourdes et infinies. Car Proust a la réputation d'un écrivain triste, difficile à lire et ennuyeux. Henri, lui, nous l'a rendu poétique, surprenant, inventif et surtout fabuleusement 
moderne.
Que dire également des pauses musicales de notre cher Jean BOSETTI, notre CARUSO livryen, à la voix chaude, envoûtante (et un peu italienne même si non napolitaine). A la demande d'Henri et pour confirmer de nouveau les propos de Proust, Jean nous a interprété quelques airs dont "O sole mio". Quel régal pour le public nombreux et conquis.
Quelle belle équipée que ces deux-là, amis et RITALIENS tous deux (Henri est également président de cette - historique car ancienne- association livryenne).

Merci à vous deux de bien nous avoir rappelé qu'il existe encore, dans notre société devenue folle, des passionnés passionnants (et drôles !).

Je ne place pas ici la conférence  d'Henri et ce, pour deux raisons :
- la première est qu'il va certainement la refaire (sans doute avec nos amis d'Agir- Reliance que je salue ici)
- la seconde parce que vue la densité de ses recherches, il voudrait éditer, d'une façon ou d'une autre, la totalité de ses propos. Car il a fallu trancher (pardon Henri de t'y avoir obligé).
En deux heures, il lui a été impossible d'évoquer toutes les allusions à la peinture faites par Proust dans
"A la recherche du temps perdu"
 
(Merci à madame SEUTIN de nous avoir une fois encore accordé - à la médiathèque- ces deux heures de vraie culture.).
La soirée s'est terminée comme d'habitude au restaurant fraco-indien, où comme à l'accoutumée, les participants n'ont pas manqué de se regaler tout en passant un excellent moment ; ce que je vous conseille de faire avec nous la fois prochaine.
Vous trouverez sur ce site les photos de cette soirée
Photos 2012/ 2013, mais, je ne résiste pas au plaisir d'inclure ci-dessous quelques images et documents légendés.
Merci à toi Henri de nous avoir fait passer un si bon moment culturel. Personnellement, c'est toujours avec plaisir que je t'écoute et discute avec toi. (Un petit coucou à Marta).

Voici tout d'abord un passage, dans lequel Proust décrit des paysages, très semblables à ceux peints par Monet à Giverny :

Afin de montrer que Proust avait vraiment l’œil du peintre, je vous aurai bien lu un extrait que je trouve emblématique sur les aubépines, mais j’ai finalement préféré  vous en lire un qui semble être la description du jardin de Giverny aménagé par Claude Monet :

« Mais plus loin le courant se ralentit, il traverse une propriété dont l’accès était ouvert au public par celui à qui elle appartenait et qui s’y était complu à des travaux d’horticulture aquatique, faisant fleurir, dans les petits étangs que forme la Vivonne, de véritables jardins de nymphéas. Comme les rives étaient à cet endroit très boisées, les grandes ombres des arbres donnaient à l’eau un fond qui était habituellement d’un vert sombre mais que parfois, quand nous rentrions par certains soirs rassérénés d’après-midi orageux, j’ai vu d’un bleu clair et cru, tirant sut le violet, d’apparence cloisonnée et de goût japonais. Cà et là, à la surface, rougissait comme une fraise une fleur de nymphéa au cœur écarlate, blanc sur les bords. Plus loin, les fleurs plus nombreuses étaient plus pâles, moins lisses, plus grenues, plus plissées, et disposées par le hasard en enroulement si gracieux qu’on croyait voir flotter à la dérive, comme après l’effeuillement mélancolique d’une fête galante, des roses mousseuses en guirlandes dénouées.Ailleurs, un coin semblait réservé aux espèces communes qui montraient le blanc et le rose proprets de la julienne, lavés comme de la porcelaine avec un soin domestique, tandis qu’un peu plus loin, pressées les unes contre les autres en une plate-bande flottante, on eût dit des pensées des jardins qui étaient venues se poser comme des papillons leurs ailes bleuâtres et glacées sur l’obliquité transparente de ce parterre d’eau ; de ce parterre céleste aussi : car il donnait aux fleurs un sol d’une couleur plus précieuse, plus émouvante que la couleur des fleurs elles-mêmes ; et, soit que pendant l’après-midi il fît étinceler sous les nymphéas le kaléidoscope d’un bonheur attentif, silencieux et mobile, ou qu’il s’emplît vers le soir, comme quelque port lointain, du rose et de la rêverie du couchant changeant sans cesse pour rester toujours en accord, autour des corolles de teintes plus fixes, avec ce qu’il y a de plus profond, de plus fugitif, de plus mystérieux  - avec ce qu’il y a d’infini – dans l’heure, il semblait les avoir fait fleurir en plein ciel. »


     Voici à présent deux tableaux : l'un effectué par Alain SALEVOR (professeur de peinture à CROBART) et représentant Pablo NERUDA (fervent admirateur de Proust) ;
 l'autre par Josiane BAROUDI (élève de CROBART) et figurant madame de Sévigné, contemporaine de Proust.

Enfin (et je dirai bien sûr), la Vue de Delft de VER MEER, sur lequel on peut voir le célèbre petit pan de mur jaune, devant lequel s'écroule, mort Bergotte, l'un des personnages imaginaires de "A la recherche du temps perdu" . Henri nous dit que ce Bergotte serait en fait, dans l'esprit de Proust le "vrai" Anatole FRANCE.

Si vous voulez, vous aussi, écouter (ou éditer..) cette fabuleuse conférence sur "Proust et la peinture", contactez-nous !

