Le compte-rendu des b'arts de la saison 2011/ 2012
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Compte
rendu du b'art du 23 Juin
2012
(75éme du
nom)
"L'univers entre perfection et malfaçon"
avec Bernard LHERITIER
(par Didier)
Pour cette dernière conférence de la saison 2011 / 2012, nous avons eu droit à un récital de talents !
Tout d'abord astronomique ; tant Bernard, diplômé de l'Observatoire de Paris, et membre du Cercle des Amateurs d'astronomie connaît son sujet. Il nous a exposé avec précision ce qu'a été - tout au long des siècles-, l'opinion des hommes sur la perfection. Comment en effet, pour nos ancêtres, concilier cette idée d'immensité, de rotondité, correspondant si peu à la platitude de notre terre et à la réalité de toutes nos limites (autant physiques, qu'intellectuelles, que géographiques et métaphysiques) ? Seul une intervention magique... disons Divine, avait pu concevoir l'Univers. Un Univers équilibré, tournant de façon régulière autour de la Terre. De nombreuses découvertes et observations, faites par des hommes tout simples dont l'Histoire a retenu le nom, ont peu à peu fait basculer la pensée collective vers un Univers "pas si parfait que cela". Des recherches, des découvertes, des calculs... qui ont souvent mené ces novateurs à leur perte, tant l'opinion collective et, il faut bien le dire, la foi religieuse (je n'ai pas dit la mauvaise foi..) s'arqueboutaient de toutes leurs forces pour garder intacte cette idée... cette croyance : Dieu a créé la Terre au centre de l'Univers, lequel est parfait et ronronne. Point.
Retrouvez son compte-rendu ici =>.
Retrouvez son diaporama ici =>
Quelle passionnante conférence, Bernard.
Ensuite
un talent d'artiste. Non, Bernard n'est pas un conférencier, mesdames
et messieurs. C'est un Tribun, un Orateur, un Cicéron, un César. Bref,
un professeur de français (pour une fois que je peux féliciter un
collègue...). Il a su tenir en haleine son auditoire de façon
FANTASTIQUE. Par des anecdotes, toutes bien senties, des réparties
toujours drôles, il a fait vivre, durant deux heures, ces trois univers
souvent si différents, que sont l'astronomie, la poésie et la
philosophie.
Quelle culture ! Combien d'heures de travail et
de recherches il lui aura falllu, pour traiter d'un tel sujet :
"L'univers entre perfection et malfaçons", sans que personne dans la
salle (enfants compris) ne se perde ou ne se lasse.
Vraiment, ce fut un grand moment. Merci à Toi Bernard !
Attention, je ne dis pas que les 74 conférences que nous avons comptabilisées à ce jour à Arts et liens, n'étaient pas intéressantes. Ce ne serait pas juste et surtout pas très sympathique pour toutes celles et tous ceux qui ont eu l'amabilité d'intervenir, et que je remercie au passage. Non ! je dis simplement que Bernard, homme de théâtre et de sciences a concilié lui-même les deux composantes de son sujet, en inversant simplement les rapports : ce fut un univers de perfection, sans aucune malfaçon. Voilà.
Enfin un talent d'humanité, car Bernard a un coeur immense, et après nous avoir fait profiter de son savoir, il nous a régalés de son humour, lors du repas convivial, auquel ont assisté, comme d'habitude au restaurant franco-indien, quelques amis ravis.
Bref, une soirée inoubliable !
J'en profite pour saluer Gisèle MOLINA, de l'association avec laquelle nous prévoyons déjà quelques animations communes la saison prochaine.
Nous vous en reparlerons.
Je
voulais également vous présenter ici le site de Lyse LHERITIER, épouse
de Bernard, immense artiste, pastelliste de talent, dont vous trouverez
les oeuvres et le parcours sur le site
http://www.lyselheritier.fr/
Un
petit coucou au passage à notre ami Laurent CHANTRAINE, présent hier
soir, pastelliste de talent lui-même. Ses oeuvres ici => http://cantarana.fr/
Voilà !
Je vous souhaite à toutes et tous une excellente période estivale, pleine de Soleil (on peut rêver) de repos et de joies.
J'espère personnellement avoir celle de vous retrouver à la rentrée, pour une nouvelle saison de b'arts des sciences, de conférences et d'amitié.
Cordialement
Didier LABILLE
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Compte
rendu du pique-nique du 5 Mai 2012
(74éme du
nom)
Rencontre "Souvenirs de provinces" "
avec les associations : La MCA (la Maison de la Culture Arménienne), la CHANSONNETTE
(par Didier)
Surtout que personne ne se sente vexé si , en titre à ce pique-nique amical, j'ai utilisé le mot"province" en parlant de l'Arménie ou de l'Italie. Chacun sait que ce sont des pays. Moi aussi. En fait, c'est bien le mot pays qui m'intéressait, dans le sens "Tu viens de quel pays ? Moi c'est la Bretagne. Et toi ? Moi aussi !! Alors on est pays !"Compte
rendu du b'art du 31 Mars
2012
(73éme du
nom)
Conférence"Au sujet de la Relativité "
avec Eric JULLIEN
(par Didier)
Eric JULLIEN est un jeune homme dynamique, volontaire et disons-le excellent pédagogue, puisqu'il est capable, avec des exemples simples et bien sentis, de faire comprendre à un public pas forcément qualifié, la différence entre la "Relativité Générale et la Relativité Restreinte ; la conception géocentrique ou héliocentrique de notre Univers, etc." ; bref tout un tas de notions pas faciles d'accès. Debout, montrant à l'écran le fichier extrêmement précis qu'il a lui-même conçu, il a réussi ce fabuleux pari cher à notre association : intéresser, séduire, convaincre. Bon, je ne dis pas que la trentaine de personnes assistant à sa conférence va se précipiter la semaine prochaine faire une thèse de physique appliquée, expérimentale ou nucléaire, mais franchement, expliquer aussi simplement la théorie d'Einstein ou les spécificités de la lumière. Chapeau.
Devant nos yeux, et après avoir précisé les repères -chers à Newton- de la Relation Espace/ Temps, Eric a brillamment développé les différentes théories concernant l'Univers : Espace fini, infini, figé, en expansion, réalité du Big Bang et à l'inverse, existence d'un Big Crunch (ou en d'autres termes la théorie de l'effondrement de notre univers, au cours duquel celui-ci atteindrait une densité et une température gigantesques).