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Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013  

Compte rendu du b'art du 13 Avril 2013  (84éme du nom)
(par Didier)
"L'émancipation des femmes religieuses du Moyen-Âge à la révolution française"             
avec Agnès GERHARDS   
à la Médiathèque René CASSIN Salle Albert DERRIEN

Cette conférence fut exceptionnelle ! Tout d'abord par la qualité véritablement hors du commun qu'a Agnès GERHARDS d'expliquer à son public des événements, des faits et des situations historiques, au départ pas franchement accessibles ;  mais aussi par la culture et le savoir, disons encyclopédique qu'elle maîtrise avec une parfaite simplicité.
Exceptionnelle, enfin, dirai-je car Agnès, professeur de Sciences Humaines (autrefois on disait "Histoire - Géographie") est ma collègue de travail, au collège Léon JOUHAUX, et j'ai réellement eu un vrai plaisir à l'écouter dans d'autres circonstances qu'habituelles.
Je remercie au passage (... et même à ceux qui sont sages...) les collègues de JOUHAUX venus également écouter cette conférence,
et notamment madame DI IORIO, notre sémillante principale.
Coucou à Jean-Pierre et Victoria !
Je remercie également, évidemment,  le nombreux public venu ce samedi écouter comment, au cours des siècles, les femmes religieuses subissaient (plus qu'elles n'adhéraient à) l'enfermement et la vie monacale que les hommes, les monastères et ordres religieux divers leur imposaient.
Personnellement, ce fut un vrai choc d'apprendre qu'au cours des longs siècles du Moyen-âge, voire bien après, les religieuses étaient souvent contraintes, pour des raisons, financières, familiales ou sociales, à "prendre le voile", alors qu'elles n'avaient pas la foi.
Entendons-nous bien, Agnès pas plus que moi, ne sommes subversifs et tentons ici de salir la religion chrétienne, pas plus que ses fondements (je fais ici un petit coucou au Père BOIVIN qui nous avait accueillis à la salle paroissiale, le 11 décembre 2011, à l'initiative de notre ami Louis FALAVIGNA (salut amical à lui et Colette), dans un vrai débat interreligieux  (voir ici =>
le compte-rendu)
et ici =>les photos) . Une pensée également aux représentants des autres religions venus participer !

Non, ce ne fut pas un "procès", mais bel et bien une conférence historique, menée par une enseignante qui sait de quoi elle parle, 
puisqu'Agnès GERHARDS est agrégée d'histoire, auteur d'un :

Dictionnaire historique des Ordres religieux (chez Fayard)

Ce dictionnaire est disponible en librairie. Je peux également me faire l'intermédiaire si vous souhaitez l'acquérir (75 euros). Contactez-moi.

A l'aide d'un diaporama extrêmement documenté,
(Merci à Cyril GABRIEL, professeur de technologie... devinez où... au collège Léon JOUHAUX... de nous avoir permis de le rendre animé et audio), Agnès nous a présenté des femmes hors du commun,  religieuses, certaines dès l'âge de 8 ans, comme Hildegarde de BINGEN. Ces pionnières ont toutes tenté, durant leur vie souvent rude et incomprise, de donner aux femmes un peu de  reconnaissance, de liberté, nous dirions aujourd'hui d'indépendance, de parité.


Je me permets d'avoir ici une petite pensée pour toutes ces femmes d'autrefois, vouées à Dieu, volontairement ou non et dans des ordres différents
(carmélites, ursulines, filles de la charité,  bénédictine...). Une pensée également à celles d'aujourd'hui. Il semble que de nos jours la vocation soit de moins en moins soutenue.
Il n'empêche, ces ordres et ces soeurs ont marqué l'histoire.

Merci Agnès de ta brillante intervention. Merci de ta présence, de ta prestance et de ton dévouement.

Avant de conclure, je voudrais remercier de son amicale présence, madame MARINI, adjointe au maire
et Conseillère Générale de Seine- Saint-Denis pour le canton de LIVRY-GARGAN.

Comme à l'accoutumée, la soirée s'est terminée dans notre sanctuaire habituel : le restaurant franco-indien, où je vous engage vraiment à vous rendre un de ces jours,
tant les nourritures terrestres, plus que spirituelles..y sont nombreuses, riches et variées.

Joignez-vous à nous la prochaine fois.

Pour terminer, si vous le permettez, ces deux informations :

1- La CHANSONNETTE organise les 11 et 12 mai 2013 un récital à l'ancienne piscine
sur le thème 

HISTOIRE DE FEMMES et de FLEURS.

avec Michel RANDRIA à la guitare
 (14 heures -
7  euros). Billets en vente à l'OTSI ou auprès de Gisèle MOLINA 06 33 30 20 41

2- Agnès GERHARDS est également auteur de différents ouvrages que je vous conseille : 

La Société médiévale (éditions MA)

L’abbaye de Cluny (éditions Complexe)

"Divas" (Seuil)

"Vous êtes mes racines et ma couronne" (Zurfluh)

Une fois encore, je peux me faire l'intermédiaire si vous le souhaitez 


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Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013  

Compte rendu du b'art du 23 Mars 2013  (83éme du nom)
(par Didier)
"Les Exoplanètes"             
avec Claude BERGEMER  (du Cercle des amateurs d'astronomie
à la Médiathèque René CASSIN Salle Albert DERRIEN
Notre ami Claude BERGEMER fait partie de ces passionnés d'astronomie qui savent de façon simple et efficace, non seulement vous expliquer des choses compliquées, mais également vous les faire aimer. Il se dit astronome amateur. C'est faux ! C'est un vrai pro.  Il faut dire qu'il fut élevé à bonne école, puisqu'il faut partie du Cercle des Amateurs D'astronomie (leur site =>)
(Un petit coucou à Bernard LHERITIER, et à leur confrère, tous deux venus hier soir écouter la conférence de Claude, mais également àAlain DORESSOUNDIRAM,
notre parrain astro à Livry, professeur de ces "Cerclophiles"
)
N'hésitez pas à vous inscrire à ce Cercle, et vous aussi, vous en apprendrez beaucoup sur cette immensité qui nous entoure.


Et tout d'abord, la définition du mot  Exoplanète
:
C'est une planète, qui tourne en orbite autour d'une Etoile (généralement...) autre que la Terre et ailleurs que dans le Système Solaire. D'où leur nom aussi parfois de planètes extrasolaires.

S
i 8 planètes tournent bien autour de notre Soleil (circulez, y a rien à voir),  il existe des milliards d'Exoplanètes supposées, et , pour l'instant (décembre 2012) 854 homologuées.
Cela fait froid dans le dos (ou chaud, selon l'Exoplanète que l'on considère) lorsque l'on sait que certaines sont de la taille de la Terre, voire plus grosses, même pluis petites (de la taille de la Lune !)
Habitées ? Peut-être. Mais pas sûr, car il faut pour créer une vie, des pré-requis
absolument incontournables :
- de l'eau à la surface
- une atmosphère (Arletti y vit peut-être)
- Une vraie stabilité de l'Etoile autour de laquelle gravite cette 
Exoplanète (Bien sûr certaines Exoplanètes n'ont PAS d'étoile ange gardien !)
- La stabilité également de l'axe de cette
l'Exoplanète. Certaines voient leur parcours s'éloigner de ce que Claude nomme la "zone habitable" : c'est à dire l'espace dont on sait que les températures ne sont ni trop élevées ni trop basses, et où l'eau existe sous forme liquide. Ce qui laisse supposer qu'aucun processus à long terme ne peut s'y initier.

Les humains sont tout de même très forts, scientifiquement, lorsque l'on sait que la première des Etoiles qu'ils ont observée se nomme Alpha Du Centaure (à peine éloignée de 4,22 années lumière ! ; ce qui fait à peu près...
31 000 millions d'années pour y arriver (En Clio, c'est ça Claude ?... Tu n'as pas dit si c'était Essence ou Diésel !...) , tant il est vrai que si :
- L'unité Astronomique : UA mesure (environ) 150 millions de kilomètres = la distance Terre / Lune
L'année-Lumière (qui est une distance et non une durée ; c'est bon, nous avons bien retenu et ne ferons plus l'erreur), elle , correspond à la distance que parcourt la lumière dans le vide en l'espace d'une année soit 10 000 milliards de kilomètres. Belle bête !
Comment s'imaginer la taille de cette immensité qui nous entoure... et ne serait-il pas vraiment temps de cogiter à
comment sauvegarder notre Planète, laquelle apparaît vraiment infinitésimale ?

Claude évoque les méthodes pour repérer les Exoplanètes. Bien sûr les différents sondes dans l'Espace nous sont précieuses.
Notamment le Télescope spatial Kepler, lancé en mars 2009, qui surveille environ 150 000 étoiles dans les Constellations du Cygne et de la Lyre. 150 000 uniquement dans un périmètre que Claude qualifie de "petit" par rapport à la taille de la Galaxie. Incroyable !
Voici ces méthodes d'observations (pas toutes faciles à comprendre ou expliquer) :

- La méthode des vitesses radiales :
On observe par spectrographie
(le plus simple est de vous imaginer le résultat sur un petit papier de votre electrocardiogramme) les éventuels écarts que pourrait faire une Etoile,
si une planète passe près d'elle (et ..."près"... n'est pas un terme d'astronomie)

- La méthode des transits :
Lorsqu'une planète passe devant son Etoile, elle cache... elle occulte (c'est le terme) une partie de sa surface, ce qui produit une très faible diminution de son éclat ; faible, mais suffisamment visible, pour que sur terre, une armée d'astrophysiciens, astronomes
voire astronomes amateurs la captent !
Ce qui est vértiablement fort, c'est que récemment, cette méthode ne permettait de voir que les grosses planètes (celles que l'on nomme Joviennes, car de la taille de Jupiter) ; à présent les observations sont plus pointues, d'où des découvertes, sinon journalières, du moins fréquentes.

- La méthode des lentilles gravitationnelles :
Pour simplifier : l'obervation du "reflet" d''une Etoile passant devant une autre Etoile bien plus éloignée. Si une planète tourne quelque part, son reflet est observé.
Citons ici le télescope spatial Hubble qui en 2006, examina un ensemble de 180 000 étoiles dans le centre de notre Galaxie (soit à ... 26 000 années lumière !)

- La méthode de l'Imagerie directe :
Clic clac, la photo prise depuis la Terre (les appareils-photos deviennent de plus en plus sophistiqués et performants... mais tout de même !)

Bien sûr durant cette conférence 
Claude nous présenta un diaporama vraiment complet ; des images récentes (et parfois humoristiques) de ces Exoplanètes si inquétantes, lointaines, mais également sources d'espoir, car il ne fait aucun doute que dans les siècles à venir... que l'on calcule en millards d'années, notre système solaire... et notre planète... disparaîtront. C'est incontournable !
D'où l'intérêt pour nos descendants de bien travailler à l'école pour faire avancer la science et découvrir de vraies pistes de repli.... (Moi, ma valise est prête !)

Je ne saurais trop vous conseiller de venir vous-aussi écouter Claude lors de ses conférences à venir. C'est passionnant !

La soirée s'est terminée comme d'habitude au restaurant franco-indien, où une dizaine de bienheureux ont pu une fois encore refaire le monde, découvrir,
sinon d'autres Exoplanètes,... de vraies merveilles dans leur assiette.
C'est toujours cela de pris avant la fin du Monde !
Joignez-vous à nous la prochaine fois.

Merci Claude pour cette fabuleuse soirée. A bientôt j'espère !




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Compte rendu du b'art du 9 Février 2013  (82éme du nom)
(par Didier)
"Richard Coeur de Lion"             
avec Jean-Michel MENARD et René ROULON
à la Médiathèque René CASSIN Salle Albert DERRIEN
Jean-Michel MENARD, venu spécialement du Limousin pour cette fabuleuse conférence, a raconté à un public conquis, la vie (la vraie et tumultueuse) de Richard COEUR DE LION, né en septembre 1157 et mort bêtement dira-t-on, en 1199, à Châlus d'un trait d'arbalète (le carreau se glissant malencontreusement sous sa cotte de maille, alors qu'il s'approchait d'une tour visiblement inoffensive). Lui qui fut Roi d'Angleterre, Duc de Normandie, Duc d'Aquitaine, Comte de Poitiers, Comte du Maine et Comte d'Anjou, disparut ainsi, fauché à 42 ans... alors qu'il devait  encore mener, outre les Croisades contre les Infidèles, une lutte de pouvoir avec Philippe Auguste, Roi de France, mais aussi Jean Sans Terre, son frère jaloux.

Quel aventurier que ce grand Roi, fils d'Aliénor d'Aquitaine et de Henri II d'Angleterre, 
si cruel disait-on, mais au Courage de Lion,
chevalier prestigieux, fin stratège, mais aussi Troubadour et compositeur de talent !

Cette conférence agrémentée d'une exposition vraiment impressionnante d'armes et costumes de l'époque vaut vraiment le détour !
Merci à madame SEUTIN responsable de la médiathèque de nous avoir permis de l'admirer dans ses murs.
Ces casques, ces armes, rutilantes (et répliques parfaites de l'époque Richard COEUR DE LION ) nous apprennent beaucoup sur les moeurs de ces chevaliers
(ils devaient être très forts pour porter sur eux des tee-shirt... en acier...), des heaumes de fer, et également des cuirasses pour un poids total de 40 à 50 kilos.
Paix également à l'âme des chevaux qui les véhiculaient au combat...