Utilisant parfois des formules mathématiques que lui-même nomme, craignant de lasser l'auditoire, des "gros mots", il a également réussi (-mais peut-être ne s'en est-il pas rendu compte -) à impressionner les quatre ou cinq VRAIS scientifiques disséminés dans la salle. Certains en effet, parvenaient à initier avec notre sympathique conférencier, un vrai débat "de savants" et à eux-aussi, je tire mon chapeau, moi qui, simple prof de français... apprécie moyennement ... les gros mots... si vous voyez ce que je veux dire !
Comment peut-on comprendre ces sacrées formules munies de signes bizarres partout ! Là encore, je suis épaté de voir un jeune homme tel Eric maîtriser avec une réelle maturité cette symbolique scientifique. Respect !
Tout au long de sa conférence, Eric a nommé -et présenté à l'écran- les grands scientifiques qui ont permis à notre civilisation d'observer, découvrir, appréhender, comprendre notre Univers :
De Galilée à Leverrier, en passant par Newton, Copernic, Kepler, Einstein.
Comment dès lors pouvait-il ne pas s'intéresser aux travaux de Jean-Pierre LUMINET, (lequel a gentiment autorisé Eric à utiliser ses schéma a cours de cette conférence, ce dont nous le remercions).
Je voudrais juste, si vous me le permettez, faire ici un petit signe à Jean-Pierre LUMINET pour lui faire part de toute notre amitié ; nous pensons bien à lui...
Voilà. Ce fut un beau samedi de sciences, de savoirs et de passion.
Merci Eric pour ton intervention exceptionnelle. Merci également aux personnes présentes, ainsi qu'à Ambre COSANI de la médiathèque pour son accueil comme à l'accoutumée, chaleureux.
Retrouvez ici =>la conférence intégrale d'Eric JULLIEN. Lisez-la, c'est du pur bonheur !
N'hésitez pas à nous proposer vous-même vos conférences pour la saison prochaine, laquelle s'annonce d'ores et déjà variée éclectique et passionnante.
Rejoignez-nous !
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Pour retrouver le compte-rendu et les photos
de la soirée CABARET exceptionnelle
du 20 MARS 2012
Compte
rendu du b'art du 17 Mars
2012
(72éme du
nom)
Conférence"Colbert / Fouquet : duel aux finances "
avec Jacqueline PUTEAUX
(par Didier)
Notre amie Jacqueline PUTEAUX, passionnée d'histoire et plus précisément du 17 ème siècle, nous a, une fois encore, merveilleusement raconté la vie mouvementée des personnalités de ce siècle. Cette fois, il s'agissait de Colbert et Fouquet. Deux grands hommes, qui, déjà à l'époque, accumulaient, en long en large, et surtout en travers, toutes les tares si fréquentes aux hommes politiques : jalousie, intrigue, corruption, malversation, combines et autres enrichissement illégal. A quelques mois des élections présidentielles, nous ne citerons personne, mais il faut bien le reconnaître, ce plongeon dans la France de Louis XIV avait un goût de déjà vu... A la différence près que de nos jours, ce ne sont pas des châteaux que nos chers politiciens convoitent. Passons !
Retrouvez la conférence intégrale de madame PUTEAUX en cliquant ici =>
Retrouvez également le petit diaporama que j'ai conçu pour cette conférence ici =>
Merci chère Jacqueline de votre bonne humeur, de votre patience et de votre savoir. Nous sommes vraiment très heureux, à Arts et liens, de vous écouter ainsi nous faire revivre l'histoire de France, la petite, comme la grande.
Merci également, une fois encore, à madame SEUTIN et à tout le personnel de la Médiathèque, qui nous accueillent régulièrement avec le sourire dans leurs locaux.&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Compte
rendu du b'art du 11 Février
2012
(71éme du
nom)
Conférence"Les bizarreries du système solaire "
avec Claude BERGEMER
du cercle des amateurs d'astronomie
(par Didier)
Compte
rendu du b'art du 4 Février
2012
(70éme du
nom)
Conférence"La France des années 1870 à la Commune en chansons "
avec Jean BOSETTI
(par Didier)
Cette soirée restera dans les mémoires ! Tout d'abord car le jour de son anniversaire, Jean nous a présenté une vraie bonne tranche d'histoire de France et nous a plongés dans un passé lointain : les années 1870... Enfin, lointain, pas tant que ça... En effet, les chants que Jean, Gisèle et Hélène ont interprétés sont pour la plupart encore connus ("Le Clairon", "Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine" etc.). Tous trois nous ont charmés de leurs voix expertes et envoûtantes, et j'ai même entendu dans la salle, des spectateurs entonner avec eux !
Quel régal !
Vous
trouverez ici le diaporama que nous avons conçu pour accompagner cette
conférence.
Le diaporama ici
Souvenez-vous simplement que la chanson de cette époque a toujours été le symbole à la fois de la bonne humeur, de la lutte sociale, mais aussi de la fraternité et du patriotisme.
Pensez
: Durant ce siècle où tous les quinze ans, la guerre faisait rage entre
l'Allemagne et la France, ce devait être un peu stressant de ne pas
savoir où se situaient les frontières !
A Paris même, les joutes
guerrières entre les Napoléon I ou III, Bismarck et autres empereurs
teutons, occupaient pleinement les populations ouvrières, lesquelles
subissaient des conditions de vies fort rudes.
La chansonnette seule permettait à ces classes laborieuses de trouver dans un quotidien bien sombre, des raisons d'espérer et de se distraire.
Durant ce b'art, 70ème du nom (un vrai anniversaire en sorte), Jean nous a permis de mieux connaître notre Histoire, tout en révisant notre géographie frontalière et nos racines sociales.
Je voudrais également faire ici trois petits saluts amicaux :
-
l'un à Gisèle, notre sympathique chanteuse. N'hésitez pas à rejoindre
son association qui réjouit les coeurs et fait chanter les foules :
- l'autre à la Société Historique du Raincy et du pays d'Aulnoye, laquelle était présente à cette conférence chantée, en la personne de monsieur GUICHARD son président,
accompagné
de son vice-président (un petit coucou également à madame BOUGON,
laquelle, en raison du froid intense, n'a pu venir écouter et applaudir
Jean et ses deuxd complices.