Il est rare, au B'art des Sciences, d'avoir ainsi la posibilité de voir le passé, de toucher l'Histoire. Voilà pourquoi, nous sommes très reconnaissants à Jean-Michel et René de nous avoir pour quelques heures transporté si loin et avec tant de talent (et d'humour).
Il faut absolument, si vous avez des enfants sous la main (écoles, centres de loisirs, médiathèques...) solliciter  :
L'association "ASPEL-les amis de Lastours"
pour les faire venir... eux, leur conférence...  leurs armes, ... leurs mannequins costumés... et leur accent du Limousin, si chantant et gai !
Merci les amis.

Comme à l'accoutumée, une troupe (armée de fourchettes et couteaux) s'est retrouvée au restaurant franco-indien, où nous avons à belles dents, déchiré, (outre nos ennemis poulet tandori et crevettes épicées), de savoureux desserts glacés z'ou de semoule...
Venez au combat avec nous la prochaine fois !

Un petit coucou ici à Claude Bernardi, le "Monsieur Loyal Corse de la ville de Livry-Gargan".. (je suis sûr que ce surnom le fera réagir - lol).
Une chaleureuse pensée aux associations AGIR-RELIANCE et la CHANSONNETTE (avec lesquelles nous prévoyons une grande fête commune la saison prochaine).
Un merci également aux autres présents (coucou aux OVésiens).
A la prochaine !

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Compte rendu du b'art du 19 Janvier 2013  (81éme du nom)
(par Didier)
"Séance de planétarium Virtuel"             
avec Joël LE BRAS
 à L'orangerie du CHATEAU DE LA FORET 

C'est sous la neige, hiver oblige, que Joël LE BRAS, notre copain de toujours est venu à LIVRY, faire sa GIGANTESQUE séance de planétarium virtuel !
- Copain de toujours car c'est lui qui, en septembre 2005, avait ouvert notre premier "B'art des sciences" sur le thème "les éclipses". Souvenir mémorable  ! Un petit coucou à son acolyte Milan MAKSIMOVITCH, ainsi qu'à Axel-Vincent RANDONNIER (et sa petite famille), lui-même conférencier de la Première !!
C'était aujourd'hui la conférence numéro 81. C'est dire si la Lune a eu le temps de passer et repasser au-dessus de nos têtes !
- Le Planétarium virtuel, Joël, c'est son ... univers, également,... puisque c'est lui qui, tout au long de l'année, s'occupe au Musée de L'Air et Du Bourget, de ce fameux Planétarium que l'on aperçoit en entrant, un grand dôme avec marqué dessus PLANETARIUM... Rusé Joël !
Comme ça on sait que
, pour une modique somme, on peut s'installer et voir les étoiles, les Planètes, les Constellations et tout le reste. 
Retrouvez sur notre site, le compte-rendu de la visite que nous lui avions faites au Bourget, en Novembre 2009
 : ici => (plutôt en fin de page écran)

Comment peut-on réaliser ce qui se passe au-dessus de nos têtes, lorsque l'on observe, bien assis et au chaud, cette immensité qu'est notre Galaxie ?
A l'aide du logiciel STELLARIUM (Nota : logiciel gratuit, accessible à tout le monde depuis le Net), Joël jongle avec les heures, les pôles, les étoiles, les points cardinaux, les latitudes, longitudes... Bref tout ce qui façonne la science de l'Univers ; et il nous présente, toujours avec humour, ce qu'en vérité, il voulait nous expliquer.
Car il ne laisse rien au hasard.
Sa conférence "Planétarium virtuel" est bien au point, et, si, parmi les lecteurs de ce compte-rendu, que j'espère nombreux, se trouvent des enseignants, des responsables de centres de loisirs ou autres administrations similaires, j'ai un conseil à vous donner : FAITES VITE VENIR JOEL pour une séance animée.
D'un clic il vous montre les représentations mythologiques des constellations (la grande Ourse, c'est vraiment une grande Ourse ; les signes du zodiaque sont bien réels : la Vierge ressemble à un Vierge (enfin, je crois) ; le Lion à un Lion !! En prime, il vous explique d'où vient cette légende.
Jupiter ?
Pas de problème. Par ici messieurs dames ! Notez au passage (et même à ceux qui sont sages) les satellites que Galilée a été le premier à observer ! Tiens Galilée, justement, qui parce qu'il n'avait pas de matériel performant a... etc, etc.
Joël est tombé petit dans la potion astronomique et simplement, gentiment, il nous fait partager sa passion, ses connaissances. 
Juste un mot (GROS MECHANT) : il n'arrête pas de dire du mal des enseignants qui au fond, n'y connaissent pas grand chose et cela le chagrine :
- Comment osent-ils dire que le Soleil se lève à l'Est et se couche à L'Ouest ?
Une manip avec Stellarium et il nous prouve que ce n'est pas toujours vrai.
- Les enseignants disent que l'année dure 365 jours ! Ah ça alors, comment osent-ils ? Et hop, voilà sur l'écran géant de l'Orangerie (Merci à madame GUEDJ de nous y avoir accueillis), une petite explication sur les mouvements de la Lune qui prouvent que ce n'est pas"tout à fait" juste...
Bref, on lui pardonne d'être (comme les vrais scientifiques), sinon pointilleux, du moins strict dans ses explications... et c'est tout ce que l'on demande à un vrai PRO ! 
Joël est également un poète (auteur de "
Ceci n'est pas un recueil" (Poésie) Editions LULU "Accrochages" (Nouvelles) Editions LULU ) et vraiment, c'est un personnage haut en couleur que vous devez absolument rencontrer un jour.
C'est un peu pour cela que je suis en train, pour les conférences de la saison prochaine, de voir avec lui comment il pourra intervenir à LIVRY.
Scoop : Il viendra en Janvier 2014, nous parler d'une autre de ses passions : LA MONTAGNE.
Merci Joël de ta présence et de ton amitié.
Je vous le répète : si vous voulez organiser des conférences, ateliers, stages astro ou plané... Contactez-le !
Comme d'habitude, après la conférence, quelques habitués se sont rendus au restaurant Franco-Indien, où nous avons passé un excellent moment...
que je vous invite à partager avec la nous la prochaine fois !
Une fois encore : BONNE ANNEE 2013


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Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013  

Compte rendu du b'art du 15 Décembre 2012  (80éme du nom)
(par Didier)
"Les cadrans solaires"             
avec Gérard OUDENOT
à la Médiathèque René CASSIN Salle Albert DERRIEN

A l'occasion de cet anniversaire - notre 80 ème b'art des sciences- nous avons été très heureux d'accueillir Gérard OUDENOT (et sa charmante épouse). Il faut dire que depuis quelques années, notamment à l'occasion du FESTIVALASTROLIVRY que nous avions organisé début 2011, Gérard est toujours resté attentif à notre parcours. Toujours volontaire pour une intervention ou un conseil. Un passionné. Il faut dire que lui, qui, pendant plus de trente années fut  directeur de l'astronomie au Palais de la Découverte, est un grand spécialiste des cadrans solaires.
Ce fut donc non seulement une joie de le recevoir, mais également un vrai plaisir d'écouter sa conférence.

Les cadrans solaires existent, (même si aucune date réelle précise n'est avancée),  depuis l'Antiquité et, fait intéressant,  se présentent sous d'innombrables formes, du simple gnomon au cadran gigantesque. Citons ici le plus grand cadran solaire en France : celui qui tapisse le barrage du Castillon près de Castellane 115 mètres de haut ; 13 000m² de surface ! Belle bête !
(Un petit coucou à Roland LEHOUQ et Denis SAVOIE)

Plutôt que de faire des grandes paroles, je vous invite à aller voir le diaporama que Gérard a eu la gentillesse de nous laisser. Vous y trouverez des merveilles de science, mais également de beauté. Car les cadrans sont vraiment étonnants :
Constamment présents dans l'Histoire des hommes, ce sont des instruments mathématiques, scientifiques, astronomiques etc... qui témoignent du temps qui passe et donc de la continuité de la vie mais ils permettent, également à ces mêmes humains, d'exprimer art, passion, poésie et imagination.
Peu d'objets, instruments ou créations permettent à la fois de se sentir poète ou scientifique.
Arrêtons-nous ici sur cette remarque.
Au cours de nos nombreux b'arts des sciences, une constatation nous est apparue : chacun de nous a des passions, des centres d'intérêt variés ; c'est un fait.
Or, en creusant un peu, on se rend compte que nos goûts suivent deux chemins distincts : la "science" ou la "littérature".
Relisez sur ce site le compte-rendu que j'avais fait lors de notre 40ème b'art des sciences sur le thème "LA PHYSIQUE AMUSANTE"
(à partir de l'ouvrage éponyme de Jacques REDA. Un recueil de poésies que je vous recommande. Jacques REDA "explique"... en alexandrins : les Trous Noirs, la grande Ourse, le chat de Schrödinger etc.)
Louis FALAVIGNA (que je salue ici), notre conférencier poète, avait alors donné la réplique à notre homme de sciences Charles HUBERT.
D'un côté le littéraire, de l'autre le physicien. Leurs joutes verbales furent mémorables, follement drôles.
Et bien ce fut la même chose au restaurant franco-indien après la conférence. Charles HUBERT et madame OUDENOT ont défendu chacun leur conception du cadran solaire (et entre autre de la Liberté). Que de bonheur ! Quels souvenirs.
Franchement, le b'art des sciences, c'est une conférence... mais aussi des moments inoubliables de culture, de gaieté et d'amitié.
Rejoignez-nous ; vous ne le regretterez pas !

Merci Gérard pour cette conférence imagée que vous avez mené si calmement et avec humour.  
Je me permets ici de lancer un petit appel car Gérard répertorie tous les cadrans solaires existant en France.
Si vous en connaissez, n'hésitez pas à nous les soumettre (on ne sait jamais ; le vôtre lui aura peut-être échappé !) 

Pour conclure, je voudrais également saluer ici des personnalités que le b'art des sciences m'a fait connaître et qui ont, eux-aussi un intérêt profond pour les cadrans solaires :
Tout d'abord Alain FERREIRA et Jean-Louis HEUDIER, qui lors du FESTIVALASTROLIVRY s'étaient proposés de venir pour tapisser LIVRY-GARGAN de cadrans solaires.
Cela n'a pas pu se faire. Je le regrette vraiment.
Je salue également la SAF
(Société Astronomique de France) dont la section cadrans solaires vous apprendra sûrement à en concevoir vous-même !
Un grand salut ici à Jean-Luc BOUTOLLEAU et Cyrille VARNIER, mes copains saintongeais, que j'ai un peu perdu de vue, mais dont je suis bien certain qu'ils continuent à lire
l'heure à travers leurs créations solaires (Une petite pensée pour le Tonton).
Un dernier bisou enfin à Laurence GUIDICELLI  à qui je pense souvent et qui a grandement permis (avec Christian LARCHER) à ce que le "B'art des Sciences" de LIVRY-GARGAN fête aujourd'hui ses 80 bougies (...mensuelles... faut pas exagérer !)
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Le temps passe, et c'est comme ça... alors autant le passer du mieux possible...
Joignez-vous à nous !
JOYEUX NOEL  à TOUTES et TOUS !

Le diaporama de Gérard OUDENOT sur les CADRANS SOLAIRES => ici


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Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013  

Compte rendu du b'art du 17 Novembre 2012  (79éme du nom)
(par Didier)
"Calendrier Maya et 21 décembre 2012 : la fin d'un monde ?"             
avec Elise FERRAN
à la
Médiathèque René CASSINSalle Albert DERRIEN
Le site d'Elise FERRAN