- Un grand merci une fois encore à madame SEUTIN, directrice de la Médiathèque, et à ses collègues, lesquels ont pris de leur temps en dehors des heures de travail pour écouter la conférence de Jean.
Comme
à l'accoutumée, la soirée s'est achevée au restaurant franco-indien
dans la bonne humeur, où chacun a pu à la fois,
écouter et entonner d'autres chants populaires célèbres et déguster des
mets toujours aussi succulents !
Bon anniversaire, Jean ! Merci de ta bonne humeur, de ton savoir et de ton talent d'orateur et de chanteur.
Merci Gisèle et Hélène, nos cantatrices adorées.
A
ce sujet, nous espérons que vous aurez à coeur de venir les écouter de
nouveau le mardi 20 Mars au soir, toujours au restaurant franco-indien,
où nous avons l'intention d'organiser une soirée CABARET. Nous vous en reparlerons !
N'hésitez pas à nous accompagner vous aussi.
La vie est belle quand on se retouve entre amis, et : plus on est de fous, etc...
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Compte
rendu du b'art du 21
Janvier
2012
(69éme du
nom)
Conférence"Pourquoi
la Lune montre-t-elle toujours la même face
?"
avec Charles HUBERT
(par Charles et Didier)
Charles HUBERT, dont vous trouverez ici les références, a présenté sa conférence à un public nombreux, sympathique et attentif. Je dois dire que pour des raisons personnelles, je n'ai pu assister au début de son intervention. Charles s'est gentiment proposé de faire prochainement un compte-rendu.
Je me contenterai donc de le remercier de sa disponibilité, de son savoir et de ses explications. Je précise également que l'animation qu'il a utilisée pour étayer ses propos étaient en fait une PROGRAMMATION qu'il a lui-même peaufinée, calculée. Charles est de ceux pour qui le langage informatique est encore une source de vraie culture.
Sa conférence est donc non seulement le résultat de connaissances scientifiques éblouissantes, mais également le fruit d'un travail acharné pour programmer à l'écran (oserai-je "à l'ancienne") le mouvement de la Lune par rapport à la Terre, tout comme celui de Mercure par rapport au Soleil.
Merci Charles !
Vous trouverez ici => le compte-rendu de cette conférence
En fin de conférence, nous avons présenté un petit
diaporama 'Jeux de Lune" que Michel BOULAY de l'association des
Amis du Parc de la Poudrerie m'avait
adressé.
Je le remercie ici également et rappelle que c'est lui qui, durant
le FESTIVALASTROLIVRY 2011, avait répondu à toutes les questions
que l'on peut se poser
concernant l'Univers.
Ici le diaporama "jeux de Lune"
=>
(ici ses réponses
sur l'Univers=>)
J'avais également moi-même préparé un petit
document pour présenter à la fois la Lune et quelques
clichés.
Il n'a pas été matériellement possible de visionner
ce diaporama durant la conférence.
Le voici
ici=>
(Un petit coucou à Jean-Pierre MIRAT, photographe (et
beau-frère) de talent).
La soirée s'est terminée au restaurant Franco-indien avec une douzaine de personnes ; aucune photo n'a hélas été prise.
La prochaine conférence aura lieu le
samedi 4 février 2012
et nous fêterons ce jour-là 2 anniversaires :
-Celui de notre cher ami Jean Bosetti
-Celui de notre 70 ème b'art des sciences (depuis septembre
2005 !)
Venez nombreux !
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Compte
rendu du b'art du 11
Décembre
2011
(68éme du
nom)
Conférence"Vivre
ensemble dans la
diversité"
avec diverses personnalités religieuses
(par Louis et Colette)
Ce fut un échange entre personnes d'opinions différentes et désireuses de s'ouvrir aux efforts de chacun pour tenter de construire ensemble un avenir de paix
La rencontre ''Vivre ensemble dans la
diversité'' s'est tenue en fin d'après-midi en
la salle paroissiale 5 rue Graffan à Livry-Gargan
(Merci au Père BOIVIN de nous y avoir accueillis).
Elle avait pour but :
''un échange entre personnes d'opinions différentes
(musulmans, catholiques, juifs, orthodoxes, libres-penseurs scientifiques…)
désireuses de s'ouvrir aux ''efforts de chacun pour tenter de construire
ensemble un avenir de paix''.
Elle a réuni entre une quarantaine et une cinquantaine de participants autour de Hassen Chalghoumi, Imam de Drancy, Président de la Conférence des Imams de France ; Yves Ammar Haïm, Rabbin de Drancy, Le Bourget, Bobigny et Pantin ; Marie-Laure Guttinger, Pasteur du Raincy ; l'abbé Jean Courtaudière, représentant du Diocèse de Saint-Denis chargé des relations avec les Musulmans ; le Père Jean-Claude Boivin, prêtre de Livry-Gargan, Laurence Seutin, directrice des affaires culturelles de Livry-Gargan, ainsi que des représentants d'autres cultes, dont je m'excuse de ne pas avoir retenu le nom.
En début de séance, nous avons rappelé l'existence de l'association ''Enquête'' (http://www.enquete.asso.fr) qui s'adresse aux enfants pour les initier de façon ludique aux diverses religions existantes, athéisme compris. Puis Louis Falavigna prit la parole. Son livre ''La vérité n'est pas une'' fut l'occasion, le "point de départ" de la rencontre.
Louis Falavigna a lancé le débat en rappelant que la science ne peut en aucune façon trancher en toute objectivité la question de l'existence ou de la non-existence de Dieu, et il a posé la question : "êtes-vous satisfait ou non-satisfait qu'il n'y ait pas de réponse scientifique à la question de la Cause Première ? Est-ce un Bien ou un Mal ?"
Le Rabbin Ammar Haïm, contestant la théorie du Big-Bang, propose l'exemple d'une montre (l'Univers !) que l'on jetterait à terre (explosion initiale)… Et constatant les débris, il conclut : comment auraient pu exister des mondes aussi complexes s'ils n'étaient l'œuvre d'un dieu horloger ?
L'Imam Hassen Chalghoumi, sans vouloir s'appesantir sur le sujet, évoque l'absence de volonté parmi les dirigeants de nombreux pays pour faire vivre les hommes dans la paix. Il met l'accent sur la crise des valeurs qui ébranle le monde entier, crise provoquant les multiples affrontements aggravés par des manipulations politiques. Jean Courtaudière, représentant du Diocèse, cite de nombreux exemples de solidarité entre les personnes de croyances différentes, notamment les actions menées conjointement par le Secours Catholique et le Secours Islamique.
A la question de savoir si l'impossibilité scientifique de résoudre le problème de l'existence de Dieu est un Bien ou un Mal, il est répondu par une intervenante que la liberté a été laissée à l'homme de croire ou de ne pas croire, d'aimer ou de haïr.
A plusieurs reprises les participants ont insisté sur la nécessité de douter et de reconnaître son ignorance, la certitude aboutissant à toutes les formes de pensée totalitaire dont on a vu les effets dévastateurs aussi bien chez les croyants que les non-croyants.
On revient sur la question : comment vivre ensemble ? L'Imam Hassen Chalghoumi insiste sur la notion de solidarité et la rencontre plus fréquente d'hommes d'origines différentes afin de s'ouvrir à ''l'Autre'', ce qui permettrait ''de repousser la barbarie humaine''. Il affirme plusieurs fois ''le principal, c'est l'homme, quel qu'il soit''.
Le Père Boivin donne une note plus optimiste en citant des exemples de rencontres de plus en plus fréquentes entre gens de croyances différentes.
Le Rabbin Hammar Haïm réconforte une personne de l'assistance avec l'exemple du bébé qui se trouvait si bien dans le ventre de sa mère et qui, jeté dans la vie, ne comprend que tardivement le dessein de Dieu. Il cite également de nombreux exemples de rencontres entre Juifs et Musulmans, l'origine du mot ''Jérusalem'', qui, évoquant ''shalom'', signifie Paix. Il rappelle les notions de fraternité et d'acceptation de ''l'Autre'' pour pouvoir se dire ''Homme de Dieu''.
Différents intervenants insistent sur les actions concrètes à mener chez les jeunes enfants et soulignent, avec le pasteur Marie-Laure Guttinger, l'importance de l'éducation pour que ces jeunes puissent le plus rapidement possible discerner les notions de Bien et de Mal et se montrer capables d'échapper à tout endoctrinement ''massacreur d'âmes''.
Monsieur Chalghoumi revient sur l'idée que, pour éviter l'enfermement dans toute forme de communautarisme générateur de solitude et d'agressivité, il est vital de dialoguer, de créer des occasions de rencontres, de tendre la main à tous ceux qui sont ''catalogués'' comme ''délinquants, voyous…
Le représentant du diocèse Jean Courtaudière, à la question : ''Comment redonner une âme aux jeunes, victimes d'enfermements de tout genres y compris dans les nouvelles technologies'', répond qu'il faut ''instaurer des dialogues de vie, des dialogues dans l'action, des dialogues sur les expériences religieuses, et des dialogues à partir de recherches théologiques''. Il est constaté que les dialogues dans l'action avec les jeunes font tomber les clichés et ouvrent l'esprit. Exemple : le calendrier inter-religieux .
Une sociologue de l'Association ''Traces d'Avenir'' constate qu'elle fait évoluer les jeunes en s'arrêtant sur leur propre histoire pour qu'ils retrouvent leur identité et apprennent à s'écouter les uns les autres. Ce à quoi M. Chalghoumi ajoute l'urgence de retrouver ses racines et son histoire pour pouvoir s'intégrer.
Le Père Boivin et le Rabbin Hammar Haïm abondent dans le même sens. Le Rabbin met l'accent sur l'efficacité du travail sur le nom de l'enfant. Il informe l'assemblée que de nombreux enfants juifs s'expatrient dans le monde entier car ils ne vivent plus dans la quiétude au sein de la communauté française qu'ils estiment ne plus être capable de leur offrir la sécurité. Il termine cependant sur un espoir en affirmant qu'il accomplit avec confiance sa mission en France selon un dessein qu'il croit venir de Dieu, et il cite l'exemple du vieil homme qui plante un olivier pour les générations futures.
C'est l'Imam qui prononce les derniers mots en indiquant qu'il faudrait donner une leçon aux politiques en leur demandant de planter dès maintenant leur olivier.
Au bout de plus de deux heures, il a fallu interrompre un débat qui aurait pu se prolonger vu la très chaleureuse ambiance dans laquelle il s'est déroulé. Une telle convivialité dans une mutuelle confiance, porteuse d'espoir, s'est montrée infiniment précieuse. Il faudra recommencer en invitant les jeunes.
Je vais, en ce qui me concerne, tout faire pour essayer de garder allumée, cette flamme nommée :humanité
Grand merci à tous.
§§§§§§§
Ce compte-rendu a été fait, à ma demande par Louis
et Colette FALAVIGNA, artisans et initiateurs de cette merveilleuse soirée
"intereligieuse"
(à laquelle ont participé des libres penseurs et des non
croyants).
Je les remercie du fond du coeur et je suis fier d'être leur ami.
Je remercie également toutes les personnes venues en toute simplicité à ce rendez-vous fraternel et enrichissant.
Didier
Connectez-vous vite à http://www.enquete.asso.fr
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Compte
rendu du b'art du 10
Décembre
2011
(67éme du
nom)
Conférence"Florilège
de textes qui ont la
patate"
avec Louis FALAVIGNA et Franck DUMONT
sur des textes de Franck DUMONT
(par Didier)
Franck DUMONT écrit, lorsque son temps de travail le lui permet
(petite info, il est imprimeur sur la ville de
LIVRY-GARGAN
Au cas où...
18 allee des martyrs hongrois
Tel. : 01.43.30.65.72
Fax : 01.43.88.41.39 ... )
des textes fort drôles, ou touchants ou poétiques.Il écrit des chansons, notamment pour les spectacles auxquels participe Eva, sa fille comédienne (que je salue ici, elle qui va bientôt partir à la Réunion. Elle y présentera "Entre chien et loup", une adaptation originale des fables de LA FONTAINE).
Franck a du talent. Bref c'est un imprimeur qui mérite d'être imprimé ! (Si un éditeur veut se lancer à l'aider !)
Louis FALAVIGNA, Colette son épouse et moi-même, avons lu quelques textes, mais il est vrai que ce n'est pas simple, face à un auditoire studieux, de capter l'intérêt par une lecture passive. Voilà pourquoi, je me suis permis de mettre en diaporama les conne... pardon les textes humoristiques de Franck, et de glisser sur ce site, l'intégralité de "la Nuit des patates".