Elise Ferran est une charmante jeune femme passionnée par la culture et la civilisation des Mayas. A tel point qu'elle en est devenue une vraie spécialiste incontournable en France. D'où sa venue à LIVRY-GARGAN ! Il n'était en effet pas question de passer à côté de cette fin du monde annoncée sans en connaître les tenants et les aboutissants...
Elise Ferran a donc expliqué, à un public nombreux et attentif (et un peu inquiet peut-être au début), ce qu'il en est de ce gros battage médiatique autour du 21 décembre 2012.
Elle qui vécut longtemps dans ces régions d'Amérique centrale, et qui possède le titre de Docteur en Anthropologie Sociale
(de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris) connaît donc parfaitement le sujet, et, en conférencière hors-pair, a su insuffler dans notre médiathèque accueillante et douillette (merci madame SEUTIN) un petit air d'archéologie, d'histoire et de culture lointaine.
Elle a tout d'abord évoqué le mythe de la création dans la civilisation maya.
A l'origine, les dieux avaient façonné un monde immobile, constitué uniquement d'océan, de ciel et d'obscurité. Afin de le rendre un peu plus...vivant, ces mêmes Divinités originelles ont dit "Terre" et ont fait jaillir les fleuves, les montagnes, la végétation et les forêts.. Eléments dont ils se rendirent compte qu'il fallait les peupler !
Apparurent alors les "premiers êtres" : les animaux, dont le jaguar (pas question de puma ni de lynx dans ces contrées) les cerfs, les daims, les oiseaux, (dont le magnifique quetzal aux plumes prisées par les grands rois mayas). Naquit également le dindon sauvage (Elise nous dit avoir
souvent vu ces volatiles dans les forêts qu'elle a eu la chance de traverser durant ses séjours. Elle nous rappelle en outre que le mot "dindon" est intiment lié, étymologiquement à l'Inde que croyait découvrir Christophe Colomb en accostant en... Amérique. C'était en 1492).
Chaque animal trouva dès lors sa place dans cet univers végétal ; les uns sortant la nuit, d'autres le jour, si bien qu'aucun ne communiquait !
Les Dieux décidèrent donc de créer la première humanité : des hommes faits de terre (des poteries) ; lesquels, aveugles et immobiles - on le comprend- ne bavardaient pas davantage !
Comment dès lors peupler la terre ?
Furent donc conçus les "hommes faits de bois". Or ceux-ci, pas reconnaissants du tout, oublièrent leur créateur. S'abattit alors sur eux un déluge d'eau et de résine.
Un grand nombre de ces mécréants périrent. Seuls quelques-uns plus agiles sans doute survécurent en grimpant dans les arbres, où on les retrouve aujourd'hui : ce sont les singes (notamment les singes hurleurs : Elise nous dit que ce surnom n'est pas galvaudé car lorsqu'ils crient, cela s'entend !!).
Les Divinités imaginèrent alors les hommes faits de maïs : les humains actuels.
Ceux-ci, parfaits, pouvaient conquérir l'Univers ; ils vénéraient leurs créateurs et devinrent puissants... A tel point que cela rendit jaloux les Dieux qui se résolurent à "voiler les yeux" de ces humains. Voilà pourquoi l'homme ne voit pas loin.
Les mayas sont
très pieux et s'adressent aux Dieux de façon familière, comme s'ils étaient de leur famille ; des proches.
Elise nous montra ensuite la photographie d'un crâne maya, de l'époque précolombienne, semblable à un épi de maïs. En fait, pour vénérer leurs divinités créatrices, les mayas positionnaient sur le devant, mais aussi le derrière du crâne
malléable des enfants, deux plaquettes de bois, métamorphosant ainsi ces petits en ...hommes "faits de maïs". Une sorte d'anthropomorphisme.
La croyance de ces anciens allait jusqu'à imaginer leur continent comme la carapace d'une tortue flottant sur l'eau, voire celle d'un crocodile.
Il faut bien se rendre compte que, partout sur la terre, les humains ont cherché à définir l'origine de leur création, mais aussi
expliquer le monde qui les entoure.
C'est cette même démarche que nous retrouvons chez le peuple maya.
Dans cette région d'Amérique centrale qu'Elise nomme "Mésoamérique" (en gros l'Amérique centrale avant l'invasion et la colonisation espagnole) vivaient de nombreux autres peuples que celui qui nous concerne ici. Notamment les Aztèques et les Incas, avec lesquels il ne faut pas confondre :

- La civilisation des Incas (au Pérou et dans les Andes) et celle des Aztèques (plutôt le Mexique) se sont constituées au 13ème siècle de notre ère, et disparurent en tant que civilisation lors du débarquement de Cortez dans la presqu'île du Yucatan (1516 à 1519).
- La civilisation maya elle (implantée au Guatemala, Mexique, Honduras et justement, presqu'île du Yucatan), est bien antérieure (1000 ans avant Jésus Christ). Elle connut son apogée durant les années 300 à 900 après Jésus Christ.
Les espagnols, en peu de mois, sous l'impulsion de Cortez, un chef intelligent et rusé, parvinrent à créer des alliances entre les tribus ; bouleversant les rapports de force, provoquant la fin de ces civilisations nommées précolombiennes (= avant leur découverte par Christophe Colomb).
Du coup, tous les lieux de cultes, les stèles et autres temples gigantesques, symboles de la culture maya devinrent ruines, dévorés par les ronces et la végétation luxuriante. Surtout que pour des raisons encore peu comprises encore, les mayas avaient bien avant cette invasion espagnole, abandonné eux-mêmes ces lieux de culte : - en raison de sécheresses à répétition ?
- la fin d'un temps, d'un cycle ?
- la nécessité de brûler des espaces pour privilégier les cultures ?
...
Il faut dire que la ferveur maya avait réparti sur leur territoire de très nombreux et gigantesques lieux de cultes
(pour exemple : Tikal est un site archéologique de 10 Km² !)

Elise nous fit bien comprendre que ce peuple maya est véritablement secret et méconnu, lui que l'on prenait pour un peuple pacifiste, alors que, fresque à l'appui, elle nous montra un chef militaire pratiquant torture, esclavage et sacrifices humains, tout comme le faisaient les aztèques, peuple réputé bien plus guerrier.

LE CALENDRIER MAYA

Pour tenter de lire la représentation du temps par les mayas, il faut bien retenir quelques évidences :
- Sur les fresques, stèles, parchemins et autres manuscrits,
a- un point est égal à 1
= 1
b- un trait est égal à 5
= 5
- La vie des Mayas est structurée par le TZOLKIN, un calendrier d'une durée de 260 jours composé de vingt mois de treize jours chacun.(Elise nous dit qu'a priori ce nombre de 260 aurait un lien, non pas avec les cycles de la Lune ou du Soleil, mais bien avec celui de la gestation humaine). Les 5 autres jours (pour faire 365) étant considérés comme n'appartenant pas à l'année. 5 jours isolés en quelque sorte, et durant lesquels, selon son rang social, il ne faisait pas bon naître ! 

QU'EST-CE QUE LE TZOLKIN ?

Imaginez deux roues - comme celles à la fête foraine- crantées comme deux engrenages et qui, en tournant, reliées une à l'autre par ces crans, donnent le cycle du temps : d'un côté les 20 noms des jours - ce sont les noms de divinités mayas- et de l'autre 13 chiffres : les jours.