Retrouvez-les ici :
Diaporama* | La Nuit des Patates |
* Pour ce diaporama, j'ai utilisé les photos sur Wikipedia, mais aussi
(avec son accord) la tzigane
de Matthieu GAILLARD
,
et la fontaine de Doris
VALERIO (notre ami sculpteur livryen) monument qui trône à
l'entrée de la ville de Niort.
Je voudrais également préciser que j'ai également lu, au cours de cette soirée, des textes de Philippe AVRIL, auteur et professeur de théâtre. Le seul à ma connaissance qui obtint dans les années 90, un Z pour l'un de ses écrits de la part de l'animateur Fabrice dans l'émission LA CLASSE sur FRANCE 3. Cela ne nous rajeunit pas ! Pour les plus jeunes, Fabrice notait A ou B les textes comiques que lui présentaient des débutants comme Les Inconnus, Bigard, ou autre Pierre PALMADE...
C'est dire si les histoires de Philippe AVRIL ne sont pas à mettre
entre toutes les oreilles.
Si ses cours de théâtre sur PARIS vous intéressent :
Sketches, impros, spectacle c'est ici
=>
Comme à l'accoutumée, la soirée s'est terminée au restaurant franco-indien, où la bonne humeur, la chanson, la science, la Bretagne et autres plaisanteries fines ont rythmé un habituel fabuleux dîner.
Joignez-vous à nous la prochaine fois pour les conférences ou le repas... Pourquoi pas les deux !
Merci à Louis, Colette, Franck ...et les autres...
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Compte
rendu
du b'art du 19
Novembre
2011
(66 éme du
nom)
Conférence"La
symbolique de la
pomme"
avec Rolland ZAMPILLI
(par Didier)
de Charles HUBERT | |
de Rolland ZAMPILLI |
Cette conférence n'était pas comme les autres, car le
thème n'était pas comme les autres. Rolland Zampilli, en homme
de coeur, passionné et entier, que je remercie infiniment à
la fois pour sa fidélité, sa bonne humeur et sa voix chaude
d'orateur, a présenté à une assistance au début
un peu déroutée, puis à la fin captivée par ses
propos, une belle aventure philosophique. A l'aide de clichés pris
un peu partout dans le monde, durant ses divers voyages (voyages effectués
bien sûr avec son épouse Thérèse, à qui
je fais ici une grosse bise bretonne !!), il a suivi la trace de la POMME.
Pomme fruit défendu, pomme célèbre depuis la Bible,
mais aussi pomme de la Kabale.
Pour ceux qui l'ignorent... un peu comme moi... voici la définition
que donne Wikipédia de la Kabale : Tradition
ésotérique du judaïsme, présentée comme
la « Loi orale et secrète » donnée par YHWH (Dieu)
à Moïse sur le Mont Sinaï, en même temps que la «
Loi écrite et publique » (la Torah).
Rolland a également illustré ses propos à l'aide
de remarquables faïences, qu'il a lui-même créées.
Vous trouverez d'ailleurs en cliquant ici
l'intégralité de ces clichés.
Tout comme vous trouverez ici,
l'intégralité de ses propos.
S'ensuivit à la fin de la conférence, un débat, initialement houleux, puis enfin enrichissant et salutaire. Pourquoi ?
Et bien parce que dans l'assemblée, au demeurant nombreuse, certains n'avaient pas compris que Rolland avait proposé un thème, non pas traditionnel ou reconnu, non. .. Il a seulement suivi son "instinct". Il le dit lui-même une INTERPRETATION de sa passion, une "idée" de ce qu'était pour lui la pomme. Certains spectateurs n'avaient pas compris que ce qu'il nous présentait n'était ni scientifique, ni démontré, mais simplement philosophique et personnel.
Je dois dire que c'est un peu de ma faute si un malentendu c'est immiscé car j'aurais dû, en présentant Rolland mon ami, dire qu'il n'intervenait pas en tant que "scientifique", mais bien en tant que créateur, philosophe et passionné.
En prime, en évoquant le nom de NAOL qui signifie POMME en breton (région qui lui est chère...), Rolland a interloqué quelques présents. Pourquoi ces termes, pourquoi présenter un si vaste champ pour un si petit fruit : la pomme !
Bien entendu, et c'est là que j'évoque un débat houleux, certains habitués de nos b'arts des sciences et là je pense à Charles HUBERT (voir les conférences N° 18 , 27) ont fortement critiqué Rolland pour son manque de "rigueur scientifique".
Et bien voilà, mesdames et messieurs, et c'est reparti (et c'est pour cela que j'évoque un débat enrichissant et salutaire) : ce sont amicalement "affrontés" deux camps facilement repérables : les "scientifiques purs et durs "et les ... "poètes".
Je n'ai pu m'empêcher de penser au débat qui avait suivi
la conférence faite par Louis FALAVIGNA et le même Charles HUBERT
sur le thème "LA PHYSIQUE AMUSANTE",
(c'est le titre de l'ouvrage poétique (et
scientifique) de Jacques REDA que je salue
ici)
Voir le résumé de cette conférence numéro
40 ici =>La physique amusante
Déjà à l'époque, nous avions bien compris, à Arts et liens que la science nommée 'pure' considère un peu le reste comme du superflu. Et la poésie alors, je ne vous raconte pas...
C'est assez drôle (et franchement, ça marche à tous
les coups) de voir les adeptes de Newton, Nietsche et autres Archimède,
tailler en pièces tout ce qui ressemble à une rime choisie,
la beauté d'une fleur ou le vague à l'âme. Bien sûr
les scientifiques aiment certainement le beau, les couleurs
et la Musique, mais tout pour eux est post-scientifique... et donc
superfétatoire.
Je fais ici un petit coucou à mon ami Jean-Louis HUZAR (un scientifique
aussi, un vrai), ainsi qu'à Jacqueline, son épouse.
Charles d'ailleurs m'a beaucoup fait rire en traitant tout ce qui n'est pas physique et chime de ... "science molle". Par les temps qui courent, c'est bien trouvé, crois-je !
Durant ce débat donc, une jeune fille s'est élevée en précisant que durant ses études, sur les 11 matières qu'on lui enseignait, pas une seule ne traitait de physique ou chimie... c'est un peu ce qui a lancé ce vrai débat car en y réfléchissant : si la science est vraiment partout (surtout à notre époque) , si elle est à base de tout (ce que personne ne peut nier) ; et bien il existe AUTRE CHOSE (et là c'est le prof de français qui cautionne) : toutes ces "autres choses" ont de l'importance et sont le sel de la vie (non mais !!) (Enfin, quand je dis le sel, je ne parle pas du sodium...)
Merci à toi Rolland de nous avoir fait voyager dans ton univers poétique, historique, biblique, kabalistique et philosophique.
Ce fut un grand moment.
Et si vous le permettez, pour conclure, je voudrais ici extraire de sa conférence deux passages qui m'ont profondément marqué :
Tout fruit émane d'une fleur, Toute fleur émane d'un bourgeon, Tout bourgeon émane d'une branche, Toute branche émane d'un arbre, Tout arbre émane d'une graine, Toute graine émane d'un fruit |
NAISSANCE de NAOL la POMME
De et par sa FORME la POMME nous fait penser à la SPHERE
Elle représente le MONDE qui se manifeste dans l'UNIVERS, c'est à dire les QUATRE ELEMENTS |
La pomme donc, même si c'est une vue de l'esprit, une interprétation, fait bien partie de notre univers, de notres sphère humaine et ce n'est pas Adam et Eve qui diront le contraire...
La soirée s'est terminée comme à l'accoutumée poue les habitués par un succulent repas au restaurant franco-indien (pas de pomme au dessert !). Aucune photo hélas n'y a été prise.
A bientôt et vivent la science ... et le reste !
Merci Rolland
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Compte
rendu
du b'art du 12
Octobre
2011
(65 éme du
nom)
Conférence"Magnifi'Sciences"
avec Jacques HONVAULT
(par Didier)
Cette conférence n'était pas tout à fait comme les
autres, puisqu'elle n'entrait pas directement dans le cadre des "B'arts des
Sciences", mais bel et bien dans celui du 20ème anniversaire de la
FETE DE LA SCIENCE, fête
à laquelle participe la ville de LIVRY GARGAN cette année !
Et quel anniversaire !
Imaginez un scientifique photographe... ou plutôt un photographe qui prend la science en photo ! Là c'est mieux !
Jacques HONVAULT (dont vous trouverez le site ICI =>) est un artiste.
A l'aide d'un simple appareil photographique agrémenté d'un mini micro, d'un flash tout bête et d'un peu de chance, il déclenche à volonté des images fabuleuses.
Vous voyez en direct :
- ce qui arrive à un ballon de baudruche quand il éclate ;
- ce que fait le contenu d'un grand verre d'eau quand on l'éjecte
malgré lui ;
- la trace (mais oui !) la trace visible que laisse le son,
immortalisé sur une image, lorsque l'on tire une balle de fusil
(N'ayez crainte il ne fait cela que lorsqu'il est seul... Enfin,
j'espère !!)
Personnellement, je n'avais jamais VU le SON !
Etc.
Ce sont plein d'expériences, de photos insensées, inimaginables, qui apparaissent devant nos yeux !
En prime, Jacques HONVAULT, en pédagogue passionné, fait des conférences explicatives. Ainsi, durant toute cette journée du 12 octobre, et pour bien faire mousser cette fête de la science, il a reçu des collégiens, lycéens et enfants de LIVRY-GARGAN, puis, en fin de soirée, des adultes : avec toujours cette même envie ; montrer (sans aucun trucage) combien les phénomènes scientifiques qui nous entourent cachent "quelque chose", que lui, traque, photographie, parvient à nous montrer et surtout à nous expliquer !
Ce mercredi 12 octobre au matin, ce sont 4 classes ébahies qui sont venues le rencontrer et l'écouter : plus de 100 adolescents, tous studieux et épatés (et pourtant, les jeunes, ce n'est pas simple de capter leur attention... Là c'est le vieux prof qui parle !). L'après-midi, ce fut le tour des centres de loisirs de la ville. Enfin, en soirée, les livryens eux-mêmes.
Ah, juste un truc... Si vos enfants arrivent ce soir et répandent de la lessive ou du savon dans votre boîte à sucre en plastique, en jouant avec l'éclairage de votre cuisine. Ne vous inquiétez pas... c'est Jacques HONVAULT qui leur a conseillé de le faire... Si ! ... Pour voir les différentes couleurs (très jolies d'ailleurs) que cela constitue. Un prisme étonnant. Observez bien... Vous le remercierez !!
Belle réussite !
La science dans tous ses états et davantage encore, puisque là, les photos le prouvent : la physique, la chimie, les mathématiques. Tout est VIVANT.
En prime, Jacques HONVAULT présente également une autre composante de son attachante personnalité : la philosophie. Lui qui, ingénieur, a travaillé dix ans dans le monde cruel et acharné de l'industrie, (notamment automobile) et bien il a, sans hésité, démissionné, pour s'adonner à sa passion : la photographie scientifique ; et pas uniquement pour des clichés (que lui-seul est capable de prendre, non non !) Il analyse ses images de façon pointue, réfléchie et souvent désarmante. Ainsi, une goutte d'encre éclatée sur du papier de verre représente pour lui notre société, déshumanisée, non solidaire et individualiste. A l'inverse, cette même goutte d'encre brutalement posée sur du papier doux apparaîtra uniforme, ronde, sans aspérités. Un bon symbole que celui-là : tous ensemble, nous sommes forts et unis.
Autre exemple impressionnant que celui de sa photo de l'avenue des Champs Elysées à Paris (deux photos rapides prises à quelques secondes d'intervalle). A l'aide d'un procédé que lui-seul pourrait vous expliquer, il montre : ce qui bouge et ce qui est immobile. Belle analyse de notre mode de vie, où l'on voit clairement que ce sont les hommes qui donnent l'importance aux objets... Sans les humains, tout n'est rien, reste sombre et froid...Beau constat lorsque l'on réalise que de nos jours, nous courons tous après le Beau, le Cher, le Nécessaire, en négligeant profondément les difficultés du genre humain, celles des pays sous-développés en tête. C'est la société de consommation... Jusqu'où irons-nous ?
Jacques HONVAULT est un rebelle armé d'un seul objectif : photographique !
Il est des scientifiques qui seront sans doute déroutés, voire agacés par son parcours. Des puristes pour qui la science n'est ni art, ni réflexion philosophique. Je dirai simplement à ces penseurs intransigeants que si on regarde de plus près, et par... le petit bout de la lorgnette, la Terre, la Vie et (si j'ose dire)par extension, l'Univers, ont certainement des secrets encore à découvrir ...