Ce système complexe ayant un début et une fin ; à savoir 52 années solaires (18 980 jours).

Et puis après avoir introduit le Tzolkin, cycle rituel de 260 jours, il ne faut pas oublier de mentionner qu'ils comptaient aussi une année solaire de 360 jours, séparée de la suivante par 5 jours. 

Ce système de calcul du temps était reporté sur des manuscrits nommés codex, dont seuls trois restent conservés dans le monde (un notamment en France).
Tous ces documents archéologiques furent brûlés par les espagnols (auto da fe)
Ces "calendriers", 
almanachs étaient pliés en accordéon, et comptaient les jours à l'aide de ces points et de ces barres. 

Et c'est de là que vient cette idée de fin du monde le 21 décembre 2012.
Car en prenant en compte ce que les archéologues nomment le compte long, ce cycle de calcul des dates a débuté le 
11 août 3114 av. J.-C et cesse donc, mathématiquement (puisque "borné") : le 21 décembre 2012 !
Inutile de dire qu'aucune magie, intervention divine ou surnaturelle n'est à prendre en compte dans ce calcul.
Aucune nouvelle ère n'est à attendre
; la fin du Monde n'est pas encore en marche.
Que celles et ceux qui le croient se rassurent (et éventuellement se détournent des charlatans qui le leur font croire !!).

En vérité, ce malentendu est né à la suite de recherches archéologiques bien postérieures à la création de ce
Tzolkin
(système de calcul du temps, rappelons-le, répandu dans toute la Mésoamérique et chez les très nombreux peuples y habitant, pas uniquement les Mayas !)

Il faut dire que les archéologues actuels n'ont toujours pas réussi à déchiffrer la totalité de l'écriture maya.
Seuls 80% de ces signes, symboles et autres glyphes (c'est le terme exact) nous sont connus, notamment suite aux recherches de Diégo de LANDA(1524-1579) sur l'alphabet.
En outre, aucun texte n'évoque la date du 21 décembre 2012, et nombreux sont les chercheurs qui remettent en cause le commencement de ce compte long.
(Pourquoi 3114... et pas 3113 ??).
Cette échéance de fin du Monde annoncée ressemble curieusement à l'apocalypse judéo-chrétienne promise régulièrement et fait bien suite, disons-le, à la crise récente proclamée (... faussement) lors de l'An 2000.
A croire que notre civilisation apprécie la flagellation morale, aime avoir peur et persiste à ne faire confiance ni à la science ni aux chercheurs.
C'est vraiment salutaire et surtout revigorant de voir des personnalités, telles Elise Ferran, expliquer, éclaircir, divulguer de façon si agréable, ce qui paraît hermétique, ésotérique ou étrange au départ.
Une bienfaitrice en quelque sorte.
Allez vite sur son site pour en apprendre davantage, et si vous avez l'occasion, n'hésitez pas à assister aux conférences qu'elle donne, un peu partout en France. 

 
Merci Elise de votre disponibilité, de votre savoir et de votre engagement.

Merci d'avoir partagé avec nous votre passion, et de nous avoir fait mieux connaître ce peuple attachant et lointain que sont les Mayas.
Nous ne vous oublierons pas... même après le 21 décembre 2012. 


RECTIFICATIF

Elise FERRAN me demande de bien préciser que très souvent, la presse (et notamment la ville de LIVRY-GARGAN dans son almanach culturel...) présente, croyant illustrer la civilisation maya :... la Pierre du Soleil Aztèque... (laquelle n'a rien à voir avec les Mayas)
Désolé Elise, nous ne le ferons plus !

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Compte rendu du b'art du 10 Novembre 2012  (78éme du nom)
(par Didier)
"La Belle époque en chansons"             
avec Jean BOSETTI et L'association
accompagnés de madame Christine POITTEVIN

au CHÂTEAU DE LA FORÊT          

Une fois encore, c'est un moment inoubliable que la célébration du centenaire de notre ville LIVRY (tiret) GARGAN nous a permis de passer.
Il faut dire que Jean BOSETTI, notre chansonnier attitré, féru de tout ce qui concerne la chanson française et tout ce qui s'y rattache a une fois encore prouvé ses talents de connaisseur :

- d'abord, en évoquant des anecdotes - pardon du peu - datant des années 1870 /1920
- ensuite en nous présentant des artistes de la Belle Epoque, comme s'il les avait croisés !
- enfin en interprétant lui-même des airs anciens, que bien évidemment l'assemblée connaissait (et entonnait à son tour)... sans être capable de dire... qui en était l'auteur !

Un grand moment de souvenir, de gaieté et de culture.

Il faut dire que Jean, conférencier palpitant, était bien entouré : 

- d'une part par les membres dynamiques de la Chansonnette :
Gisèle, la présidente, toujours aussi enjouée, Monique, la Normande chantant du ch'ti sans accent (quel régal que ce petit Quinquin !) et Claudine à la voix chaude et agréable.

- d'autre part de Christine POITTEVIN, véritable cantatrice, dont la voix mélodieuse, puissante et claire, électrise les auditeurs. C'est toujours avec émotion et beaucoup de plaisir que nous l'écoutons (permettez-moi de rappeler ici que nous nous étions rencontrés en Arménie, à Erevan  en avril 2011 : elle au cours de la tournée qu'elle effectuait avec son groupe dans ce pays si attachant, nous lors du voyage inoubliable organisé à l'occasion du FESTIVAL d'ASTRONOMIE (un petit coucou à Armen, et tous les amis de la Maison de la Culture Arménienne : la MCA.).

Félicitation Christine, pour ton talent, ta bonne humeur et ta disponibilité,
... bon, même si, au cours du sympathique repas qui  suivit la conférence, au restaurant franco-indien, tu as osé interpréter "Mon Dieu que les hommes sont bêtes", d'Yvonne Printemps. Les hommes seront certainement d'accord avec moi... Dieu n'a rien à voir là-dedans ! (humour de grosse bête !).

A présent un petit coucou à madame et Monsieur ABRIOUX,  dont le papa dessinait autrefois "des petits formats" et avec lesquels nous avons passé une excellente soirée au restaurant franco-indien.