LIVRY-GARGAN est vraiment une ville étonnante où la science, les arts, la philosophie prennent chaque jour davantage de place ; c'est vraiment parce que des personnes passionnées telles Jacques HONVAULT, interviennent que cela est possible (Merci aux responsables de la culture qui l'ont invité). Voilà pourquoi, à Arts et liens, nous sommes fiers (même si nous n'y sommes pour rien cette fois...) d'avoir accueilli ce :
Philosophe physicien, ce ... saltimbanque photographe !
Achetez vite les ouvrages de monsieur HONVAULT, notamment
A bientôt et VIVE LA SCIENCE !
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Compte
rendu
du b'art du 8
Octobre
2011
(64 éme du
nom)
Conférence"Goûter
avec Madame de Sévigné à l'abbaye de
LIVRY"
avec Jacqueline PUTEAUX
(par Didier)
Madame Jacqueline PUTEAUX (je dirai "ma copine Corrézienne...)
nous a invités ce samedi à la table de Madame de
Sévigné, installée, comme il se doit, dans l'abbaye
de LIVRY.
Sans parler du plaisir que nous avons eu à l'écouter évoquer
la vie de cette grande Dame du 17ème siècle, qui -dit-on "aima
tant Livry", nou avons eu droit, nous aussi à un régal
de chocolats ! (Un petit coucou à notre excellent fournisseur,
la confiserie GUMUCHE du
Raincy).
Quel bonheur d'écouter Jacqueline, cette charmante dame
passionnée d'histoire, nous narrer les péripéties de
l'époque, les coutumes sociales, politiques, mais aussi... la petite
histoire, pas toujours rose pour les dames !
Vous trouverez ici
l'intégralité de sa conférence.
Madame PUTEAUX est une vraie spécialiste de madame de Sévigné. C'est la troisième conférence qu'elle fait sur ce grand auteur, célèbre notamment pour la longue correspondance qu'elle mena avec sa fille. Cette fois, c'est sous l'angle "livryen" qu'elle nous la présenta. Il faut dire, qu'à l'initiative de madame SEUTIN, directrice des affaires culturelles et de la médiathèque, une superbe exposition présentant l'historique de cette abbaye de Livry lui servait de décors : 28 panneaux magnifiques et surtout très documentés servant de cadre à ce goûter pas comme les autres.
Cette exposition hors du commun est visible
pour le grand public au sous-sol du château
(jusqu'à Noël, crois-je)
Allez vite la voir !
(Un petit coucou amical à madame GUEDJ, responsable du
château)
Certains esprits chagrins pourraient peut-être s'imaginer que cette exposition retraçant le passé de Livry et cette abbaye disparue dans les années 1965 aurait un goût passéiste, ringard, voire suranné. Il faudrait dès lors rappeler à ces grincheux que plus de 50 personnes sont venues ce samedi 8 octobre, se plonger dans les racines oubliées de notre ville, se remémorer la chaleur d'autrefois de notre chère commune ; un peu comme une réunion de famille, au cours de laquelle on ouvre le vieil album jauni plein de visages qu'on ne connaît pas, mais dont ont sait qu'ils nous sont proches.
Il est bon parfois de savoir d'où l'on vient, et nous sommes convaincus que ces instants de souvenir collectif valent tout l'or du monde.
Merci à madame SEUTIN d'avoir tant oeuvré pour la mémoire de tous.
J'ai mis sur ce site, comme d'habitude, les photos de la conférence (ici=> ), mais je voulais également sur cette page (un peu pour confirmer ce que je viens de dire), vous présenter la maquette splendide que monsieur FONTANA a réalisée de cette abbaye de LIVRY. A l'aide d'anciennes photos, il a su recréer ces lieux magiques. Merci à lui !
Avec un peu de nostalgie, on se dit que cette bâtisse imposante
et plusieurs fois centenaire aurait vraiment embelli notre environnement
!
(Je fais également ici un petit coucou à Daniel DELMON, grand
passionné de cartes postales et autres objets souvenirs de notre
région).
Voilà !
Que va devenir cette maquette ? Si vous avez des idées pour la
mettre vraiment en valeur, n'hésitez pas à nous donner des
conseils...
Merci madame PUTEAUX pour ces instants pleins de tendresse, de savoirs et de générosité. Vous, êtes, à votre façon, une autre grande Dame de LIVRY !
A bientôt !
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Compte
rendu
du b'art du 17
Septembre
2011
(63 éme du
nom)
Conférence"Les
origines du Jazz
"
avec Michel Toyer
(par Didier)
Michel Toyer est également auteur d'un ouvrage intitulé
: "Quand les poètes chantent la science" aux éditions
Transvalor Presses des Mines
Procurez-vous vite cet ouvrage remarquable !
Merci à madame SEUTIN pour nous avoir accueillis (après
la fermeture) à la médiathèque !
Michel Toyer et sa charmante épouse Nicole, ont brillamment et musicalement ouvert cette 7ème saison des "b'arts des sciences". A un public attentif, nombreux et sympathique, ils ont fait un historique passionnant de cette musique dont les origines restent toujours incertaines. A l'aide de morceaux choisis, souvent très anciens et parfois émouvants, Michel nous a fait suivre le parcours du jazz, depuis l'Afrique jusqu'en Europe en passant, bien sûr par les Etats Unis.
Il ne sera pas facile ici de résumer l'intégralité de sa conférence; je me bornerai donc à lister ce qui m'a semblé essentiel.
- Tout d'abord les origines du mot "jazz". Rien n'est moins sûr
!
du terme français jaser (discuter, palabrer) ?
de l'argot avec des connotations sexuelles (gsm, patois créole) qui
indiquait l'énergie ou la force (voire l'éjaculation !) ;
des racines africaines comme le mot bantou jaja (« danser », «
jouer de la musique »), sur le terme africain jasi (« être
excité ») ;
d'une déformation du chassé ou chasse-beau, figure du cakewalk
(danse du gâteau, à la mode au XIXe siècle) ;
etc.
Quoi qu'il en soit, cette musique liée à l'histoire du monde occidental, européen et africain, ne laisse personne indifférent et elle s'est peu à peu, au cours des années, métamorphosée pour devenir, de nos jours, un grand mélange (parfois excessif) de rythmes et de sons très variés.
Ce dont on est sûr, c'est que le premier enregistrement audio date de 1919 avec, comble du surprenant, un orchestre composé de musiciens blancs l'Original Dixieland Jass Band. Ils étaient originaires de la Nouvelle Orléans, dont on peut - là c'est certain - , confirmer que cette ville est le berceau du jazz.
Les sonorités du jazz sont également caractéristiques :
a- Tout d'abord un timbre, un vibrato triste dans la voix des chanteurs.
L'expression d'une souffrance, la Blue Note, la "Note bleue" en anglais.
To be blue, c'est "broyer du noir" ; dans une forme musicale, le "blues"
(douleur parfaitement compréhensible si on se remémore la triste
histoire des peuples d'Afrique mis en esclavage en Amérique par les
occidentaux. Pour la culture du coton, de la canne à sucre et dont
Michel rappelle avec un peu de sarcasme dans la voix que la fin (théorique)
de l'esclavage date de 1808 !!
C'est peut-être une conséquence de cette souffrance vécue,
mais Michel nous affirme que les africains ont dans la voix une gamme
différente de celle des occidentaux, lui qui pour son travail, a longtemps
vécu sur ce continent. Il nous a d'ailleurs fait écouter un
morceau instrumental composé pour lui par quatre ouvriers
(bouteille, balafon et voix). Composition poignante et hors du temps
que l'assemblée (moi en tête) a absolument voulu réentendre
à la fin de la conférence !!
b- Ensuite un rythme binaire qui favorise le swing (mot anglais signifiant
"balancement" comme pour une pendule).
Bien sûr, le jazz, lié intimement à la vie (quelle vie ??) de ces esclaves arrachés à leur patrie, à leurs racines (souvent par des négriers issus eux-mêmes de leur tribu !) ne pouvait que s'imprégner de souffrances, de larmes... et de travail. cicatrices fondamentales dont les Etats Unis actuels sont à présent héritiers.
Michel nous cite cette phrase qui est un peu comme une boutade (l'est-elle
vraiment ?) de Clint Eastwood qui déclara :
"Les Etats Unis n'ont rien apporté à la culture mondiale,
si ce n'est le western et le jazz".
Le jazz est né par le déplacement malgré eux d'hommes et de femmes qui ont exprimé leurs douleurs avec le seul instrument qu'ils avaient : la voix. Vinrent ensuite les accompagner, balafons, banjos, cornets (et non trompettes... trop cher), baguettes et bouteilles, casseroles, bols, planches à laver etc...
Le jazz est une musique du coeur, de l'âme ... et du rythme !
Même si, (c'est l'opinion de Michel), depuis une vingtaine d'années,
à force d'être mélangé "à toutes les sauces",
le jazz s'est (ce sont ses termes) abâtardi.
(Moi je n'y connais pas grand chose en jazz, mais je comprends son point
de vue !)
Michel nous parle ensuite du Capitaine Smith, un sujet de sa Gracieuse majesté Jacques 1er qui acheta le premier lot d’esclaves débarqué aux Etats Unis treize ans avant les pèlerins du Mayflower (1620) Il s’empara d’un territoire d’Amérique du Nord qu'il nomma... Virginie. Ce serait donc l'un des premiers occidentaux à avoir acheté des esclaves (enfin, ceux qui descendaient vivants sur le port après une traversée depuis l'Afrique, sans eau ni nourriture !!) Ce serait donc l'un des premiers initiateurs du jazz ... Un esclavagiste mélomane en quelque sorte.
Le jazz, a donc puisé ses sources dans l'esclavage, pour peu à peu se propager sous diverses formes :
1- Tout d'abord dans les plantations de coton et de canne à sucre
(également le transports des rails de chemin de fer).
2-Ensuite dans les lieux saints : Eglises, mais aussi et surtout les Temples
où pasteurs prédicateurs, menaient leurs sermons souvent sur
des rythmes ... endiablés.
Pensons également au Gospel qui ne laisse personne indifférent.
(Là je fais un petit coucou à Gisèle Molina, de
l'association livryenne "la Chansonnette" , qui n'a pas arrêté
de danser et chanter à l'écoute des morceaux que madame TOYER
initiait.
Si cela vous chante de ... heu... chanter avec elle : cliquez ici =>
"La chansonnette")
3- Ces compositions ont donné peu à peu ce que Michel
nomme les"chorales d'Université" (chants religieux)
4- Les "Ermites" dans les campagnes : des hommes et femmes qui parcourent
le pays en prêchant la bonne parole
5- Les concerts de Music-hall (Quel régal que ce "Jéricho"
air bien connu que Michel nous fit écouter !!)
6- Les griots des rues, conteurs, troubadours qui sur des mélopées
simples (et parfois répétitives), exprimaient l'amour, leur
personnalité, leur Moi.
7- Les musiques d'enterrement. Au cours de la cérémonie, les
pleureuses commençaient à geindre pour exprimer leur souffrance
d'avoir perdu un proche, puis, peu à peu, le rythme aidant, chacun
frappait dans ses mains en chantant. Un bon moyen pour que le défunt
ou la défunte soient accueillis au Paradis avec classe et gaieté.
Enfin pour conclure, il convient d'évoquer le Ragtime, musique bien plus rythmée, qui serait née parce que les riches blancs européens désiraient entendre des airs "de chez eux" (comme la polka, la mazurka, la valse). Notons que le Charleston serait également né de cette nostalgie.
Bien sûr parmi les oeuvres que Michel et son épouse Nicole nous ont fait entendre, citons Sydney Bechet, le Golden Gate Quartet, Gertrude nommée "Ma" Rainey, la première chanteuse enregistrée (et qui interpréta une chanson évoquant la plainte des esclaves dans un champ de coton, face à un insecte... qui bouffait tout !!).
Voilà !
C'est le blues qui est construit ainsi.
J'ai essayé de résumer au mieux cette passionnante conférence musicale.
Merci Michel pour tous ces instants instructifs et conviviaux et merci à ton épouse pour sa particpation technique et parfaitement, au point.
La soirée s'est terminée, comme à l'accoutumée par un sympathique et succulent dîner au restaurant franco-indien, où je vous invite, vous-aussi à vous rendre... Avec nous ou sans nous ! (je préfèrerais avec nous !)
A bientôt
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