Retrouvez =>ICI<=  la conférence intégrale de Jean que je remercie une fois encore ! 
Mais pour terminer, je voudrais vous signaler un site fabuleux qui ravira les amoureux de la chanson française, de la belle époque, mais pas seulement. Une source inépuisable sur les nombreux artistes qui ont fait, de la chanson populaire de notre pays, un monument oral de gaieté, de société et de souvenirs.

C'est sur ce site que j'ai trouvé la majorité des portraits projetés sur mon diaporama lors de la conférence. 

Belle initiative de leur part ! Merci à eux !
http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/

S'il fallait vous donner une autre raison pour venir vous joindre à nous lors de ces conférences : personne n'a vu le temps passer... 

La belle époque quoi !

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 Compte rendu du b'art du 13 Octobre 2012  (77éme du nom)
(par Didier)

"La condition des femmes en Ile de France à la belle époque"             
avec
Jacqueline PUTEAUX

au CHÂTEAU DE LA FORÊT 

Une fois encore, madame PUTEAUX, ... Jacqueline pour ses amis, dont je suis fier de faire partie, nous a régalés d'une conférence pointue et très circonstanciée sur la vie des femmes à la belle époque en Ile de France, et plus précisément dans notre région. Il faut dire que le centenaire de notre ville - LIVRY-GARGAN - orchestré de main de maître par mesdames SEUTIN et GUEDJ, que je remercie de leur présence et de leur dévouement, est une belle réussite.

Ne ratez surtout pas l'expostion du centenaire (ainsi que celle sur la vie de Monsieur GARGAN) au sous-sol du château de la forêt !

Au cours de cette conférence, dédiée à la vie difficile des femmes dans les années 1910, nous avons également assisté à des témoignages de livryens, jeunes et moins jeunes, sur l'évolution... disons le changement... de notre commune. 

Certains ont, une fois encore, évoqué "l'écraseur", ce fameux train qui passait SUR la RN3, les usines de "plumes", autant celle pour écrire que celle pour les chapeaux, l'abbaye, détruite dans les années 60, les coutumes de l'époque, etc.

Que dire également du diaporama musical et animé façonné de toute pièce et avec amour par Daniel DELMON que je remercie du fond du coeur. Avec une infime partie de sa collection de cartes postales de la ville, (il en possède des milliers !), il  nous a fait revivre un instant, de façon émouvante, le quotidien de nos anciens, Chanzy d'autrefois, les ouvriers de la poudrerie, sortant joyeux de l'usine encore en active, le Moulin Bleu rue de Sully, les Thermes, le lac de Sévigné où l'on canotait, les cafés et restaurants, quelques carrefours champêtres où des familles posaient devant le photographe. Ces livryens aujourd'hui disparus, et ces lieux campagnards, ces petits chemins boueux sont devenus depuis, de grandes artères de circulation routière (avec camions et tout et tout !).

Même si LIVRY (tiret) GARGAN est restée une ville où il fait bon vivre, nul doute que le progrès a considérablement bouleversé, et l'environnement et la société !

Merci Daniel de ta participation active à cette conférence. Ce fut un grand moment de mémoire et d'émotion.

Merci à vous, chère Jacqueline, d'avoir avec brio, humour et une vraie classe (vous êtes une grande Dame) évoqué le souvenir de ces milliers de femmes qui pour la plupart ont tant souffert et lutté,  pour offrir de nos jours à leurs enfants, une vie certes difficile, vue la crise, mais avant tout humaine, ce qui n'était pas le cas pour elles !

Retrouvez la conférence de madame PUTEAUX en cliquant ici =>

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Allez-voir les photos ! Photos 2012/ 2013  

 Compte rendu du b'art du 15 septembre 2012  (76éme du nom)

(par Didier)
"Chanson du temps où LIVRYdevenait LIVRYT-GARGAN"             
avec 
Jean BOSETTI  et la CHANSONNETTE

au CHÂTEAU DE LA FORÊT 

Vous trouverez le texte de la conférence qu'a faite Jean ce jour-là ici  => 

Une fois encore, notre ami Jean, joyeux luron de la chanson, Gisèle, sympathique présidente de la Chansonnette et toute la troupe de cette dynamique association chantante,
accompagnés de Michel, fabuleux guitariste que l'on ne présente plus à LIVRY... Pardon, à LIVRY-GARGAN, ont interprété un récital, sinon de derrière les fagots,
du moins de derrière le siècle passé.

Comment pouvait-il en être autrement pour célébrer le CENTENAIRE de LIVRY-GARGAN ?
C'est en effet en 1912 que naquit "l'appellation" de cette commune qui nous est si chère.

Quel merveilleux moment ! La foule nombreuse - entonnant avec nos chers troubadours - les airs d'autrefois !
Le tout, émaillé d'anecdotes souvent drôles mais parfois poignantes que notre ami Jean nous conta, comme il sait si bien le faire.
J'essaierai dans les jours à venir de mettre sur ce site sa conférence écrite...

Bonne humeur ? La preuve, les photos que voici et qui en disent plus long qu'un grand discours !

Merci à elles, merci à eux.

Joignez-vous à nous la prochaine fois.

Et ne manquez surtout pas les 2 expositions célébrant ce CENTENAIRE municipal
visibles jusqu'en décembre au Château de la Forêt (au sous-sol)
:

- L'une conçue par madame SEUTIN, directrice des affaires culturelles et de la médiathèque (que je salue et remercie de son travail remarquable,
mais aussi pour l'aide précieuse qu'elle apporte à Arts et liens)

- L'autre par la Société Historique du Raincy et du pays d'Aulnoye, dont vous trouverez le site ici =>S.H.R.P.A., et qui oeuvre depuis longtemps pour la sauvegarde de notre patrimoine.
Un grand merci à ses adhérents ! n'hésitez pas ; rejoignez-les !

Je fais également un petit coucou à Daniel DELMON, lequel a exposé pour ce CENTENAIRE, son fameux"Ecraseur"

Allez-voir la superbe maquette de ce train aujourd'hui disparu, bien posé sur sa ligne de chemin de fer, laquelle traversait la ville (mais attention : pas touche à la maquette ; ce n'est pas un jouet!)

J'ai mis en bas de cette page écran 2 photos de ce train... d'enfer (à ce qu'il paraît, il écrasait plein de gens, d'où son nom !)

Vraiment on peut dire que cette saison commence bien.
En chansons et en riant. Quoi de mieux quand on a ... 100 ans !
Joignez-vous à nous !

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